Trinité Vampirique (MXTX MULTIVERSE)

ARC I - Chapitre V - Le Corbeau et son Calice. Fin ARC I

(Attention, lemon !)

La nuit peignait le ciel de ses magnifiques couleurs. La luxueuse chambre que WangJi avait prit pour la nuit était baignée dans la pénombre. La faible lueur orangée des bougies qui avaient été disposées par ci par là offrait une agréable, une magnifique ambiance tamisée.

D'un geste gracile, WangJi enleva les multiples bijoux d'argent qui ornait sa coiffure. Ses mèches sombres retombèrent, avec une certaine sensualité, dans son dos musclé. La lumière chaude et douce des bougies se reflétaient sur le métal pur, argenté. Hanguang-Jun s'assit en position de méditation pour se préparer à dormir. Encore vêtu des longs hanfu blancs de son Clan, il ferma ses yeux dorés et entra dans un état de méditation.

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Le vent souffla. Fort. Les fins rideaux colorés qui décoraient la chambre flottaient avec volupté dans l'air froid de la brise. Nombre de bougie s'éteignirent, laissant derrière elles une faible volute sombre ainsi qu'un parfum entêtant, parfois doux. Les portes de l'auberge, autrefois closes, s'ouvrirent dans un grincement sinistre. Les lampions de papier, éclairés par de superbes bougies éclairaient le hall de l'auberge d'une faible lumière diaphane. Les talismans de bois, décorés de rubans rouges, s'entrechoquaient dans un bruit mat, le cliquetis du métal sonnait presque suave à côté du sifflement perçant du vent. Les lampions s'agitaient férocement. Dans l'entrebâillement des portes grandes ouvertes se dessina une forme, une forme sombre. Une ombre.

Une ombre d'une silhouette à la taille d'une finesse divine, presque féerique. L'image d'une flûte se dessina dans la main de l'ombre. Vêtue de noir, la silhouette marchait avec grâce, sensualité jusqu'à arriver devant un escalier de bois sombre. La silhouette mit un pied sur la première marche, en gravissant les marches dans une alanguissante démarche féline, souple et voluptueuse. Comme un prédateur qui venait récupérer ses proies.

Les reflets argentés de la lune éclairaient le cuir sombre de ses longs hanfu serrés à ses délicats poignets, à sa taille mince et son infinie chevelure d'ébène qui coulait dans son dos, à la cambrure parfaite, enivrante, avec délice. Sa main droite, aux fines veines saillantes, se reposa dans le creux exquis de son dos, se reposant à quelques centimètres de son ravissant séant généreux et fondant en main. Même si son visage était plongé dans les plus profondes ténèbres, on pouvait aisément deviner de qui il s'agissait.

Ses pas raisonnaient comme une menace, ses hanches d'une générosité obsédante se balançaient avec suavité sous la houle délicieuse de ses membres. L'ombre de la silhouette se dessina sur la porte close de la chambre de Lan WangJi. Ses mains opalines, fines, se posèrent sur la serrure, l'éclat carmin de ses séduisants iris fit fondre le métal de la serrure. Ainsi, il put entrer. Le regard rougeoyant de Wei Wuxian se posa sur le corps massif, musclé de Lan WangJi. Son visage fermé restait d'une beauté presque divine. Les doigts du Patriarche de Yiling, resplendissant de beauté, d'une beauté aussi maléfique que magnifique, se serrèrent autour de sa flûte noire.

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Lan Zhan sentit un frisson lui parcourir le dos. Il avait déjà senti ce parfum de rose sombre quelque part, déjà eu ce tressaillement. En rouvrant ses yeux à l'éclat doré, la stupeur le fit écarquiller les yeux. C'était... Wei Ying ? Des perles salées vinrent embrumer ses iris, ses lèvres roses se fendirent joliment. Ce n'était pas un rêve ? C'était lui ?

- Wei Ying ?

Une voix suave, ronronnante, lui répondit.

- Lan Zhan, tu te souviens de moi ? J'en suis flatté.

Les lèvres suaves, douces de son Wei s'esquissèrent en un malicieux sourire, délicieux sourire. Le Lan eut tant de mal à y croire. Il soupira de soulagement en sentant la main fine et délicate de Wei Ying caresser la ligne de sa machoire. Mais, ses doigts féeriques étaient glacés. Toute sa peau de lys était froide. WangJi cilla, la stupéfaction tordit ses traits séduisants lorsque son regard doré et empli de larmes croisa celui carmin et vengeur, charmeur, de son Wei. D'une voix blanche, le Lan demanda.