Buck répondait au baiser d'Eddie en l'enlaçant par la taille. Baiser qui devint de plus en plus passionné au fil des secondes. Leurs mains devinrent baladeuses.
Leurs lèvres se séparèrent, mais celles du brun glissèrent sur son cou.
- Eddie...
- Soit à moi ce soir, Evan. Laisse-moi te prouver mes dires. Laisse-moi te prouver que je t'aime.
Le brun lui faisait face en lui disant ces derniers mots.
- Du jour où je t'ai rencontré, enfin après avoir enlevé cette grenade de la jambe de cet homme dans l'ambulance, j'ai été à toi Eddie.
Ce dernier l'embrassa de nouveau avec passion.
Ils allèrent dans sa chambre tout en s'embrassant. Puis à peine y étaient-ils entrés que leurs vêtements quittèrent leurs corps.
C'était leurs premières fois pour l'un comme pour l'autre avec un autre homme, mais ils savaient comment faire frémir l'autre, comment le faire gémir.
- Eddie...
Le brun venait de lui mordiller le bas ventre. Mais son gémissement devient plus fort quand ce dernier lui souleva les jambes puis lécha son antre.
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Bordel ! Cela avait été étrange et légèrement douloureux au départ, mais à présent, avoir Eddie en lui n'était que plaisir. Putain que c'était bon ! Pensa-t-il en gémissant de plus en plus fort. Il s'accrochait aux épaules de son amant ayant cessé ses caresses sous le trop plein de plaisir.
Cinq coups de reins plus tard il vint entre leurs deux corps alors que deux coups après lui ce fut le tour d'Eddie.
Ce dernier vint l'embrasser par accoue.
- Tu es à moi Evan. Plus qu'à moi. Et je suis aussi à toi. Je t'aime.
- Je t'aime aussi Eddie.
Après un autre baiser, ils se sourirent, puis le brun posa son front contre son épaule droite. Il se mordit la lèvre en le sentant quitter son antre puis il put reprendre doucement sa respiration.
- Je t'aime tellement Evan. Ne me laisses plus comme tu l'as fait pendant un mois.
- Promis... Eddie, où est Christopher ?
- Chez ma abuela. J'aime que tu sois si prévenant pour mon fils. Quand je dis que tu es son second père, je le pense et il le ressent ainsi.
- Je l'aime comme tel.
Il lui caressa la nuque.
Ils s'embrassèrent une nouvelle fois puis ils allèrent prendre une douche.
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Là, ils avaient eu une nouvelle étreinte puis ils s'étaient endormis face à face, leurs doigts entrelacés.
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La chute fut dure quand en se réveillant, il se trouva seul.
Il se leva et alla se préparer un café le cœur lourd.
En regardant le calendrier, il se figea. Plus que deux jours avant le mariage d'Eddie. Comment avait-il pu oublier cette date ? Il n'avait été qu'un moment éphémère, une expérience pour le brun. Il eut envie de vomir. Mais il devait se reprendre. Il ne devait pas montrer qu'il allait mal à Bobby. De plus, il savait que le brun ne serait pas à la caserne vu qu'il avait pris quelques jours avant et après son mariage.
Il alla se doucher puis se préparer pour sa garde.
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- Bon, maintenant, tu vas nous dire ce qu'il y a grand frère. Dit May qui était chez lui avec Bobby et Athéna.
- Je n'ai...
Sa sœur de cœur le regarda en levant un sourcils en croisant les bras.
- Tu ressembles à Bobby comme ça.
Il entendit Athéna rire et son père de cœur le regarder de la même manière que May.
- Buck.
- Quoi ? Vous faites la même tête en plus maintenant.
Il les virent sourire.
- Maintenant, dis-nous.
Il aimait sa famille de cœur. Il ne pouvait rien leur cacher.
- J'ai couché avec Eddie et le lendemain, il n'était plus là.
Il se leva en vitesse en voyant Bobby prêt à sortir de son appartement pour le retenir.
- Papa.
- Il a osé joué avec tes sentiments. Il sait que tu l'aimes et il...
Il l'enlaça.
- J'aurai dû savoir que ses paroles étaient trop belles pour être vraies. Au moins, j'ai eu le droit à une belle nuit.
- Je vais le muter. Hors de question qu'il reste à la 118.
- Bobby, non. Ne fais pas ça.
- Il t'a blessé.
- Je me suis blessé tout seul en le croyant. Ça va aller pour moi, ne t'en fais pas.
Bobby le serra dans ses bras. Il sentit May venir l'enlacer à son tour. Sa blessure s'apaisa par cet amour.