Sa voiture était garée à l'arrière du bar, il n'y avait que les employés qui avaient le droit de s'y mettre, mais depuis le temps qu'ils jouaient ici il avait même sa place attitrée.
Une vraie rock star.
Il faisait sombre, nous étions seulement éclairés d'une petite lumière fatiguée qui clignotait par moments.
On décida de s'allumer une cigarette avant de reprendre la route, il était tellement attirant avec cet objet destructeur dans la bouche.
Le fait d'être à l'abri des regards me donna une petite idée de vengeance pour notre petit débordement au lycée.
C'était le moment où jamais de le provoquer un peu, il voulait jouer, alors on allait jouer.
Après quelques taffes, je jeta mon mégot et lui déposa quelques baisers dans le cou comme si de rien était, tout en prenant bien soin de déboutonner son pantalon.
Il me regarda d'un air étonné mais compris rapidement mon intention dès lors que je me m'agenouilla.
E: Qu'est-ce qu...Impossible pour lui de finir cette phrase.
Il tenu simplement mes cheveux vers l'arrière, tout en accompagnant mes quelques mouvements.
Ceux-ci avait l'air de lui plaire mais hors de question pour lui de prendre son pied, je m'arrêtai là.
Il me regarda me relever avec un sourire moqueur alors il écrasa sa cigarette et m'ouvrit la portière.
E: Dépêche toi de grimper dans cette voiture.
J'exécutai en vitesse en riant, mon plan avait fonctionné.Arrivé chez lui il ferma la porte à clé derrière nous cette fois, et se posa contre celle-ci, les yeux noircis de désirs.
E: Tu vas le regretter.
T/P: Ça m'étonnerait.
L'envie bestiale partagée nous dirigea vers sa chambre.
Entre chaque baisers rapides et humides, nos vêtements volaient aux quatre coins de la pièce avant qu'il me pousse entièrement nu sur son lit.
Il me regarda puis attrapa la paire de menottes qui était accrochée au mur.Il se glissa au-dessus de moi pour lié mes mains au lit, je ne résistai pas.
Comment refuser ce genre de chose à un kidnappeur aussi sexy et déterminer ?
Il était contre moi, je l'entendais respirer de plus en plus fort et je sentais également contre moi, le manque de place dans son joli pantalon troué.
J'admirais sa beauté et son savoir-faire, mais quand il vu mon regard impatient, il ria.E: T'en meurs d'envie, n'est-ce pas?
Je hochai la tête spontanément, alors, satisfait de ma réponse, il m'embrassa passionnément.Il attrapa le bandana de sa poche arrière et me banda les yeux.
J'étais absolument livrée à lui, mais j'aimais ça.
Mes sens étaient décuplés, je me concentrais sur son souffle chaud qui parcourait le long de mon corps de haut en bas puis de bas en haut.
Je sentais sa langue encore humide sur ma poitrine.
C'était de la vengeance...
Il s'amusait à faire lentement descendre sa main sur ma poitrine...mon ventre...mon bas ventre...et arriva à sa destination.
Quelques petits mouvements circulaires avec ses doigts, et il les inséra en moi.
J'ondulais de plaisir mais après quelques minutes, il décida de faire descendre délicatement le tissu de sur mes yeux avant de me pénétrer lentement, centimètres par centimètres, tout en me chuchotant à l'oreille "tu es à moi".
Cette phrase me donna la sensation d'un électrochoc qui parcouru tout mon corps.
Agrippant mes hanches, il entama des vas et viens irréguliers de plus en plus loin et de plus en plus bons.
Ces chaînes me rendaient folle, étant déjà quelqu'un de tactile, le fait d'être privé de cela me montait à la tête.
Mon désir grimpait de plus en plus et impossible pour moi de me défaire de l'objet en métal qui me retenait prisonnière.
C'est quand je le suppliai de me les retirer qu'il finit par céder, probablement était-ce son but depuis le début.Les mains à peine libres, que j'en profitai pour lui grimper dessus et pouvoir caresser son corps tout entier en passant la main dans ses cheveux que j'aimais tant.
Cette sensation de liberté me procura un pic de désir, mes mouvements devenaient de plus en plus rapides et de plus en plus secs avant que Munson ne m'arrête en me tirant le plus prês possible de lui ce qui me fît jouir intensément, il était là tout entier en moi.
E: Je savais que tu n'étais pas une fille sage, j'adore ça.
