Chapitre 5

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Sur la route du retour aussi courte soit-elle je cogitais comme souvent ces derniers temps.

Cette histoire, ces alliances, mon parrain, trop de choses n'étaient pas clair.

Seules les dernières paroles que mon père m'avait prononcées me permettait de suivre ce plan.

Je devais accepter les O'connor pour en découvrir davantage.

En passant le portail je pus apercevoir de la lumière provenant de la fenêtre de la cuisine.

Ils étaient toujours debout ?

Je jetais un regard à l'heure affiché dans la voiture.

Il n'était que 21h, cette réunion avait été la plus rapide de toute ma vie.

Je penserais à inviter les O'connor plus souvent.

Ils furent tous surpris de me voir passer la porte, je pouvais voir d'ici leur cerveau tourner à plein régime.

- Qu'est-ce que tu fais ici, ne me dis pas que tu t'es barré de la réunion.

Anna était déjà folle de rage sans que je n'aie dit quoi que ce soit.

- J'aurais parfaitement pu le faire je te l'accorde mais non pas aujourd'hui, elle a simplement été très rapide.

Elle me regardait toujours suspicieuse, cherchant un signe de mensonges sur mon visage qu'elle n'aurait surement pas trouvé même si je mentais.

- Alors explique nous, quel est le plan ?

Liam était stressé je pouvais le voir, il ne voulait en aucun cas avoir besoin de partir au Japon.

- Nous n'irons pas au Japon ne t'en fais pas.

Il lâcha un long soupir de soulagement.

- Néanmoins j'ai bien peur que le plan prévu soit autant du suicide que le tiens

Sa respiration se bloqua à nouveau il attendais la suite, ils l'attendaient tous.

- Les O'connor nous accordent leur protection, je ne connais pas encore leur plan, je dois les rencontrer demain.

- Tu es complètement suicidaire ma parole !

Anna et Liam venaient de crier en même temps, il n'avait pas totalement tort.

- Tu veux dire que Jacob a réussit à contacter les O'connor, les faire revenir à New York et passer un accord de protection avec eux, tout cela en deux jours.

J'admirais Kéo pour cette raison, il comprenait très vite quand quelque chose n'allait pas, il savait aussi que ces choses qu'il énonçait tournait dans mes pensées.

- Je dois vous parler d'une chose.

Il fallait que je leur en parle sinon jamais il ne comprendrait ma décision.

- Le jour de sa mort mon père m'a parlé avant de partir, il savait qu'il allait mourir, que ce rendez-vous était un piège, il s'y est pourtant rendu.

Tous les quatre me regardaient les yeux écarquillés, je pouvais voir la tristesse se balader dans leur yeux autant que dans les miens, pour l'homme qu'ils considéraient tout autant que moi comme leur père.

- Il m'a demandé de faire confiance à une personne une fois qu'il ne serait plus là pour nous, de la contacter et de m'appuyer sur elle pour continuer à avancer.

Un long silenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant