Marine m'avait donné le dossier contenant les informations sur les filles, alors j'étais partie m'enfermer dans une autre pièce qui était aménagée d'un bureau. Lucas avait été embarqué avec Clément, et ils parlaient de voitures alors je n'avais pas à m'en faire pour lui.
J'ouvris précautionneusement la pochette en carton rouge et en sortit les papiers.
Il n'y en avait que deux. Le premier était une photo d'un plan de Paris avec plusieurs points surlignés, cela indiquait les lieux où elles avaient dormis.
Le second papier comportait une seule adresse et une date, celle du 12 décembre à 22 heures. C'était certainement leur prochain point d'arrêt. Je regardai mon téléphone et constatai que nous étions le 12 décembre et qu'il était dix heures.
Je remballais la pochette en me rappelant que je devais lire la suite de la deuxième feuille. Je sortis en trombe de la pièce et Marine me rejoint en courant.
_ Je n'ai pas le temps de t'expliquer mais je dois me rendre au plus vite à Paris.
Clément qui n'était pas bien loin sembla m'entendre car il ordonna à un de ses collèges de trouver le premier train qui faisait Lyon-Paris.
_ Tu veux que je vienne avec toi ? Me demanda Lucas.
_ Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, lui répondis-je. Je vais aller me confronter à des puissances majeures, je ne veux pas que tu sois impliqué.
Il hocha la tête, compréhensif.
_ Tu es en sécurité ici, je suis sûre que Clément et Marine te trouveront du travail. Si tu as des insomnies appelle moi mais ne sors pas ! Dis-je sans prendre le temps de respirer. Tu as encore ton traitement, prends le. Si tu fais une crise de panique enferme toi dans une pièce et contrôle ta respiration comme je te l'ai appris.
Lucas me pris dans ses bras pour me couper et me dit que tout irait bien.
_ Un train dans deux heures, s'écria un des hommes. Je réserve une place ?
_ Oui ! Affirma Clément. Cassy, ce fût un plaisir de te revoir mais tu devrais y aller, un taxi t'attends en bas. Bon courage.
Marine me fit une dernière étreinte et je me précipitai en bas.
Une fois dans le train, je profitais des deux heures et demi de trajet pour me concentrer sur le reste du dossier. En dessous de la date figuraient quelques précisions.
" Elles doivent se rendre là-bas si mes calculs sont bons. Nous n'avons aucun moyen de les contacter, ce serai trop dangereux pour elles. Rends-y toi armée. Si tu as le temps, passe par le café à l'adresse notée au verso. Ce sont des alliés, ils te donneront une tenue et des armes.
Bon courage, ne meurt pas
Maud
P.S : Infinity n'est toujours pas reconstitué donc ne te bats pas en son nom. J'ai appris récemment ce que tu es devenue pendant notre séparation. Ce soir là j'aimerais que tu sois Tory, et non Cassy, une dernière fois au moins."
Je grimaçai à la petite note laissée à la fin du message. J'avais espéré qu'aucune des filles ne puisse apprendre ce que j'avais fait durant ces deux années.
Sachant que je n'allais pas pouvoir dormir avant un bon moment, je callai ma tête contre la vitre et sombrait dans le sommeil.
Je poussai la porte du café situé dans une petite rue de Paris, et m'approchai du comptoir derrière lequel un homme tout fin, ne dépassant pas le mètre cinquante, et ayant de grosses lunettes rondes, nettoyait des verres.
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Infinity : Retour aux origines
AksiPrès d'un an s'est écoulé depuis les évènements tragiques. Je me retrouve seule, livrée à moi-même. Je ne sais pas où sont les autres, ce qu'elles font, si elles sont toujours en vie. Mais je continue mes recherches, toujours dans l'espoir de reform...