Chapitre 3

260 21 10
                                        


Je descendis du train après un long trajet tout en reprenant mes affaires et me dirigeant vers la grande salle.

Je me permis une pause pour observer Poudlard de loin et profiter d'être enfin de retour ici, le lieu que j'ai considéré et que je considère toujours comme ma véritable maison, le seul lieu où je ne me suis jamais autant sentie chez moi.

Je m'arma encore une fois de mon plus beau sourire, ajuster ma robe de sorcier et entra dans la grande salle, me préparant mentalement à être encore une fois le centre de l'attention.

Je marcha alors jusqu'à la table des grifondors et heureusement mes deux meilleurs amis, Ron et Hermione était déjà installé à la table. Je m'empressa de les rejoindre et m'installa.

Hermione : Harry ! Alors ce trajet, tu la passer avec qui ?

Harry : tout seul

Ron et Hermione échangèrent un long regard avant de se tourner de nouveau vers moi

Harry: ho ne t'inquiète pas Mione, tu sais que j'aime beaucoup être seul et ça m'a permis de profiter de mes derniers instant de tranquillité avant de passer une année entière avec vous.

Je tenta une petite pique pour rendre l'ambiance moins tendue et l'effet se fit ressentir immédiatement quand mon rire fu suivi de celui d'Hermione et puis celui de Ron.

Soudain, Dumbledor se leva et tapota un verre avec une cuillère. Une fois que le silence se fit dans la grande salle, ce dernier pris la parole.

Dumbledor : le choixpeau vas maintenant vous chanter une chanson !

Le choixpeau : Aux temps anciens lorsque j'étais tout neuf
Et que Poudlard sortait à pein' de l'œuf
Les fondateurs de notre noble école
De l'unité avaient fait leur symbole

Rassemblés par la même passion
Ils avaient tous les quatre l'ambition
De répandre leur savoir à la ronde
Dans l'école la plus belle du monde

« Ensemble bâtissons et instruisons ! »
Décidèrent les quatre compagnons
Sans jamais se douter qu'un jour viendrait
Où la destinée les séparerait.

Toujours amis à la vie à la mort
Tels étaient Serpentard et Gryffondor
Toujours amies jusqu'à leur dernier souffle
Tell's étaient aussi Serdaigle et Poufsouffle.

Comment alors peut-on s'imaginer
Que pareille amitié vienne à sombrer ?
J'en fus témoin et je peux de mémoire
Vous raconter la très pénible histoire.

Serpentard disait : « Il faut enseigner
Aux descendants des plus nobles lignées »
Serdaigle disait : « Donnons la culture
À ceux qui ont l'intelligence sûre »

Gryffondor disait : « Tout apprentissage
Ira d'abord aux enfants du courage »
Poufsouffle disait : « Je veux l'équité
Tous mes élèv's sont à égalité. »

Lorsqu'apparur'nt ces quelques divergences
Elles n'eur'nt d'abord aucune conséquence
Car chacun ayant sa propre maison
Pouvait enseigner à sa façon

Et choisir des disciples à sa mesure.
Ainsi Serpentard voulait un sang pur
Chez les sorciers de son académie
Et qu'ils aient comme lui ruse et rouerie.

Seuls les esprits parmi les plus sagaces
Pouvaient de Serdaigle entrer dans la classe
Tandis que les plus brav's des tromp'-la-mort
Allaient tous chez le hardi Gryffondor.

La bonn' Poufsouff' prenait ceux qui restaient
Pour leur enseigner tout ce qu'ell' savait.
Ainsi les maisons et leurs fondateurs
Connurent de l'amitié la valeur.

Poudlard vécut alors en harmonie
De longues années libres de soucis.
Mais parmi nous la discorde grandit
Nourrie de nos peurs et de nos folies.

Mon sauveur (drarry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant