Comme un besoin de toi.

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Ce soir-là, lorsque Steve était rentré avec Bucky à son appartement, revenant tout juste de Bucarest où il l'avait trouvé avant de réussir à ranger Tony de son côté et à prouver son innocence, il avait su que ce qu'ils avaient vécus des années aup...

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Ce soir-là, lorsque Steve était rentré avec Bucky à son appartement, revenant tout juste de Bucarest où il l'avait trouvé avant de réussir à ranger Tony de son côté et à prouver son innocence, il avait su que ce qu'ils avaient vécus des années auparavant n'avait pas changé.

Ils s'étaient endormis dans les bras l'un de l'autre cette nuit-là, la première dans un vrai lit pour le brun depuis très longtemps, Steve le berçant comme lui l'avait fait tant de fois des décennies en arrière quand son corps n'était encore qu'une petite chose toute fragile.


Lorsque le blondinet de Brooklyn se réveilla le lendemain matin, comme à son habitude aux alentours de six heures trente, le brun à ses côtés dormait toujours pour son plus grand bonheur. Alors, ne voulant pas le réveiller pour le laisser profiter encore quelques instants du sommeil, il lui offrit un baiser sur le front après avoir passé une douce main dans ses cheveux en bataille afin de les enlever de son visage et se leva pour aller préparer le petit déjeuner.

Il se mit rapidement aux fourneaux, sortant quelques œufs pour faire une omelette ainsi qu'un reste de pâte à pancake datant de la veille au matin, et il entendit un grincement de lit puis de porte, signe que le brun se réveillait.

Seulement lorsqu'il arriva dans la cuisine auprès de Steve, il rassemblait plus à quelqu'un ayant fait une nuit blanche plutôt qu'une sieste de près de huit heures.

Steve- Bien dormi ? Demanda-t-il doucement en se tournant vers le second super soldat portant d'immenses cernes, avec un doux sourire.

Mais ce dernier ne répondit rien et se contenta d'approcher de son meilleur ami, ou qu'importe comment ils se considéraient au vingt-et-unième siècle, pour se glisser dans ses bras en glissant sa tête dans son cou, humant son odeur et se cachant de la lumière émanant de la fenêtre à côtés d'eux.

Ses pieds touchant à présent à peine le sol, le blond plaça ses mains dans le bas de son dos, lâchant au passage la cuillère qu'il tenait, et les descendit lentement pour venir agripper ses fesses et le ramener à lui, ayant pour effet de lui faire enrouler ses jambes autour de sa taille.

Il finit rapidement sa préparation avant de l'enlever de la plaque chaude pour la laisser refroidir, pensant bien sûr à couper le gaz, et plaça ensuite ses mains autour du corps du brun, de son brun, pour le serrer contre lui.

Il sentit dans son cou sa respiration calme, le faisant frissonner, et il comprit qu'il s'était rendormi.

Steve se rendit alors sur son canapé et s'installa confortablement en veillant à ne pas réveiller son acolyte de toujours, puis lui caressa doucement les cheveux et la nuque, restant ainsi peut-être une bonne demi-heure sans jamais se lasser, avant que l'homme aux yeux d'acier ne se réveille.


Bucky- Désolé. Dit-il la voix rauque, faisant vibrer la cage thoracique du blond.

Steve- Tu sais très bien que ça ne m'a pas dérangé. Sourit-il en lui caressant la joue.

Comme par automatisme même si toutes les années auraient pu enlever cette habitude, le brun se pencha vers son ami de toujours et l'embrassa avant de rapidement se rendre compte de sa bêtise et de se reculer.

De moins c'est ce qu'il tenta de faire, car à l'instant où il voulut s'éloigner, il sentit le bras musclé de Steve dans son dos le ramener à lui pour prolonger ce baiser, goûtant chacun à ces lèvres qui leur avaient tant manqué.

À bout de souffle ils se séparèrent pour poser leur front l'un contre l'autre en souriant.

Steve- Tu as bien dormi ? Demanda-t-il en caressant sa joue.

Bucky- Super bien. Comme si on était de nouveau dans les années 40.


Ils se levèrent finalement pour aller petit-déjeuner, le repas préparé par Steve étant déjà froid même si cela n'avait plus d'importance, rien ne pouvant gâcher leur bonne humeur à cet instant.

Une fois installés, un silence reposant s'introduisit dans la pièce et le blondinet se leva pour allumer son tourne-disque et y placer un 45 tours du début du vingtième siècle, faisant sourire le brun qui reconnu rapidement cette chanson sur laquelle il avait appris à faire danser son petit-ami.


Steve- Dis-moi, ça va ? Demanda-t-il soudainement en relevant la tête vers son petit-ami en lui attrapant doucement la main pour la caresser de son pouce.

Bucky- Oui. Répondit-il avec un grand sourire en serrant la main du gringalet de Brooklyn dans la sienne avant de l'attirer à lui pour l'embrasser.

Steve- Qu'est-ce qu'il y a ? Fit-il avec un grand sourire que le brun lui avait transmis, se demandant pourquoi il souriait autant soudainement, le connaissant seulement gris et refermé depuis la période sombre.

Bucky- C'est juste que, c'est la première fois depuis longtemps que je le dis en le pensant sincèrement.

À cet instant, une larme de joie coula sur la joue de Bucky et ce dernier se leva précipitamment pour se réfugier dans les bras de son blond, se réfugiant une fois de plus dans son cou. Il avait l'impression d'être redevenu un enfant à cet instant précis mais il s'en fichait, tout ce qui comptait pour lui était qu'il se trouvait aux côtés de son éternel premier amour.

Le blond le serra fort dans ses bras, lui disant à quel point il était fier et heureux pour lui, lui caressant ses longs cheveux qu'il aimait tant tout en lui offrant une multitude de baisers, laissant lui aussi en silence couler une larme de joie, vite essuyée par James, heureux de l'avoir enfin retrouvé après toutes ces années à le chercher en vain à travers le monde.

La tour Avengers.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant