partie 38.

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Salam

L'odeur de mon mari n'était plus présente, contrairement à tous les autres jours depuis qu'on est marié, je me réveille sans lui à mes côtés.

Je fis ma routine du matin et m'assois sur le lit quand je le vois sortir de nulle part avec un plateau bien garni en mains. Qui lui a dit que moi j'ai envie de manger quelque ?

Il le dépose sur la table dans le coin de la chambre puis me regarde. S'il compte pas me parler qu'il prenne son petit déjeuner seul.

Après des minutes il daigne enfin de parler: viens prendre ton petit déjeuner.

Je le regarde, il m'a parlé avec une telle froideur...

Je ne réagissais pas.

Lui: khadija c'est pas à toi je parle!?

Moi: j'veux pas.

Lui: tu vas venir prendre ton petit déjeuner sans m'énerver okay!?

Il parlait d'un ton ferme, calme et glacial en même temps.

Pour l'énerver d'avantage je pris tout mon temps pour me lever et me déhanchais pour le rejoindre même si j'avais mal, je le faisais exprès. Il se fout de qui?

Je m'assois sur ses genoux et on se fixe  avant qu'il ne commence à me nourrir.

Après trois bouchées, je fus rassasiée.

Moi: c'est bon.

Il m'écoute pas et continue à me donner à manger, je n'ouvre pas la bouche alors.

Lui: ouvre la bouche.

Moi:

Lui: m'oblige pas à t'étrangler.

Je dis rien et ouvre la bouche. Je connais mon ventre, quand je mange excessivement, ça me remonte et je vomis tout. Quand je vais lui vomir dessus il verra que je blague pas.

D'un coup la nausée monte puis je cours déverser le contenu de mon estomac dans la salle de bain. Il vint me tirer les cheveux par derrière pour me faciliter l'évacuation.

Lui: ça va...!?

Je rince ma bouche et mon visage puis lui lance sèchement : lâche mes cheveux.

Il me regarde avant de les lâcher puis sortir.

Il prend mes médicaments uns par uns avant de me les remettre et un verre d'eau que je bois.

Je  lui sortais des habits pour le bureau quand il me les arrache des mains et s'assois. C'est la guerre froide alors....

Moi: c'est quoi le problème ?

Lui:

Moi: c'est quelqu'un qui te parle.

Lui:

Moi : mohamed Amir Aïdara wallah réponds pas, tu sais de quoi je parle. Tu trouves normal le fait de sortir laisser sa femme malade sachant qu'il y'a personne pour m'aider,'?

Lui: tu trouves normal qu'une femme qui vient de perdre son bébé veuille faire les tâches ménagères !? Khadija t'es bornée je ne sais pas pourquoi. Comme je t'ai parlé parlé tu m'as pas écouté, la manière forte ça marche avec toi voilà.

Je le rejoins et m'assois sur ses genoux.

Moi: tu sais quoi?

Lui:

Moi: t'es mignon comme ça.

Je joue avec sa barbe tout en souriant, ça m'a manqué cette barbe même si on se voit chaque matin.

Khadija: Le destin va-t-il me sourire !?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant