6 -- Thonaeni Ashshield -- Nains

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Première lettre :

Cher Filneos,

Je crains que l'épidémie ne nous cause quelques ennuis. Ils ont pris la bonne décision en fermant leur porte cependant d'autres mesures doivent être prises. Empêcher l'accès aux zones contaminées et j'aimerais que tous les médecins s'occupent à trouver un remède. Nous ne pouvons pas prendre le risque que cela se propage trop. Il faut arrêter l'épidémie avant que cela ne soit impossible. Utilisez les rubis pour financer les recherches s'il le faut.

Mon voyage risque de durer un moment encore. Je fais de mon mieux pour accélérer les négociations mais les Hommes ne me facilite pas la tâche. Je vous suis bien reconnaissante de m'aider comme vous le faite.

Cet elfe. J'en ai déjà assez de lui. Je vais discuter du traité avec lui. Par lettre puisque nous ne pouvons attendre. C'est la meilleure chose que je puisse faire pour accélérer son départ.

Je suis heureuse d'apprendre que nous allons remonter l'économie. Il est essentiel que nous ayons suffisamment de richesse pour ne pas paraître faible. Qui sait ce qui pourrait nous arriver si l'on venait à apprendre que nous nous affaiblissons... Enfin, si la mine peut nous apporter autant de ressources que vous me le laissez croire alors on ne devrait pas rencontrer de difficultés.

Portez vous bien,
Thonaeni Ashshield 


Deuxième lettre :

Cher Bandith,

Est-ce que tu ne te moquerais pas de moi, là ? Parce que si je dois me venger, j'aimerais le savoir.

Plus sérieusement, ouais, c'est compliqué d'être une Naine parmi les Hommes. C'est pas tant qu'ils se sentent à ce point supérieur. Mais rien n'est adapté à ma petite taille. Mais ça arrive que je subisse des remarques. Et je suis d'accord avec toi sur le fait qu'ils sont plus supportables que les elfes. Parce que tu vois, l'elfe m'a dit que les Nains étaient désagréables. Nous, désagréables ? Alors que Filneos m'a appris qu'il n'avait aucune politesse.

Tu n'as même pas idée de combien je m'ennuie sans toi, alors que tu as toujours été là pour me faire rire. Tu as raison, je ne peux même pas imaginer me passer de ta compagnie. J'ai moi aussi hâte de rentrer, mais je n'ai aucune date. Je dois prolonger mon séjour, mais je ne sais pas de combien de temps.
Je ne vais pas casser d'humains ! Je ne vois même pas pourquoi tu prends la peine de me mettre en garde là-dessus. Et puis, ce n'est pas de ma faute s'ils sont fragiles !

Je ne suis pas d'accord avec toi, par contre. Je suis celle qui a toujours fait les plus belles grimaces ! Et tu le sais, tout le monde l'a toujours dit.

Oui, mais si les gardes prévenait mon père c'est bien parce qu'ils te voyaient ! (Ça ne peut pas être moi, je suis plus petite, on me voit moins)

Au fait, tu ne m'as pas dit, comment va ton renard ?

A bientôt j'espère !

Thonaeni Ashshield


Troisième lettre :

Cher Onas,

Vous me voyez navrée si certains de mes sujets se sont montrés désagréables avec vous.
Je préférerais que nous en discutions le plus rapidement possible. Mon séjour risque d'être prolongé et je ne voudrais surtout pas vous retenir loin de chez vous. Si cela ne vous gêne pas, nous pourrions discuter de toute cette histoire de traité par écrit ?
En espérant que vous vous portez bien,

-Thonaeni Ashshield

Seras-tu un·e bon dirigeant·e ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant