Mon sauveur (drarry)

Chapitre 15

J'inspira un grand coup, alors voilà, le moment était enfin venu, j'étais prêt à me confier, confier mes secrets les plus sombres et noir à lui, lui cet homme qui m'a sauvé.

Peut-être qu'il m'a sauvé pour une raison égoïste, peut-être que son but est de me vendre au seigneur des ténèbres par la suite ?

Mais à vrai dire je m'en fiche, parce que je l'aime, parce qu'il a réussi à me faire sourire, à me faire rire.

Il m'a rendu heureux, à apporter de la légèreté dans mon existence si terne.

Il ne m'a pas juger quand j'ai voulu sauter

Ne m'a pas juger quand je ne souriais pas

Ne m'a pas juger quand j'ai pleuré

Ne m'a pas juger quand il a prit ma main tremblante dans la sienne.

Je l'aime

Je l'aime tellement que je suis pré à me dévoiler au près de lui.

Peu importe les représailles

Peu importe son regard qui risque de changer.

Je pourrais mentir, c'est vrai.

Mais je ne le ferais pas, parce que je veux être sauvé

Parce que je n'en peux plus

Mais aussi parce que je veux vivre, parce que je me rends compte qu'il existe un infime espoir,

Et même s'il est petit, j'y crois,

Je me suis remis à espérer, espérer aller mieux.

Et peut importe si cet espoir serait plus une malédictions qu'une bénédiction je veux y croire,

Alors je m'accrocherai et peut-être que cette fois si j'aurais une personne pour me tendre sa main.

Car oui, je n'étais plus seul, et ça ça changer tous.

J'essuya mes larmes d'un revers grâce à ma manche et m'assis à côté de Drago, nos pieds caressant le vide en-dessous de nous.

Il me regarde sans rien dire, attendant que je me livre,

Il ne parle pas, ne bouge pas, même son regard ne vrille pas,

Comme s'il me donnait de la force par son simple regard.

Mais je crois que ça marchait, puisque je réussi à soutenir son regard, à ne pas fuir.

Alors j'ouvris la bouche, me préparant à me délivrer de ces années de détresse, de torture,

-je suppose que comme tous le monde, tu connais la mort de mes parents, le fait qu'il soit mort à mes un ans.

Je commença pas ces simple mots mais tellement significatif,

Il acquiesça sans pour autant me couper, ne voulant détruire cet instant.

J'inspira un grand coup, alors ça y'es, je me lança, et impossible de me m'arrêter.

-a mes un an on m'a placé chez mon oncle et ma tante

Encore une fois il acquiesça en silence.

-je suppose que tu sais qu'ils ne sont pas les meilleurs tuteurs du monde ?

Je laissa ma phrase en suspens, attendant son approbation, ce qu'il s'empressât de faire,

-et bien ce ne s'arrête pas là...

Il me regarda avec air peiné, sachant la suite.

-tous cela a commencé a mes 6 ans, au départ c'était juste du surmenage en tâches ménagères, puis des privations de nourritures, des heures enfermées dans mon placard, des insultes, des remarques rabaissantes sans cesse,