- Je vois. Déclara Elrond. Sa femme se précipita vers leur fils pour le prendre dans ses bras.
- Elladan je suis tellement désolée mon chéri, nous n'avions pas conscience de ta peine.
- C’est moi qui suis désolé mère.
- Mon frère a mal agit mais….au fond de moi je pense que c’est une bonne chose.
- En effet je le pense aussi, nous avons laissé trop de place à la peur. Ma nature prudente d’elfe m’a poussé à voir le danger partout. J’en suis désolé. Mais roi Thranduil bien que vous m’aillez expliqué les raisons de votre premier mariage je ne peux donner m’a bénédiction. Tu le comprendra un jour ma fille. Ajouta Elrond. Luhtisse lâcha la main de Thranduil pour s’avancer vers son père. Non cela n’allait pas ce passer ainsi. Ses yeux de proies qu’avait connu son père s’étaient maintenant transformés en une détermination sans faille.
- Père ! Pensez-vous réellement mieux connaître mes envies et mes désirs que moi ? Je vous dois tout et jamais je ne voudrais faire quelque chose qui vous blesse mais père je vous en conjure….si vous m’aimez réellement laissez moi construire ma vie avec lui. Vous avez fait de moi un esprit libre. Un esprit qui ne s’encombre pas des préjugés, qui à soif d’apprendre tout les jours de sa vie. Et je crois que j’ai appris quelque chose d’inébrenlable. L’amour est une force à laquelle on ne peu résister, à laquelle on ne peu que s’abandonner. C’est ce qui la rend si précieuse. C’est ce qui lui donne toute sa beauté. Laissez moi m’y abandonner. Elrond regarda sa fille.
- Vous vous êtes déjà liés n’est-ce pas ?
- En effet. Il s’avança vers Luhtisse avant de prendre son visage entre ses mains.
- Dans ce cas je ne peux m’y opposer, tu n’as pas choisis un chemin facile ma fille.
- Peut être mais c’est celui qui a la plus belle vue. Déclara franchement l’elfine. Elrond lâcha un léger rire.
- Ca m’en a tout l’air. Il déposa un baiser sur son front. Faits moi seulement la promesse de faire attention, la sagesse est un don.
- Bien, je vous le promets.
Luhtisse et Thranduil étaient partis quelques jours plus tard. Après tous ses secrets dévoilés sa famille et elle sentirent une paix réconfortante grandir dans leurs vies et même si ils s’avaient que bon nombres de combats seront encore à venir, ils les affronteraient ensemble.
Alors qu’ils n’était plus qu’à quelques minutes de la cité des elfes sylvains Thranduil remarqua que Luhtisse serrait plus que nécéssaire les rennes de son cheval. A dos de sa propre monture le roi s’approcha d’elle.
- Que vous arrive- t-il ?
- Ce n’est rien….je suis juste quelque peu anxieuse. La dernière fois que j’ai vu vos sujets je venais de révéler ma véritable identité et juste après je me suis enfuite sans rien dire à personne.
- Je comprends mais je vous promets que tout se passera bien. Et je compte bien vous présenter officiellement à mon peuple à notre arrivée. Bien que quelques'un d’entre eux semblent déjà être au courant pour nous.
- Legolas ?
- En effet mais ce n’est pas le seul. Il la regarda. Et avant que vous ne posiez la question, Legolas ne s’oppose nullement à tous cela, je dirai même qu’il s’en réjouit.
Quand on vous regarde on ne peut que se rendre compte du don que les valars nous ont laissé.- Je ne sais pas si c’est un don mais maintenant j’ai conscience que ce n’est pas une malédiction.
Thranduil lui adressa un sourire bienveillant. Une trenteine de minutes plus tard ils arrivèrent finalement aux portes de la cité des elfes sylvestres. A leur arrivée de nombreux elfes sortirent pour les accueillir. Luhtisse ne sut que faire devant tous ses regards braqués sur elle. Lentement Legolas apparut dans la foule et se dirigea vers son père et l’elfine. Il s’arrêta devant eux avant de sourir à son père.- Bon retour père.
- Merci mon fils.
Il se tourna ensuite vers Luhtisse. Il la scruta du regard. Le temps sembla pendant un instant suspendu. Tous les yeux étaient braqués sur elle. Que ce passait-il ? Ils la rejettaient ? Ils ne voulaient plus d’elle ici ? Comment avait-elle pu être assez idiote pour espérer un bon accueil ?Tout à coup, comme pour contredire ses pensées, lentement les uns après les autres ils s’inclinèrent. Bientôt toute la foule s’abaissa en signe de respect. N’y comprenant rien Luhtisse interrogea du regard Thranduil mais celui-ci s’inclina également devant elle. Mais que ce passait-il ? Dans un ultime espoir de réponse elle se tourna vers Legolas.
- Que ce passe t-il Legolas ?
- Dame Luthisse, fille d'Elrond ! Nous, les elfes des bois, gardiens des forêts, avont reçu comme mission de veiller sur la nature et vous en êtes l'incarnation. Le peuple des changelins n'a que trop versé de sang. Alors nous vous jurons tous fidélité et nous vous faisons le serment de vous protéger au péril de nos vies. Il s’agenouilla devant elle. Nos armes sont votre, Luhtisse enchanterresse des elfes sylvestres.
Après quelques secondes de silence des larmes se mirent à couler sur les joues de l’elfine. Le roi s’avança alors vers elle pour lui prendre la main. Inquiet il plaça l’une des siennes sur son visage pour le tourner vers lui. Il fut rassuré lor squ’il aperçu son sourire. Sans un mot elle se jeta dans ses bras. Doucement il lui releva la tête pour l’embrasser. Lorsqu’il reprirent leurs souffles Thranduil colla son front au siens.
- Je suis si heureuse….j’avais si peur…mais voir votre peuple m’accepter en tant que changeline, vous ne pouviez pas me faire plus grand cadeau.
- Mais vous n’êtes pas seulement acceptée en tant que changeline.
- Comment ça ?
- Mon peuple vous a accepté en tant que reine.
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Changeline
FanfictionDe nombreuses légendes ont parcouru la Terre du milieu, des plus noires au plus enchanteresses, faisant basculer entre rêves et réalité ses habitants. L'une d'elles parle des changelins. Ces êtres bénis des Valars au destin tragique oublié depuis de...