partie 40.

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Salam.....

Je passais de coup de fil en coup de fil. Je le savais, je savais que ce n'était pas clair tout ça.

J'étais en route pour parler avec cette peste de Aïcha. Je sais qu'elle est derrière tout ça.

Je ne salus même pas tante Hourey qui lisait son journal sur le canapé.

Je vais directement dans sa chambre mais avant d'ouvrir la porte la conversation attira mon attention.

Voix: tout roule comme sur des roulettes. Il ne reste qu'un peu d'effort pour en finir avec elle déjà qu'elle ne supporte pas les grandes émotions voilà elle est à l'hôpital.

Voix: mais bien sûr, en plus t'as eu l'idée géniale de voir ton marabout pour la faire avorter.

Voix: c'est incroyable... Et maintenant ces photos et ce rapport briseront à jamais leur couple.

Voix: bien sûr que ce sont de faux rapports, ce sont les miens mais j'ai utilisé son prénom.....

J'attendais pas plus je pénètre sans toquer dans la chambre et la trouve au téléphone. Je la tire et lui donne deux gifles. Sa mère avait accouru

Tante Hourey : mohamed mon fils que t'arrive-t-il!?

Moi: parler avec vous c'est une réelle perte de temps. Soyez prêts pour le tribunal ce lundi.

Et je sors sans les écouter.

J'avais la haine contre moi même, comment ai-je pu croire à ça!? Comment ai-je pu égaliser cette créature à ma femme, à l'amour de ma vie? Comment ai-je pu douter de son amour!? De sa sincérité, de sa pureté, de sa pudeur. Comment ai-je pu remettre en question la chasteté de ma femme !? Son innocence!?  Comment n'ai-je pas pu croire ma femme quand elle me disait ne pas avoir d'explications sur ces photos et ce rapport!? Comment étais-je si idiot au point de ne pas voir que ce n'était pas clair tout ça!? Comment ai-je pu croire une femme que je connaissais machiavélique au lieu de la femme!? Ma douce khadija....Soub'hanallah, j'ai commis l'irréparable.

Je n'avais jusqu'à là pas vu ma femme, il faut demain selon les médecins mais il faut absolument que je la vois. Il faut que je m'excuse auprès d'elle. Je sens une douleur et elle seule peut m'apaiser.

Je me faufile discrètement dans la chambre. Elle était allongée branchée à des tas de fils. Elle respirait à l'aide d'un appareil, sa peau était pâle et très froide.

Je m'assois près d'elle et prends sa main dans la mienne.

Moi: mon amour.... Je sais que j'ai commis une grave erreur, je t'ai pas cru, je t'ai fait du mal durant tout ce temps. Je t'ai infligé de la peine. Je ne suis qu'un idiot qui ne réfléchis pas. Je sais que tu voudras rien entendre venant de moi, j'ai été cruel avec toi et ça me faisait mal aussi. J'avais mal de te faire du mal parceque t'es une partie de moi, tu me complète. Si je t'avais accordé un moment pour t'expliquer peut être que tout cela ne serait pas arrivé. Peut être que nous allons trouver la solution et découvrir la vérité mais allah a décidé autrement. Je regrette du fond de mon cœur tout ce que je t'ai fait, pour tout le mal que je t'ai infligé, je m'excuse.... Pardonne moi mon amour.....
















Nous étions rentrés il y'a deux heures
Il était temps de prévenir la famille parceque je ne fermerais pas les yeux sur cette affaire.

Moi: salam tata.

Tata Awa : alaika salam mon fils comment tu vas ?

Moi: je vais bien alhamdoulillah. C'est khadija..

Elle: oh elle a fait quelque chose !? Déjà à même pas un an de mariage, mon dieu!

Khadija: Le destin va-t-il me sourire !?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant