pdv Melyssa.
Toulouse, 18:05.Oli déposait la trottinette électrique contre un arbre et s'approchait de moi.
Il me fit un sourire, sourire que je lui rendis, et me fit signe de la tête de le suivre.Je marchais à ses côtés et admirais la vue sur la Garonne. On ne parlait pas. Je n'osais pas à vrai dire, et je crois que lui non plus.
Je m'avançais vers le bord et m'asseyais sur le sol, en silence, laissant seul les oiseaux comblaient ce bruit sourd. Je vis Oli s'asseoir à mes côtés.
Après de longs instants à observer la Garonne avec admiration, je sentais un regard posé sur moi.
Je tournais ma tête vers Oli qui détournait vite son regard quand le mien le croisait.
Je riais doucement.Moi: Arrête de me regarder comme ça. C'est très malaisant.
Il riait.
Oli: J'peux pas m'y en empêcher.
Je sentais mes joues devenir rouges.
Moi: T'as plus l'air de me détester.
Oli: C'est vrai. Et toi non plus.
Moi en riant: Moi c'est pas pareil! Je te détestais parce que tu me détestais alors que tu me connaissais pas.
Oli: Je ne te connais pas tant que ça en soit.
Moi: Bien sur que si.
Il haussa les sourcils et me lança un regard interrogateur.
Moi: Juste d'une autre manière.
Il me connaissait plus qu'il pouvait y penser.
En lui donnant mon corps, il avait tout apprit de moi. Il se mit à regarder la Garonne de nouveau pendant que je contemplais chaque parcelle de son visage. Il était si beau.??: Oh! Oli! Salut, on peut prendre une photo?
Oli et moi nous retournions et vit une jeune fille, sûrement âgée de 12 ans, s'approchait de nous.
Oli en se levant: Salut, bien sûr.
Je restais assise, attendant que la fille parte, pendant qu'Oli et celle-ci discutait pendant quelques instants.
Je fus même surprise qu'elle n'ait pas fait de réflexions par rapport au fait qu'Oli traînait avec une fille même si cela est normal, j'imaginais les fans plus irrespectueux.Après quelques minutes, j'entendais la fille partir et sentis une main se posait sur mon épaule.
Je me retournais et vis Oli.Oli: On rentre?
Moi: Oui, on sera seuls comme ça.
Il riait pendant que je me levais.
Je marchais à ses côtés jusqu'à l'arbre auquel Oli avait déposé la trottinette quand je sentis son bras se posait sur mes épaules.
Je souriais.Moi en lui chuchotant: T'as pas peur qu'on finisse sur les réseaux?
Il riait légèrement et s'approchait de mon oreille.
Oli: Pas vraiment. J'assume tout.
Je lui souriais une nouvelle fois.
Je me sentais drôlement bien ici. Avec lui.Toulouse, 18:45.
Oli venait de me déposer en bas de chez moi.
Oli: Je t'aurais bien ramener manger au restaurant mais Flo risque de se douter de quelque chose après.
Je souriais tristement.
Certes, j'aimais le fait qu'on se voit en cachette mais je n'aimais pas le fait qu'il ne veuille pas se montrer en publique avec moi, du moins avec ses amis.
J'avais cette impression qu'il avait honte de moi.
Peut-être que c'était réellement ça?
