Chapitre 14

230 16 49
                                    

Attention, je préfère prévenir, ce chapitre va être assez douloureux, abordant des sujets sensibles, ainsi, si vous êtes sensible ou autres je vous déconseille ce chapitre.

Sur ce, bonne lecture ;)

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

En sortant j'évitas le regard de Drago et monta me coucher.

Je regarda mon meilleur ami dormir, j'aurais beau le nier, ses propos m'avaient blessé bien plus que je ne laissais paraître.

Pourquoi était t'il homophobe ? Enfin je veux dire, c'était si mal le fait que j'aime les hommes ? Que je n'éprouve rien pour les femmes ?

Ou était-il blessé par le fait qu'il n'y aurais plus aucune chance pour sa sœur, que entre nous ça ne marcherais jamais ?

Je soupira tout en tirant les draps de mon lit.

Et alors que je m'apprêtais à rentrer dedans, je tituba suite à une vive douleur dans le front et m'écroula sur ce dernier.

Je me mordis les lèvres pour étouffer un cris.

Ça faisait mal, ça brûlait.

J'en avais marre de ces douleurs, marre de cette peur constante.

Une larme coula silencieusement sur ma joue.

Puis je ferma les yeux, me préparant doucement à l'enfer qui m'attendais.

Quand je les rouvris je ne vis que désastre, mort, sang, douleur.

Je me trouvais au milieu d'une guerre,

Une odeur de souffrance régnait,

On pouvait entendre les pleurs, les gémissements de douleurs,
Les hurlements de détresse.

Tous autour de moi avait une couleur de désespoir,

Des cendres pleuvaient du ciel, le recouvrant de gris,

le sol était recouvert de rouge, un rouge si voyant, si vif qu'il donnait la nausée,

Les arbres étaient détruits, laissant place à un espace nu, sans cachettes, sans endroit où se cacher,

Le ciel était blanc, masqué par cette épaisse brume qui réduisait le champ de vision, réduisant ainsi les chances des victimes d'échapper à leur bourreau, ainsi privé de leurs vus.

L'odeur qui émanait de cette endroit était écoeurante, elle me prenait par surprise et écrasée mon cœur par là même occasion,

Il y régnait une odeur de mort.

Je baissa les yeux et ce que je vis me glaças d'effroi, me brisant un peu plus que je ne l'étais déjà,

Je vis un homme qui rampait au sol,

Il était recouvert de sang,

Il leva la main vers moi, me suppliant de l'aider.

Je le regardai désabusé, comment ? Comment pouvais-je aider ce pauvre homme ?

Mais ce n'était pas le fait de voir un homme presque mort me suppliait de l'aider qui m'anéantissait,

Non, ce qui me glaçait d'effroi était le fait que lorsque je croisa mon regard dans les yeux de cet homme meurtri, je reconnus se regard, et mon sang ne fit qu'un tour, détruisant mon cœur par la même occasion.

Ces yeux, ce visage, je les reconnaissaient,

Ils appartenaient à mon parrain mort par ma faute l'année dernière, le seul membre de ma famille que je connaissais et que j'aimais.

Mon sauveur (drarry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant