Chapitre VI

73 4 0
                                    

- M's

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

- M's

Je sens quelqu'un secouer mon épaule en me parlant mais je ne comprend pas tout les mots.

- Aim... Rev... a... secours.

Je toussote un peu en sentant un truc dans ma gorge et ouvre les yeux. Je me trouve face au lieutenant Brody qui est dans un état pitoyable.

- Tu as déjà été dans un meilleur état.
- Tu verrais le tien, il y a des militaires.

Je me lève difficilement ayant très mal à la côte et avance avec Ford vers les militaires. On a extrêmement de mal à avancer mais on s'accroche. Ils nous aperçoivent rapidement.

- Attendez ! Un médecin !

Ils viennent directement nous aider et nous montons dans l'hélicoptère et ils prennent la bombe avec un autre avion. Pendant le vol, Ford pose la question qui me démangeait aussi.

- Eh, où est-ce qu'ils vont la stocker ?
- À 20 milles au large, au point de convergence. On va les attirer là-bas. D'une pierre, trois coups.
- Je croyais que l'ordre était de ne pas tuer Godzilla ?
- C'était vrai, mais l'ordre est de maintenant tout tuer.

Nous atterrissons à Oakland en Californie, apparemment le centre des opérations tactiques est là. Nous sortons de l'hélico et des soldats viennent en courant vers Ford et moi pour nous aider à marcher. Les médecins viennent s'occuper de nous.

- Vous avez mal où, lieutenant ?
- J'ai la côte gauche vraiment très douloureuse.

Ils enlèvent mon gilet pare-balle, ma veste et relève mon t-shirt. Je regarde et vois un petit morceau de verre qui doit provenir d'une fenêtre d'un des véhicules qui a été détruit enfoncé dans ma peau.

- Je ne l'avais pas vue, comment ça se fait que je ne l'ai pas vue ?
- Vos vêtements sont remplis de terre et de poussière, c'est pour ça.

Il prend sa radio et demande de l'aide supplémentaire. Rapidement les quelques infirmières et médecins présents sont arrivés ainsi que les soldats formés au secourisme.

- Préparez-moi une anesthésie locale, de l'eau gelée, de l'alcool 80 % et un fil et une aiguille.
- Vous pouvez le faire sans aucune anesthésie docteur.
- Non lieutenant, le colonel aimerais que vous soyez disposé à faire la prochaine mission.

Une infirmière lui apporte l'anesthésie locale et il me la fais directement et j'ai fais genre que ça allait mais putain que ça fait mal.
Cinq minutes après, il touche délicatement pour voir si ça a fait effet. L'effet attendu il prends l'eau gelée et nettoie tout autour ensuite il prend le morceau de verre et le retire très doucement. Il verse de l'alcool sur des compresse qu'il pose directement sur ma plaie assez profonde. Ce qui est bien c'est que je ne sens absolument rien, ce qui va être moins drôle c'est quand les effets se dissiperont. Une fois qu'il a tout désinfecté, il recoud ma plaie puis désinfecte une dernière fois et ensuite met un bandage imperméable pour que je puisse aller me laver.

Après tout ça je peux enfin aller prendre une douche rapide et mettre un uniforme propre.

- Lieutenant Gribbs, venez avec moi s'il vous plaît.

J'arrive dans une pièce où certains soldats sont regroupés et à regarder correctement, ce n'est que des lieutenants, deux commandants, aucun sergent, je me doute donc de l'importance de la mission.

- Ecoutez moi bien, le mâle a importée la tête nucléaire dans le centre-ville. Ça veut dire que 100 000 civils sont dans le rayon de l'explosion et on ne peut pas la désactiver à distance.
- On a installé une minuterie analogique mais les Muto désactive l'électronique dans une bulle de 10 kilomètres, l'approche par voie terrestre n'est pas une option. On vous parachutera de l'ouverture à basse altitude, vous devrez sauter d'environ 30 000 pieds largage au sommet de la bulle.

Il montre sur le bol en verre qui est posé sur la carte du monde, la où on sera parachutés.

- Si vous ne touchez pas un bâtiment en chemin, vous vous regrouperez au point Charlie, c'est ici ok ?
- Docteur, vous savez où il faut chercher ?

Le docteur Serizawa se trouve dans la pièce avec le docteur Graham. Nous sommes tellement pressés que je ne les avaient même pas vus.

- Dans les sous-sol, si les Muto se sont reproduis, ils vont se construire un nid.
- Commandant, quand vous trouverez la tête nucléaire, combien de temps pour la désarmer ?
- Sans avoir vu le modèle analogique, ça ne peut être qu'une hypothèse.
- 60 secondes si je peux y accéder. J'ai modifié ce missile moi-même.
- Le lieutenant Brody est le seul expert en explosif qui a survécu à l'attaque du train. Et le lieutenant Gribbs est la seule experte en précision de tirs et en paléontologie qui a survécu à l'attaque du train également.
- Et bien, je crois qu'on va avoir besoin de vous deux.
- Avec tout mon respect, a supposé que ça foire, c'est quoi le plan B ?
- Le bord de mer est situé à un clic de la Coline, amenez la bombe au port, puis sur un bateau et le plus loin du centre-ville avant l'explosion, c'est clair ?
- Il y a des questions ?

Personne ne répond.

- Rompez !
- Allez, au boulot !
- Lieutenants ?
- Commandant?
- Nous les avons déjà informés, nous n'avons pas de plan de sauvetage. Si vous ne revenez pas par vous-même, vous ne revenez pas du tout.
- Je suis prêt à faire mon devoir.

Le commandant lui fais un signe de tête et il part puis se tourne vers moi.

- Et vous lieutenant ?
- Si jamais je reviens pas, vous pouvez me jurer que mon fils aura une belle vie ?
- Et bien une belle vie sans sa mère, je ne crois pas.
- Non, je veux dire il vivra bien, les moyens financiers je veux dire.
- Lieutenant, je sais que le caporal Martinez est votre époux, votre fils vivra bien avec le salaire de votre mari.
- Mais si jamais lui non plus ne revenait pas, vous le protègerez?
- Les enfants de militaires défunts sont toujours protégés pour l'honneur de leur parents.
- Bon et bien, je suis prête à accomplir mon devoir.

Je sors du bâtiment et rejoint les autres pour m'apprêter à partir.

GodzillaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant