Je vis avec la peur à chaque instant de ma vie, je n'ai jamais un moment de répits
Je suis l'héritière de la famille la plus riche de Monaco, les Pastor.
Mais derrière les diamants et les liasses de billets, se cache une réalité bien plus sombre.
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PDV omniscient
Cela ne faisait que 4 jours que toutes les équipes étaient arrivées en Italie, pourtant, ce week end était d'une longueur amère. Contrairement à ce que Julia aurait pu penser, tout ne s'était pas passé à Bahreïn, mais bien ici. Elle qui pensait que le premier week end serait le plus dure, en fait, c'était bien celui-ci.
Sa discussion avec Charles avait enlevé quelques kilos sur ses épaules, mais pourtant, le plus grand n'était pas encore passé. Son coeur se déchaînait dans sa poitrine rien qu'à l'entente de la voix du monégasque qu'elle avait tant entendu dans ses rêves, ses yeux qu'elle avait tant imaginé.
Ça faisait 1 an et demi, sur 2 ans qu'ils se connaissaient, qu'ils ne s'étaient pas vu, c'était juste colossal. Pourtant, dès l'instant où les yeux bleus de la monégasque avait croisé ces yeux émeraudes, c'était comme si ils ne s'étaient jamais quittés. Il avait pourtant tout fait pour l'oublier, mais il avait l'impression que l'univers s'était ligué contre lui.
Charles avait tout fait pour la chasser de son esprit, mais tout ses efforts avaient été réduit à néant à la seconde où ses pupilles s'étaient posées sur cette brune. Personne n'avait jamais autant chamboulé sa vie qu'elle, à tel point qu'1 an et demi après, les blessures que la monégasque avait laissé étaient encore bien vives.
Ses doigts qui serraient fort le papier étaient une façon pour lui de rester conscient. Il n'était plus entrain de rêver, Julia était bien là, elle allait bien et la raison de son absence était juste sous ses yeux. Pourtant, il le sentait qu'il ne savait pas tout.
Mais c'est en une fraction de seconde qu'une partie de l'histoire s'est débloquée. Comment son meilleur ami avait pu lui faire ça ? Charles en parlait avec lui tous les jours, il se torturait, et alors que Pierre savait tout, il ne lui a jamais rien dis.
Le regard qu'ils se portaient était tellement profond qu'ils ne pouvaient pas s'être retrouvé il y a 2 semaines. Il avait eu 1 an et demi de plus. L'alcool qui coulait à flot dans son sang, additionné à la violence des révélations, l'avait fait perdre le contrôle.
Instantanément, le monégasque se retrouvait au niveau de Pierre. Il poussa son épaule à de nombreuses reprises jusqu'à l'attirer sur la terrasse à l'extérieur. Son regard était d'un noir pronfond, tel que rarement Pierre l'avait vu.
Charles: Tu te fous de ma gueule Pierre ? Il repousse encore une fois son épaule
Pierre: Quoi ? Putain mais qu'est ce qu'il te prend ?
Charles: Je croyais que t'étais mon pote !
Pierre ne répondait pas. En réalité, évidement qu'il avait compris de quoi il parlait, c'était évident. Il savait que ce jour allait arriver, qu'il allait en prendre plein la gueule. Mais bêtement, il espérait que ça n'arrive pas tout de suite
