Chapitre 15

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Buck et May entrèrent la tête basse chez cette dernière.

- Mi amor ?

Il savait que son mari était avec ses parents de cœur pour attendre la nouvelle de leur examen.

- May ? Appela Athena.

Il prit la main de sa sœur de cœur, elle lui serra. C'était le signal. Ils levèrent la tête le sourire aux lèvres.

- Nous avons réussi.

Tous soupirèrent de soulagement avant de les prendre dans leurs bras. Eddie l'embrassa tendrement.

- Je suis si fier de toi.

- Moi aussi fiston. Dit Bobby.

- Merci.

- Je savais que tu pouvais le faire. Dit Athena à May.

- Merci maman.

- Fêtons ça. Dit Bobby. Allons tous au restaurant ce soir.

- Très bonne idée. Dit Athena.

- Qu'en pensez-vous ? Demanda son père de cœur.

- Eddie ?

- Pour moi c'est d'accord. Christopher a le temps de faire ses devoirs avant d'y aller, donc c'est bon.

- Où allons nous et à quelle heure on se rejoint ? Demanda-t-il.

- Vingt heures chez Giorgio ?

- Parfait.

Après d'autres étreintes, ils partirent chercher Christopher à l'école.

¤¤¤

Dans leur chambre, Eddie lui montra combien il était fier de lui. Cela avait été difficile de ne pas crier de plaisir sous les attentions de son mari, mais il ne devait pas se faire entendre par Christopher.

¤¤¤

Il reprenait le chemin de la caserne. Il souriait à son mari quand il sursauta en entendant un bruit fort. Il regarda ce que c'était, il sourit en voyant ses collègues avec leurs confettis. Il y avait aussi un banderole où était marqué ''Bienvenue à l'ambulancier Buck.''

- Si j'ai besoin de temps avec Maddie et notre fille, je sais que tu pourras me remplacer. Dit Chimney avant de l'étreindre.

- Pas de soucis.

- Je suis tellement fière de toi, Buck. Tu as tellement grandi. Dit Hen en l'enlaçant.

- Merci.

Ses autres collègues le félicitèrent aussi. Son père de cœur le prit de nouveau dans ses bras.

- Je ne le dirais pas assez que je suis fier de ce que tu as fait. D'ailleurs...

Son père te cœur le lâcha.

- ...il y a quelqu'un qui aimerait te remercier en personne.

Il fronça les sourcils puis il vit un homme venir vers lui.

- Vous étiez dans le carambolage.

- Oui. Et vous êtes l'ange qui m'a sauvé.

Ils se serrèrent la main.

- Buck, je te présente Andrew Collins, le directeur d'une entreprise médicale. Celle qui nous fournie, ainsi que les autres caserne.

- Enchanté Monsieur Collins.

- Heureux de revoir mon ange. J'ai appris que depuis le tsunami, quelques casernes avaient des soucis à avoir assez de matériel, qu'ils demandent aux autres villes. J'ai donc décidé de vous aider. Vous, la 118 et les autres casernes de la ville.

- Merci.

- Ce n'est rien comparé à ce que vous avez fait.

- Ma sœur m'a aidé.

- Votre capitaine m'a dit que vous ne porteriez pas tous les honneurs.

- Mon père me connaît.

Il le vit sourire.

- Monsieur Collins, je vous présente mon époux, Eddie Diaz.

- Monsieur Collins.

- Monsieur Diaz. Vous pouvez être fier de votre mari.

- Je le suis.

Ils parlèrent quelques minutes puis ils allèrent se changer avec son mari.

¤¤¤

Il ne pensait pas se servir aussi vite de ses capacités médicales. Mais il dût le faire à leur deuxième intervention. Eddie fit équipe avec Chimney, lui était avec Hen.

- Je ne vois pas ses cordes vocales. Tu peux...

Mais avant que son amie ait pu finir la phrase, il lui tendit le matériel nécessaire. Elle lui fit un rapide sourire avant de se concentrer.

¤¤¤

Il regarda les personnes autour de leur table à la caserne. C'était déjà Noël, les familles étaient présentes comme chaque année.

- Tout va bien mi amor ?

- Oui. Je suis juste heureux d'avoir les personnes que j'aime autour de moi.

- Moi aussi.

Ils s'embrassèrent tendrement.

Il y a quelques mois, il ne pensait pas qu'il fêterait Noël en étant marié à son meilleur ami, ni qu'il appellerait May petite sœur, ni qu'il serait considéré comme ambulancier en plus de pompier, mais il ne regrettait rien. Loin de là, même. Il avait une vie de rêve après ce qu'il avait subi pendant son enfance.

Il sourit à Christopher dont sa nièce jouait avec les mains. Maddie, puis Bobby lui sourirent tendrement. May qui passait derrière lui posa un baiser sur sa joue gauche.

Oui, il ne pouvait pas être plus heureux.

FIN


Vaja hingataOù les histoires vivent. Découvrez maintenant