T/P: Prouves-le.
J'étais encore dans la provocation, mais je savais qu'il allait me donner ce que j'attendais.
Il m'embrassa et me retourna aussitôt avec le sourire avant de ce donné entièrement à moi.
Sous mes cris qui se faisaient de plus en plus audibles nous finissions par atteindre tous deux ce que nous attendions.On s'embrassa tendrement comme pour clôturer une trêve avant de se rendre compte tous les deux de la situation dans laquelle on venait de se mettre.
On se regarda tous les deux bêtement dans les yeux, puis comme deux enfants nous explosions de rire avant d'arrêter brusquement pour éviter les débordements.
E: Fais-moi confiance.
Il m'attrapa délicatement sous les fesses en prenant soin de bien me garder coller contre lui.
Je me tenais aussi fermement que possible à son cou en entourant mes jambes autour de lui.
Il se leva en m'enmenna jusque dans la douche où nous pouvions enfin nous séparer sans prendre le risque de faire passer un mauvais quart-d'heure à son matelas...L'eau tiède coulait sur nos deux corps maintenant séparés mais toujours l'un contre l'autre.
Eddie déposa du gel douche froid contre mon corps et me frotta doucement en m'admirant.
C'est dingue comme il peut être le jour et la nuit, très violent et très doux à la fois.
E: T'es...t'es très jolie.
Après ce qu'il vient de se passer, il serait presque gêné de me dire que suis jolie, je rêve.
T/P: Je te remercie Eddie.
Je passe mes mains autour de son cou.
Je trouve que toi aussi, t'es très craquant, et encore plus quand t'es nu.On rigole avant de s'arroser.
Cette douche nous fît un grand bien.
Eddie enfila un simple short et moi j'en profitai pour lui piquer de nouveau un de ces t-shirts.
Pendant qu'il nous roulait de quoi bien dormir après cette montagne russe d'émotion, je me fis des nattes puis le rejoignis dans la chambre.Je le remarqua contempler ma coiffure alors sans rien dire je me suis mise derrière lui et lui en fît aussi mais il avait l'air crispé.
T/P: Qu'est-ce qu'il y a ?
E: Tu es...la seule personne que je laisse faire ça.
Je ris.
T/P: Te faire des nattes après le sex? J'espère bien.
E: Non... il se retourne et me regarde avec des yeux vitreux.
J'ai toujours détesté qu'on me touche les cheveux, la seule personne qui en avait le droit, c'était ma mère mais...avec toi c'est différent.
T/P: Oh, je suppose que c'est pour ça que tu t'ai rasé le crâne rasé quand tu étais plus jeune ?
E: Comment est-ce que tu sais ça ?
Je pointe du doigt les photos de famille qui se trouve sur un meuble.
Il hoche alors la tête et se retourne pour me laisser faire, je suis agréablement surprise qu'il se confie à moi sur son passé mais je ne veux pas enfoncer le couteau dans la plaie, je préfère attendre que ce soit lui qui en parle.Une fois fini, on s'allonge en fumant et il me regarde.
E: Tu ne m'as jamais parlé de ton frère.
Mon sang se glace, j'ai encore du mal à l'heure actuelle d'en parler...
E: Désolé, je voulais pas, oublie.
T/P: Non attends... j'attrape sa main et me mets assise en tailleur pendant qu'il me regarde attentivement.
Chaque jour, c'est lui qui venait me chercher après les cours mais ce jour-là...c'était Steve.
C'est là que j'ai compris qu'il c'était passé quelque chose.
Il...il avait eu un accident de voiture.Je sens une petite larme coulée le long de ma joue que j'essuie aussi vite que possible.
À ce moment précis, je n'attendais aucune réponse de sa part et je ne voulais ni pitié, ni compassion.
Sa réponse fût la meilleure qu'il puisse m'offrir, il me prit simplement dans ces bras délicatement sans dire un mot.
C'est ce dont j'avais réellement besoin.
T/P: Merci.Je finis par m'endormir contre lui, soulagée et serraine.
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Eddie // Freak Lover
FanfictionNous sommes en 86 au lycée de Hawkins. T/p n'a pas pu faire sa rentrée en même temps que ses amis, qui eux ont déjà commencé à prendre leurs marques. Rencontres, amour, disputes, amitié, problèmes, passé, douleurs, rires. Et si cette année, c'était...