Samedi 10 Juin 2017

38 3 3
                                    

Un réveil en douceur. C'est ce que j'aurais voulu mais malheureusement ce ne fut pas le cas. J'aurais aimé me réveiller dans mon lit, découvrant que tout ce qui s'était passé la veille n'avait était qu'un cauchemar parmi tant d'autres.

Le froid avait endoloris chacun de mes membres. Ce qui me réveilla fut la douleur, j'avais mal partout. Ma jambe droite, mes côtes, mon épaule, mon visage, tout mes muscles étaient en feu. Malgré ça je décidais de me lever.

J'étais allongé à même le sol dans le petit parc de Beacon Hills. Je récupéré mon sac qui m'avait servi d'oreiller et me dirigeait vers le lycée. Il était ouvert le samedi matin pour les élèves qui voulaient révisé pour les examens de fin d'année. Un avantage que nous n'avions pas en Angleterre.

Je marchais lentement et boité, tenant mon sac de la main gauche pour évité de tirer sur mon bras droit et fragilisé mon épaule encore plus. Mes vêtements étaient sale sans que ce ne soit choquant.

En arrivant devant le lycée je passé devant le muret ou fumaient des élèves et baissais la tête. J'espérais de tout coeur ne voir personne que je connaissais.

J'entrais dans les toilettes et me regarder dans le miroir. J'étais pitoyable. Des cernes entourés mes yeux, ma lèvre du bas était ouverte. Un gros bleu avait gonflé ma joue. Je n'osais imaginé mon corps. La colère s'empara de moi, je tremblais de rage. Les larmes me montaient aux yeux. Je serrais le lavabo avec mes mains faisant blanchir mes doigts.

Quelqu'un entra je me redressai. N'osant pas levé la tête pour regarder qui c'était je sortis toujours tremblant. Ou allais je allé ? J'étais seul ! Qu'allais je faire ? Je n'avais pas d'argent, ni de téléphone. Je retourné au parc, la journée allé être longue. Je boité toujours, mes côtes m'empêchait de trop bouger.

M'asseyant sur une des balançoires je fermais les yeux. Je souffrais, intérieurement c'était le bordel et extérieurement c'était douloureux. Je serrais les dents et les poings.

Vers midi des enfants entrèrent dans le parc et l'un d'eux s'approcha de moi.

* Je peut faire de la balançoire s'il vous plaît ?

Je me levais et lui souriait. Laisse le faire de la balançoire c'est rien tu pourras t'asseoir après Newt. Me dis-je en lui laissant la place. Il s'assit sur la balançoire et attendit en me regardant.

* Tu veux bien me pousser monsieur ?

Je fermais les yeux et soufflait un coup. Il n'était pas chiant celui là. Je me mis derrière lui et le poussait gentiment. Il ne dit rien pendant un moment puis se leva et me regarda.

* C'est pas comme ça monsieur.

Je posais mes mains sur mes hanches et le regardais incrédule. Il s'assit et poussa sur ses jambes pour ce pousser. Quand il fut bien élancer il se mit à rire.

* Pousse moi monsieur !

Je le poussais à nouveau le faisant ralentir au passage de peur qu'il ne se fasse mal en tombant. J'avais déjà assez de problème comme ça, je ne voulais pas emmenez ce petit à l'hôpital où avoir ces parents sur le dos. Il descendit et croisa les bras en boudant.

* Tu le fais pas bien monsieur !

Ce gamin commençait sérieusement à me taper sur les nerfs. Je froncé les sourcils et m'accroupis en face de lui. La douleur se répandit dans toute ma jambe et mes côtes. Par conséquent j'eus du mal à me relevé après.

* Tu as intérêt à vite quitté ce parc avant que monsieur ne s'énerve et ne vienne mangé tout tes jouets. Est ce que tu as bien compris ? Dis-je d'une voix ferme mais calme.

I'll dry your tearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant