Les seigneurs de Malte Tome 2

32. Iris

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This year's love
Jasmine Thompson
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—Iris...

Une légère caresse s'appose sur la peau de mon bras alors que j'émerge doucement sans ouvrir les yeux.

—Chérie, reveille-toi. Nous sommes arrivés, me souffle Alessandro.

J'ouvre doucement les yeux et bats des paupières plusieurs fois pour constater la réalité. Mon corps est un peu engourdi mais je suis bien reposée.

—Ça va ? Me demande mon beau brun d'une voix douce.

Voir son visage au réveil est toujours exquis. Il porte un pull gris et ses longs cheveux sont déversés sur ses épaules. Je prends le temps de contempler son visage et d'en sceller chaque centimètre dans mon esprit. J'ai l'impression que le temps s'est légèrement ralenti.

—Pourquoi me regardes-tu ainsi ?

—Parce que tu es magnifique, lui dis-je.

Il me sourit et se penche pour m'embrasser.

—Aller la belle au bois dormant. Il est temps de descendre de l'avion maintenant.

—J'avais presque oublié que nous étions dans un avion.

—Ma beauté te fait perdre le sens des lieux. Je sais chérie, dit-il fièrement.

Je souris face son arrogance totalement craquante et me lève enfin.

***

Après avoir passé une bonne partie de la journée dans le désert d'Agafay, nous sommes en route pour retrouver le calme et la sérénité de notre hôtel. Nous avons besoin de nous rafraîchir avant le dîner. Je n'aurais jamais pensé que Alessandro m'emmènerait à Marrakech. Je n'ai jamais pensé à venir ici et pourtant j'en suis tombé amoureuse en deux jours seulement. La chaleur, la culture marocaine, la nourriture, l'accueil chaleureux des gens, etc... Tout me plaît dans ce pays. Je suis à un endroit qui ne ressemble à rien que je connais et faire cette expérience avec l'homme que j'aime est tout simplement inestimable. J'ai l'impression d'être dans un tout autre univers.

Nous entrons dans le grand hall de l'hôtel, ma main dans la sienne alors qu'il mène la marche. Nous saluons chaleureusement le personnel avant de monter dans l'ascenseur.

Alessandro se tourne vers moi et m'examine du regard. Je le regarde alors, intriguée.

—Est-ce que ça va ?

—Oui Alessandro, je vais bien. Tu m'as posé cette question une centaine de fois.

J'étouffe un sourire.

—Sois donc prête pour une autre centaine d'ici ce soir, ajoute-t-il. Je veux être sûr que ça va. Il fait très chaud ici.

Je m'approche de lui et lui fais signe de baisser légèrement la tête pour que je dépose un baiser sur sa joue barbue.

—Je me porte très bien mon chéri, dis-je en souriant. J'adore cet endroit.

—C'est normal, je suis génial.

Un jeu d'épaule suit sa phrase mais je vois bien qu'il est flatté.