Chapitre 7 : Au coeur des flammes

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L'avion survole l'océan, l'air semble si pur dehors, les oiseaux volent, le vent souffle, une belle journée pour prendre du bon temps, mais dans cet avion, les coeurs ne sont pas à l'amusement. Les soldats arrivent sur une côte Gabonaise près de Libreville, qui est finalement une sorte d'île, et des hublots on peut apercevoir de l'artillerie et de la fumée noire. La plupart des soldats américains dans l'avion sont pris par la peur, d'autres préfèrent imaginer des dernières heures silencieuses.

Thomas met son casque et prend son fusil, Amélie fait de même, ainsi que tout les autres soldats. Puis le capitaine de l'avion pris la parole :

- Voici nos instructions, dit le capitaine, nous débarqueront dans des barques près de la rive, par groupe de sept, deux rameront, quatre garderont leur barque, et un sera désigné chef de groupe pour commander sa barque. Une fois arrivés sur la rive, il y a fort à parier que nos ennemis seront là, faites feux sans sommation, une fois qu'ils seront tous éliminés je vous donnerai des instruction supplémentaire.

Tout les soldats se mirent donc en groupes, Thomas s'est mis avec Amélie, ils seront rejoint par Biggs et Anderson, ainsi que trois autres soldats nommés James Harrisson, Nordi Watson, et Michael O'man. L'avion se posa à ras de la mer en toute discrétion, les escouades descendirent les barques le plus vite possible et tous s'installèrent, ils se rendirent tous vers la rive.

Le groupe de Thomas avait décidé de faire de Thomas lui même le chef de groupe, Amélie ( Eliott ) avait demandé à ramer et Biggs avait été désigné pour ramer, son niveau en tir n'étant pas optimal.

- Thomas Ashton a un sacré courage, dit Biggs à Amélie en rigolant, il donne tout alors même qu'il pourrait se faire étriper, d'où lui vient tout ce dévouement ?

Amélie regarda Thomas qui regardait vers la rive avec ses jumelles, ses yeux brillaient, entendre des louanges pareils sur celui qu'elle aime la rendait fière.

- Je le connais de puis longtemps, dit-elle, il a toujours été serviable, optimiste, même quand tout allait mal, c'est vraiment...un bon ami.

Biggs repris,

- J'ai pas eu beaucoup de chance dans ma vie, je me suis souvent fait avoir, par de vieux amis à moi, j'ai rapidement confiance avec les gens et je ne devrais pas, mais ce Thomas, je le suivrai au bout du monde, pas toi haha ?

Amélie répondit simplement en souriant, elle rougissait car elle l'a toujours suivi quoiqu'il arrive, même si au final cela ne l'a pas mené dans vers le meilleur chemin.

Les barques arrivèrent rapidement à la rive, mais c'est très étrange, il n'y a pas un coup de feu, rien à signaler, ce qui inquiète le capitaine, il chuchotte à ses soldats,

- On va les prendre par surprise, passez par la petite forêt à droite.

Tout la zone est une étendue vide entourée d'une forêt, Thomas se dit qu'ils ont du se cacher dans la forêt.

- Pourvu que des français aient survécu, pensa Thomas.

Le groupe de Thomas était resté soudé, Nordi Watson avait insisté auprès des deux autres pour rester avec lui. Le groupe de soldat s'enfonça dans la forêt...et rien, pas l'ombre d'un soldat, c'est à n'y rien comprendre pour le capitaine. Le capitaine revint donc avec une dizaine d'homme vers les barques...

Mais une cinquantaine de soldats japonais attendait le capitaine et ses hommes. A peine eut il le temps de les apercevoir qu'il se fit abattre, lui et la dizaine d'homme, le groupe de japonais suivi les pas du capitaine et se dirigèrent vers la forêt.

Pendant ce temps, tout le groupe de soldat qui était allé dans la forêt commença à perdre patience, et firent un bruit assourdissant en hurlant.

- LE CAPITAINE NOUS A ABANDONNÉ ! Dit un soldat

- C'ETAIT UN COMPLOT ! Hurla un autre soldat.

Thomas leva le ton et ordonna à toute le groupe de se ressaisir, mais rien à faire, personne ne l'écoutait, les américains avec tout ce bruit se firent repérer par les soldats japonais, le groupe de cinquante soldat avait communiqué l'emplacement des américains à d'autre escouades japonaises. Un capitaine japonais donna l'ordre d'ouvrir le feu par surprise sur les américains, ils avaient encerclé tout le périmètre pour leur tendre un piège, les américains sous le choc se firent décimer les uns après les autres...

Certains essayaient de fuir, d'autre essayaient de lutter, mais rien à faire, les japonais leur était supérieurs en nombre et en force. Au milieu de tout ce pugilat, Thomas et son groupe s'enfoncèrent dans la forêt en essayant désespérément de semer les japonais. Amélie était en pleurs, des bras, des corps, des cerveaux, des sang volèrent à tout va, Biggs attrapa Anderson qui essaya de lutter,

- GIL !! ON PEUT PAS LUTTER ! TIRE TOI BORDEL ! Hurla Biggs sur son partenaire qui était concentré.

- JE SUIS UN HÉROS ! Lui répondit Gil Anderson en rigolant et en tirant sur les japonais.

Biggs insista mais James Harrisson et Nordi Watson arrivèrent pour ramener Biggs à leur groupe, Gil resta la mais ne tua aucun japonais. Injustement son réservoir s'épuisa et quand un soldat s'approcha, il leva les mains pour se rendre, Biggs qui observa la scène de loin retint son souffle. Le soldat japonais, le coeur emplit d'une haine injustifiée tira à quatre reprises sur le soldat désarmé, une situation si injuste, que Biggs aurait pu hurler, si sa peur ne l'avait pas empêché de le faire.

Thomas et son groupe, apparement les derniers survivants de ce piège, se cachèrent loin, tandis qu'ils entendaient au loin les coups de feu des japonais sur les cadavres de leurs défunts camarades.

Amélie qui se tenait auprès de Thomas ne pu s'empêcher de vomir, et pleurer, elle avait imaginé toute les horreurs, mais personne n'est vraiment prêt à affronter un tel obstacle...

À suivre...

Deux coeurs une GuerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant