Traquée [terminée]

Chapitre 14 : je t'aurai

POV : Ezio

Je cherche après Nina, mais je la trouve pas. Qu'est-ce qu'elle fabrique encore ?! Si elle a essayé de fuir, ça va mal aller pour elle. 

Je vois ma sœur approcher, je l'intercepte.

— T'as pas vu Nina ?

— Elle n'est toujours pas revenue ?! s'inquiète ma sœur.

— Elle est allée où ?

— Je l'ai envoyée chercher du champagne dans la cave il y a une petite vingtaine de minutes je pense.

Merde, qu'est-ce que t'as encore foutu Nina ?! Je cours dans la maison et je descends dans la cave, mais elle est vide. Je suis sûre que cette petite idiote en a profité pour se faire la malle ! Pourtant j'ai fait gaffe, bordel ! Je me suis bien comporté !

Je remonte et trouve ma sœur en haut des escaliers.

— Des caméras ?! hurlé-je.

Elle est complètement paniquée, putain, c'est pas le moment ! Je la saisis par les épaules et la secoue.

— Des putains de caméras de surveillance ! T'en as au moins devant la maison, non ?!

Pedro arrive près de moi et me décale de Mia qui fond en larmes.

— Ezio, du calme avec ta sœur. Tu vas raviver ses traumatismes. Elle est peut-être allée aux toilettes ou se reposer.

Ma colère augmente d'un cran.

— Tu la connais pas ! Elle ferait n'importe quoi pour se barrer et avec tous les connards à ses trousses, c'est qu'une question de temps avant qu'ils la retrouvent ! vociféré-je.

— Écoute, je vais aller vérifier les pièces avec Mia. Tu n'as qu'à aller voir les caméras de surveillance dans le bureau à côté du débarras.

Il sort un trousseau de clés et m'indique une en particulier.

— Ouvre la porte avec celle-là.

Je le prends et cours jusqu'au bureau. J'ai du mal à l'ouvrir à cause de la panique et de la colère. Si jamais elle s'est cassée, je vais l'enfermer dans une tour sans la laisser sortir.

L'ordinateur est déjà allumé. Heureusement qu'on a du matos de haute technologie de nos jours. Je visionne les différentes caméras et c'est là que je vois Enzo embarquer Nina. J'abats mon poing sur la table en visionnant les images.

— Porca puttana troia ! Pezzo di merda !

Il nous a retrouvés. J'imagine même pas comment elle doit se sentir. Je fais quoi ?! Elle a pas son gps, c'est moi qui ai le sac. Cazzo ! Quand je la retrouve, je lui implante une puce dans le cou !

En premier, j'appelle Francesco et je lui dis de rappliquer illico. Après, j'appelle mon père.

— C'est pas le moment de m'ignorer !

Il décroche pas. Putain, c'est toujours dans ces moments-là que ça arrive !

Je veux lui laisser un sms quand je vois la notification d'un message sur mon répondeur datant d'il y a dix minutes. Je l'écoute : « Ezio, mon fils, il faut que tu viennes m'aider, mon frère fait un coup d'État, ils veulent me renverser, ils essayent de rentrer dans la maison, ils ont neutralisé les gardes dehors. Je ne sais pas combien de temps on va tenir. Si jamais ça foire, 07121003.». Putain, les cons, Enzo et son père ont attaqué en même temps.

Ma sœur débarque devant moi.

— Tu l'aimes ?

— Qui ?!