Je vis avec la peur à chaque instant de ma vie, je n'ai jamais un moment de répits
Je suis l'héritière de la famille la plus riche de Monaco, les Pastor.
Mais derrière les diamants et les liasses de billets, se cache une réalité bien plus sombre.
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PDV de Julia
La sonnerie de mon réveil résonne entre les murs de cette chambre d'hôtel. Il ne me faut que quelques secondes pour l'éteindre, le bruit strident dans mes tympans n'étant pas le plus agréable au réveil. Immédiatement, je suis rattrapée par la réalité. Mon coeur est serré dans ma poitrine. Même si hier j'ai pu éviter une grande partie des personnes, aujourd'hui ça sera impossible.
Mais celui qui m'angoisse le plus, c'est Charles. Je n'ai jamais autant redouté un moment que celui-ci. Il s'est passé tellement de choses depuis mon départ, une bien plus importante que le reste. Je ne sais pas quand est ce que j'aurai le courage de tout lui avouer. Je sais que je dois le faire le plus vite possible, mais il a Charlotte maintenant. Quand j'y pense, il s'est quand même bien foutu de ma gueule lui aussi.
Je soupire pour balayer les souvenirs de cette discussion qui ressurgissent. Il me faut tout le courage du monde pour me lever et rejoindre la salle de bain.
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En quelques minutes, je suis prête pour rejoindre Pierre. J'avale rapidement mes premiers médicaments avant de m'asperger de parfum. Je prends quelques secondes, voire minutes, pour reprendre mon souffle et tenter de calmer mon angoisse qui devient de plus en plus grande.
J'ai confiance en Leyla, si elle me dit que je suis prête, je le suis. Mais là c'est compliqué d'y croire. Je ne commence qu'uniquement à me remettre de tout ça. J'ai peur de ne pas y arriver. Au même moment, quelqu'un toque à la porte m'indiquant que Pierre est arrivé. Alors je tente d'oublier mes doutes et je franchis la porte.
Pierre: Salut ma poule, il embrasse ma tempe pendant que je ferme ma porte. Je ne vais pas te demander comment tu te sens
Moi: Ouais c'est pas nécessaire
Pierre: J'ai appelé Leo hier, tu l'as eu aussi ? Je hoche la tête en fermant la porte derrière moi. Il va super bien, t'avais pas à t'inquiéter tu vois
Moi: Ouais mais bon, ça me fait super bizarre de le laisser seul maintenant
Chaque pas est plus dur que le précédent. Ils sont lourds, comme si le poids de ceux ci reflétait tous les secrets que j'accumule.
