Chapitre VIII - Hallucinations

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Une semaine passa et en ce vendredi vingt-six août, j'étais au bord de la piscine, en bikini, les pieds dans l'eau.

Je profitais encore un peu de l'été qui allait bientôt prendre fin avec l'automne et je réfléchissais. La police n'avait encore rien trouvé et mes séances avec le psychologue n'avaient pas été très concluantes. Tout stagnait, sauf la peur à l'intérieur de moi. Cette peur dont je ne parlais pas. Pas même à mon psychologue. La peur que quelqu'un m'ait intentionnellement renversée et depuis quelques jours, je repensais à cet appel anonyme lors de la soirée chez Derek. J'en avais parlé à mon psychologue, mais il m'avait dit que la personne avait dû se tromper de numéro. Vous voyez, je passais pour une folle...

Même aux yeux de Tom, lorsque je lui avais parlé de la voiture d'Emma Watson et des images qui m'étaient revenues. Il avait dit me croire, mais je savais bien qu'il préférait penser que non, que ce n'était pas ça... Je ne savais plus à qui me confier. Jamais de soi-disant amies n'étaient venues à la maison ou avaient cherché à me contacter via mes réseaux sociaux. Concernant la couture, j'avais laissé ça de côté. Je réfléchissais trop et je sentais que ma tête allait exploser. Même les médicaments ne cassaient pas mes pensées et j'étais de plus en plus fatiguée. J'avais l'impression d'être perdue...

Il était seize heures et je soupirai lorsque tout à coup, la lumière du soleil disparue. J'allai me retourner, cependant, on me poussa dans la piscine avant de maintenir ma tête sous l'eau. Je voyais ma vie défiler devant mes yeux. J'essayais de me débattre, mais je commençai à manquer d'air et ça me faisait peur.

– Ouaf ! Ouaf ! aboyait Willow à l'intérieur de la maison.

J'aurais voulu que quelqu'un soit là, pour m'aider, néanmoins, il n'y avait personne et Tom rentrait à dix-huit heures...

– Ouaf ! Ouaf !

– Mon ange ? appela Tom en poussant la porte d'entrée.

La personne se dépêcha de s'enfuir, toutefois, je n'avais déjà plus d'air dans les poumons...

– Darling ? Que se passe-t-il ? demanda Tom en se dirigeant vers Willow qui sautait et regardait par la baie vitrée du salon. Putain, non ! s'écria Tom en se précipitant dehors pour me sortir de la piscine, le corps sans vie. Mon ange !? Mon ange !? Putain ! Pas ça !

Il m'allongea sur le bord de la piscine et commença à me faire un massage cardiaque avant de faire du bouche-à-bouche.

– T/P !? Réveille-toi, je t'en prie ! J'appelle une ambulance ! s'affola-t-il en attrapant son téléphone dans sa poche et en tapant le numéro d'urgence.

Point de vue de Tom Felton :

– Allô ?

– Allô ! Ma femme est tombée dans la piscine et elle est sans vie ! J'essaye de lui faire un massage cardiaque, mais

– Attendez monsieur. Avez-vous besoin d'une ambulance ?

– Oui ! Faites vite, bordel !

– Donnez-moi l'adresse et j'envoie une ambulance. Continuez de faire un massage cardiaque.

– C'est ce que je fais depuis tout à l'heure !

Je leur donnai l'adresse en continuant à faire un massage cardiaque et du bouche-à-bouche à cette femme que j'aimais plus que tout. Elle avait recraché de l'eau et ouvert les yeux, mais elle était très faible. Heureusement, l'ambulance était arrivée assez vite.

– Votre femme se sent mieux. Néanmoins...

– Oui, docteur !?

– Son psychologue qui se trouve dans le bâtiment attenant au nôtre, est venue l'interroger en pensant qu'elle aurait pu tenter de se suicider, mais...

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