S E P T

10 1 0
                                    

*.:。✿*゚'゚・✿.。.:**.:。✿*゚'゚・✿.。.:*

:*

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

*.:。✿*゚'゚・✿.。.:**.:。✿*゚'゚・✿.。.:*

Le jour J était arrivé et la venue de Changbin n'avait fait que précipiter les choses. En effet, l'officier et ses soldats avaient été envoyés par la famille royale pour escorter le fiancé jusqu'à sa nouvelle demeure : le palais. Si Jimin s'était attendu à quelques préparatifs, il ne s'était cependant pas attendu à ce qu'une armée entière se déplace juste pour sa petite personne. La famille royale semblait avoir la folie des grandeurs et ce n'était pas pour rassurer le garçon qui n'arrivait plus à fermer l'œil.

On l'avait réveillé à l'aube et Jimin avait eu le droit à des heures de préparations intenses malgré le fait qu'il allait voyager durant deux jours. Il s'était avéré que la demeure du conseiller n'était finalement pas si proche du palais. Il fallait dire que la capitale était tellement étendue qu'il faudrait plusieurs jours à cheval pour la traverser de part en part et que chaque jour, elle s'étendait de plus en plus. Tout le monde serait prêt à tout pour venir vivre à la capitale. Être métropolitain, c'était pouvoir trouver un travail convenable - il y avait toujours une poignée de nobles qui cherchaient des femmes de chambre ou des terres à cultiver -, avoir un meilleur accès aux soins et surtout, assurer un avenir à ses descendants. Et Jimin, lui, allait se marier au Prince de ce pays.

Bordel.

Ses paupières se pressèrent entre elles alors qu'il essayait tant bien que mal de repousser l'angoisse saisissante qui s'insinuait sous sa peau. Il vit une mèche de ses cheveux blonds tomber devant ses yeux. Il suivit sa trajectoire jusqu'au sol où les dizaines de brins se séparèrent et finirent balayés par le vent qui s'engouffrait par la fenêtre. On lui coupait les cheveux.

Il jeta un coup d'œil à son reflet dans le miroir posé devant lui quand la paire de ciseau disparu. Ses mèches blondes auparavant désordonnées et aux longueurs diverses, prenaient maintenant une forme harmonieuse bien loin de l'effet épis de blés auquel il s'était habitué. Ses cheveux étaient courts, trop courts pour les attacher en chignon à la mode aristocrate avec un bandeau autour du front. Si les hommes de la haute bourgeoisie portaient les cheveux longs jusqu'au milieu du dos et les femmes jusqu'en bas des fesses, lui les avait eus courts toute sa vie. Question de praticité, avait dit son père. Ainsi, il n'avait pas chaud lorsqu'il devait aller en montagne durant l'été, en pleins soleil pour récolter les plantes pour les onguents. Il n'attrapait pas de poux lors des épidémies dans le village (il fallait dire qu'une fois infecté, il était presque impossible de s'en débarrasser sans avoir à dépenser des sommes faramineuses dans des produits cosmétiques spécialisés) et usait moins de savon lorsqu'il se lavait. Jusqu'à aujourd'hui, il n'avait jamais douté de ses choix. Mais maintenant, la longueur de ses cheveux reflétait sa condition de paysan et allait peut-être bien déterminer s'il resterait en vie ou non.

PROMIS ROYAL || JikookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant