Nuage fleuri (Tome 1) [terminé]

Chapitre 4 / Masa, la franche

Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, en tout cas, moi oui.

PS : Le média est un fanart que la talentueuse Kamui-chaan m'a gentiment fait.

Bonne lecture !

En ouvrant les yeux, la noiraude aux yeux bordeaux observa le plafond de la pièce avant de se lever. Elle alla se changer dans la salle de bain et s'observa ensuite dans le miroir.
Elle portait une robe qui couvrait le plus de peau possible, comme toujours, et elle s'affaira ensuite à cacher ses yeux.

~ Voilà, c'est parfait. Personne n'aura peur de moi.

Elle retourna dans la pièce principale de son petit studio pour y manger. Ensuite, elle alla défaire les draps de son lit avant de le redresser pour en faire un canapé, histoire d'avoir plus de place dans la pièce.
Elle s'occupa avec soin de ses quelques plantes avant de partir en jetant un dernier coup d'œil à la pièce. Voyant que tout était bon, elle sortit après avoir mis ses ballerines noires.

*****

La jeune femme s'était rendue à la librairie, voulant s'acheter quelques livres.
Les quelques personnes présentent la reconnurent facilement, au vu de sa longue robe, de ses cheveux noirauds ainsi que ses yeux bordeaux. D'ailleurs, les gens la surnommaient Masa, ce qui voulait dire « franche », dans une autre langue. Personne ne connaissait son vrai prénom, et elle se présentait toujours comme étant Historia Masa, aussi.

Après acheté quelques livres, Masa retourna chez elle les déposer. Elle alla ensuite errer à travers la ville, profitant de l'air encore supportable et aussi observer certaines danseuses en plein show un peu partout.
Elles attiraient les foules pour leurs talents et par leur beauté.

~ Est-ce que j'oserais danser, un jour ? J'aimerais bien mais... Je ferais peut-être fuir les gens, avec mes yeux.

- Hé ! Mais c'est Masa !

En entendant cette voix, la concernée se figea et se tourna vers la jeune femme, âgée de 15 ans, qui venait de parler. Elle était plus belle que Masa, selon cette dernière. Cependant, en dehors de ça, c'était une vraie pimbêche.

- ... Fuyu.
- Tu ne veux toujours pas partir d'ici ? Les gens ont peur de toi, pourtant tu restes. Ah, j'oubliais, où que tu irais, les gens auraient peur de toi.

Masa ne dit rien, habituée à ses paroles.

- Allons, où est passée ta franchise ?
- Dans ton cul. répondit-elle, surprenant Fuyu.

Rapidement, elle piqua la mouche.

- Répète un peu, pour voir !
- Tu m'as posé une question, je t'ai répondu. Si tu n'as pas bien entendu, ça veut dire que t'es bouchée. Tu devrais aller faire un tour chez le médecin, alors. Histoire qu'il te coupe au moins ta sale langue de vipère.

Masa avait parlé sur un ton des plus détaché et partit, mais Fuyu, furieuse, lui attrapa le bras sans ménagement.
La benjamine, surprise, sursauta et tourna la tête avant de se figer en voyant la paire de ciseaux qu'elle avait dans sa main de libre.

- Lâche-moi, abrutie ! s'exclama Masa.
- T'as cru !? Te fiche pas de moi !

En voyant que Fuyu voulut lui couper les cheveux, Masa lui donna un coup de pied dans le ventre. Elle la lâcha donc et recula en se pliant en deux avant de cracher un peu de sang.