Chapitre IX - Messages et flashs

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Deux semaines passèrent et j'étais de plus en plus épuisée avec les médicaments prescrits, mais selon mon thérapeute, c'était normal. Nous étions début septembre, le mercredi quatorze septembre, et j'étais dans le salon, sur le canapé, à dormir. Je ne faisais que ça : dormir, encore et encore.

Vers quinze heures, je me réveillai, la tête dans le cul, sans aucune force pour me lever et j'avais envie de vomir.

– Ouaf !

– Oui, ma Willow ? Je suis fatiguée...

Je n'en pouvais vraiment plus de toute cette situation, ce quotidien. La fatigue, les doutes, le fait que l'on m'assure que j'étais folle et que pour aller mieux, je devais prendre ces médicaments qui me faisaient dormir, encore et encore... D'ailleurs, parfois, je ne les prenais pas, car j'avais l'impression que si je le faisais, je pourrais bien mourir, concrètement, de fatigue.

J'essayai de me lever, et me dirigeai vers les toilettes pour vomir. Mais... J'ouvris de grands yeux : je venais de vomir du sang.

– Putain...

Je me relevai, tirai la chasse en tremblant, nettoyais mes mains, ma bouche et je partis dans le salon pour prendre mon téléphone. J'appelais Tom.

– Réponds... Réponds...

– Votre correspondant n'est pas joignable actuellement, veuillez

Je raccrochai et le rappelai.

– Allo ? Mon ange, je suis en plein tourn

– Tom, j'ai vomi du sang !

– Comment ça !?

– Je ne sais pas...

– Je... Merde ! J'arrive ! Prépare-toi, quand je suis là, on va à l'hôpital, s'affola-t-il.

– Oui.

Je raccrochai et je partis mettre une veste et des chaussures.

– T/P !? appela Tom en entrant dans la maison.

– Oui, je suis prête.

– On y va, dit-il en prenant ma main et nous montâmes dans sa voiture.

Après une bonne heure à faire des radiographies et des échographies, j'attendais dans une chambre, allongée sur un lit, avec Tom debout à mes côtés, les résultats. Je stressais.

– Tom ?

– Oui ?

– Tu sais, si tu veux divorcer, je comprendrai. Je ne t'apporte que des problèmes...

– Ne dis pas n'importe quoi, s'il te plaît.

– D'accord...

Il me sourit et l'on toqua à la porte.

– Oui, autorisai-je.

– Alors, vous sentez-vous un peu mieux ?

– Pas trop... J'ai encore la nausée.

– Hum.

– C'est grave docteur ? s'inquiéta Tom et son regard s'était assombri.

– Oui et non.

– Comment ça !?

– Vous êtes enceinte, Madame Felton.

J'ouvris de grands yeux ; what the fuck !? Enceinte !? Impossible ! On utilisait des préservatifs !

– Enceinte ? Mais...

Tom, lui, ne répondit rien, comme s'il n'avait pas entendu ce que venait de révéler le médecin.

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