After 5: Epilogue

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Salam.

La personne qui criait n'était autre que ma tante Ramlat. C'était une forte connexion qu'il y'avait entre ma mère et ma tante. Elles s'aiment d'un amour fou. Ce qui les lie dépasse carrément la fraternité. Non c'est une toute autre chose que je ne saurai décrire.

Elle criait à tue-tête tout en pleurant.
Papa: Ramlat....Ramlat ressaisis toi.
Mon oncle Salim, son mari vint la prendre et l'emmener en haut. Elle se débattait dans tous les sens. C'est dur... très dure cette séparation.

.............

Trois jours s'étaient écoulés et voilà que rien n'allait encore. Surtout pas avec mes sœurs. Naïla à un moment j'ai cru qu'elle était devenue folle. Elle dort toujours dans la chambre de mama et discute avec une personne imaginaire disant que sa mère n'était pas morte et qu'elle parlait avec elle. Sihame elle fait des cauchemars chaque nuits et Abir c'est de pire en pire. Elle fait des crises à tout moment.... il faut avoir quelque chose qu'on appelle la patience pour supporter tout cela. Papa était anéanti. Il était détruit de l'intérieur. Il était distant, froid et très très dur. Il s'enferme sur lui même. Il n'a plus discuté avec qui que ça soit ces derniers jours.
Moi dans tout ça!? Je devais jouer avec Aymen le rôle du frère protecteur. Le rôle de père et de mère. Nous sommes leur unique soutient. Si on s'affaiblit, sur quelle épaule vont-elles pleurer!? Qui va les consoler!? Les réconforter!? C'est tellement dur je vous jure très dur la perte d'une mère. Même si nul n'échappe à la mort, je dirai que cette mort a été injuste dans notre cas. Elle a détruit une famille qui reposait sur cet être. Elle était notre idole cette femme, elle était l'épaule sur laquelle reposait notre famille et sa disparition a brisé notre famille.

Naïla était malheureusement tombée dans la dépression.

Naïla Aïdara....

Mon dieu, tu m'as pris ma mère, pourquoi pas moi à sa place!? Pourquoi tu me l'a retirée de sitôt !? Je ne pourrai pas survivre sans elle, c'est ma vie.
J'arrivais pas à me faire à l'idée que ma mère était partie pour de bon, qu'elle n'allait plus jamais me dire: Naïla lèves toi il est Fajr. Comment as-tu pu mon dieu, prendre cette bonne femme!?

Amir: Naïla..Naïla...naila...

Je n'avais adressé la parole à aucun membre de cette famille depuis le départ de ma mère.

Amir: ça suffit Naïla. T'es musulmane et croyante. T'admets l'existence d'un être suprême, Allah. Tu l'adores et tu connais toutes ses paroles par cœur alors pourquoi tu te rebelles face à sa décision!? N'a-t-il pas dit que: tout celui qui goûte à la vie, goûtera sans crainte à la mort!? Et toi Sihame, de même Abir. Vous voulez montrer à allah votre mécontentement et votre désaccord pour vous avoir retiré un être qu'il a lui même créé? Si moi je suis arrivé à me faire à l'idée pourquoi pas vous!? Maman n'a pas besoin de vos pleurs, détresse ou autres. Ce dont elle a besoin vous le savez toutes.

Et c'est là que Abir se mit à crier.

Elle: NOOOOOOOOOOOOON.....MA MÈRE NE PEUT PAS MOURIR CEST COMPLÈTEMENT FAUX. T'ES QU'UN MENTEUR AMIR, UN MENTEUR. MAMA EST TOUJOURS EN VIE ET VOUS L'AVEZ CACHÉE. ELLE......

Sihame: maman n'est plus là Abir c'est la réalité et malheureusement on doit l'accepter. Même si c'est dur on doit apprendre à continuer sans elle.


Sihame c'est la plus forte de nous trois.

Je me mis à pleurer silencieusement 

Khadija: Le destin va-t-il me sourire !?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant