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Une fois arrivé devant le commissariat, je rangeai mon shake dans le sac et poussai la porte. 

Des gens attendaient dans le hall assis à des chaises toutes reliées entre elles. A gauche se trouvait un bureau avec une jeune secrétaire qui discutait avec un policier qui la draguait ouvertement. Soit elle faisait semblant de ne pas le remarquer soit elle était vraiment aveugle. 

Je vis parmi ceux qui attendaient certains qui levaient les yeux au ciel, probablement ennuyés par la scène qui se déroulait devant eux. J'allais leur accorder un moment de répit. 

- Excusez-moi... 

Le policier arrêta de parler et la secrétaire se tourna vers moi. 

- Oui ? 

- J'ai rendez-vous, enfin je crois, avec quelqu'un. 

- Ah ? Votre nom ? 

- Jeon Jungkook. 

- Je ne vous trouve pas sur la liste... Vous savez avec qui vous avez rendez-vous ? 

- Je ne sais pas... Je suis supposé suivre un entrainement avec quelqu'un... 

- Laisse Pamela, il est avec moi. 

Un homme surgit de nulle part et interrompit notre discussion pour mon plus grand bonheur. 

Il était grand, brun et portait l'uniforme bleu foncé que Brigitte portait. Sa voix était suave mais autoritaire. 

- Jungkook, c'est ça ? Tu es prêt ? 

Ça voulait dire quoi, ça ? Je devais m'attendre au pire ? 

Je hochai la tête en soutenant son regard. Il sourit puis m'intima de le suivre. 

Il alluma la lumière et la salle de sport s'éclaira. 

- Je te présente notre salle de sport spécialisée. C'est ici qu'on aura rendez-vous maintenant. 

- Ouah, elle est remplie de matériel dernier cri ! Et vous en avez un paquet ! 

- Eh bien, t'as l'air plein d'énergie. C'est bien, tu vas en avoir besoin. Alors Jungkook, je m'appelle John. Je serai ton coach de self défense pendant le temps où tu t'entraineras. 

Il avait croisé les bras et me regardait. 

Je hochai la tête encore. 

Tout à coup, je le vis se jeter sur moi et je me sentis projeté contre le sol avec force. Je gémis de douleur. 

- Règle numéro 1, ne jamais baisser sa garde. 

J'essayai de me relever. Je reçus un coup de poing dans l'estomac. 

- Règle numéro 2, ne jamais quitter son adversaire des yeux. Qui sait ce qu'il pourrait t'arriver. 

L'entrainement avait déjà commencé sans qu'il ne sonne le coup d'envoi. 

- Bah alors, tu voulais que je te prévienne ? Ton adversaire ne te dira jamais quand il t'attaquera. Élémentaire, mon cher Watson. 

Brigitte et lui étaient fans de fiction policière ou quoi ? 

Je tentai de me redresser et titubai avant d'y parvenir. 

- Et si tu essayais d'attaquer pour changer ? Montre-moi ce que tu vaux. 

Je refermai mes poings et me jetai sur lui à mon tour. 

A la fin de la journée, j'étais allongé sur le sol de la salle de sport, incapable de seulement remuer un doigt. Je me sentais épuisé. John avait continué de me frapper et d'éviter mes coups pendant des heures. 

PsychoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant