{11} Platonique Chuuya-Sigma-Kunikida et Soukoku

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Ce one-shot se déroule après l'arc des anges déchus et ignore totalement les scans grâce au pouvoir du déni. Ici, Sigma a rejoint l'ADA et Nikolai... Bah je sais pas vraiment ce qu'il fait mais il est pas en prison. Sur ce, bonne lecture.

Ps: Vous remarquez l'absence de TW qui vous garantit enfin autre chose que de l'angst et du hurt/comfort.

Le café Uzumaki se situait en dessous de l'agence des détectives armés. Il était apprécié pour son calme et son café délicieux, le meilleur de tout Yokohama. Les détectives eux-mêmes avait l'habitude de s'y rendre. Mais ce jour là, un mafieux y était également, en compagnie de deux membres des détectives armés.

- Je n'en reviens que tu puisses supporter cet abrutis toute la journée. Rien que de le voir au travail c'est l'horreur, dit un homme au cheveux blonds.

Un autre homme, roux celui-ci, soupira.

- Même moi je n'en reviens pas. Je me demande parfois comment je fais.

Un troisième homme rit doucement.

- On voit que vous n'étiez pas en prison avec nous. J'ai dû supporter Dazai ET Nikolai. Dazai m'a même obligé à danser un jour.

- À danser? s'exclama Chuuya. Je vais finir par croire qu'il me trompe.

- Tu es aussi dramatique que lui en fait, fit remarquer Kunikida.

Sigma rit à nouveau.

- C'est parce qu'il le fréquente trop.

- Gnagnagna, bougonna Chuuya en croisant les bras. Pas de ma faute s'il a une mauvaise influence sur moi.

- Je vis avec Niko et il a pas de mauvaise influence sur moi pourtant, dit Sigma.

- Bien sûr que si! Tu ris beaucoup plus depuis que vous avez emménagé ensemble.

Sigma rougit et cacha son visage ses mains.

Kunikida prit une gorgée de son café.

- Toujours est-il que vous méritez une médaille pour supporter ses deux énergumènes.

- Quand Dazai était dans la mafia il m'emmenait à la salle d'arcade pour m'empêcher de faire le boulot.

- Maintenant il essaie de donner sa paperasse à Atsushi et à Sigma pour ne pas la faire.

Sigma gémit exagérément.

- C'est la malédiction des nouveaux membres.

- Il n'essaie pas avec Kyoka pourtant, releva Chuuya.

- Parce que Koyo le tuerait, dit Sigma.

- N'est-ce pas ce qu'il veut? demanda Kunikida.

- Je suis le seul qui peut le tuer, répondit Chuuya.

- Hé bien tu devrais te dépêcher parce que même en prison il essayait de se suicider.

- Ne m'en parle pas. As-tu déjà dû sauter dans une rivière en janvier? Et ce connard chopait une hypothermie! Qui devait s'occuper de lui? Son partenaire évidemment!

- Il est déjà tombé en hypothermie depuis qu'il travaille ici. Il a refusé de se faire soigner et a insisté pour continuer à travailler ou du moins à faire semblant. Ranpo a dû le forcer à aller voir Yosano.

- Il pourrait avoir un cancer il dirait quand même qu'il va bien, rajouta Sigma.

- Quel abruti vraiment. Ce batard finira par mourir s'il continue à s'occuper si peu de sa santé.

- Tu as beau dire que tu le détestes, ça se voit que tu tiens à lui Chuuya, sourit Sigma.

- N'est-ce pas le cas pour tout le monde? Même si il est paresseux et ennuyeux, il reste l'un des notre, dit Kunikida.

- Aww~ Je suis touché Kunikida.

Tous se retournèrent pour voir un Dazai souriant, qui, au vu de ses cheveux emmêlés, venait de se réveiller.

Dazai leur sourit avant de s'installer aux côtés de Chuuya.

- Je savais pas que vous teniez autant à moi~

- Écoute-moi bien gaspilleur inutile de bandages, commença Kunikida.

- Bien sûr qu'on tient à toi, l'interrompit Sigma.

- Qu...

- Même si ça m'énerve de le dire, l'autre bicolore a raison. Je t'aime.

Kunikida soupira.

- Malheureusement, ils disent la vérité.

- Aww~ Vous êtes adorables.

Bien que les paroles de Dazai semblaient indiquer qu'il n'était pas troublé du tout, son léger rougissement au niveau du visage le trahissait.

- T'es géné, le taquina Chuuya.

- Non.

- Si. T'es embarrassé, renchérit Sigma.

- Kunikida, défend-moi!

- Ils ont raison.

- Trahison! s'exclama Osamu en se levant. Disgrâce! 

Il commença à marcher vers la sortie mais s'arrêta et se retourna.

- En fait Sigma, Nikolai t'attend dehors.

Et sur ces mots, le brun partit.

Sigma se leva à son tour.
- Hé bien on dirait que j'ai, moi aussi, un petit ami qui demande mon attention.

Chuuya se leva.

- Je vais partir aussi, j'ai des rapports à remplir. C'était sympa de parler avec vous.

- Faudra se revoir un jour, ajouta Sigma.

- Quand vous voulez, dit Kunikida. J'ai pas encore épuisé mon lot de plaintes à propos de l'autre idiot bandé.

- Moi non plus, dirent les deux autres d'une voix.

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