Chapitre 1 SANS ELLE

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Salut a tous, je débarque dans le monde de la fanfiction avec le couple fictif Théo et Célia de la série ici tout commence.
Comme je vous l'ai dit c'est ma première donc j'espère que vous serez indulgents.
En espérant quelle vous plaise.
 

               
                    ***

Théo


Une semaine que j’avais remporté le prix Vatel, que ma vie avait changé et pourtant je n’étais pas heureux.
Oh bien sûr, j’étais content d’avoir obtenu ce prix et j’en retire même une certaine fierté surtout quand je croise Louis.

Mais non, je ne suis pas heureux parce que ça fait aussi une semaine qu’elle est partie.
Elle, elle a mis un sacré bordel dans ma vie, il faut le dire. Telle une tornade avec sa proposition indécente. Un one shot, j’en avait été scié à l’époque et quand j’y repense, je dois admettre que je lui avais trouvé un certain courage en plus de la trouver complètement folle.

Je me rappelle la rapidité avec laquelle je lui avais cédé, ce besoin de l’avoir près de moi, de la posséder sans penser aux conséquences et au mal que j’allais faire à Marta.
Marta…J’avais merdé, je n’avais pas été honnête et m’étais montré lâche et à cause de moi, elle avait complètement vrillée et s’en était prise à Célia.

Je ne me cherche pas d’excuse, je sais que tout est en grande partie de ma faute mais comment aurais-je pu lui expliquer que toute la vie qu’on s’était imaginée et planifiée, est partie en fumée au moment même où mes lèvres ont touché celles de Célia.
Comment lui expliquer que malgré tout ce qu’elle a fait pour moi et l’amour que je lui portais, à partir du moment où Célia était entrée dans ma vie cela ne comptait plus.

Alors je n’avais rien dit et je m’étais comporté comme un con et encore plus quand je n’avais pas cru Célia lorsqu’elle avait accusé ma sœur et Marta de s’en prendre à elle, quand j’y pense cela me rend malade, malgré tout je me sens chanceux et reconnaissant qu’elle soit arrivée à me pardonner.

Et à partir de ce moment-là, être avec elle et vivre à ses côtés, m’était devenu vital.
On avait vécu des mois intenses, à se chercher, se provoquer, s’aimer et se détester…A être Nous. Et maintenant il n’en restait plus rien, elle m’avait quitté pour me laisser l’opportunité d’être le Chef que je rêvais de devenir.

Mais je n’arrive pas à relever la tête, j’ai si mal. Tout me fait penser à elle, chez moi, à l’Institut, nos moments de complicité à cuisiner ensemble et bien sûr tous ces moments à se retrouver pour faire l’amour, parfois mes pas me mènent aux marais et dans ces moments-là, le manque, m’est intolérable.

J’ai bien conscience que mon entourage s’inquiète, je ne parle plus à personne ou le strict minimum. Je me réfugie dans ma cuisine et même ça, ça n’a plus la même saveur.
Je me rends aussi compte que je me comporte comme un vrai con avec ma brigade, J’ai même surpris certains de mes commis me surnommer « le tyran », et cela ne me plait pas, ce n’est pas ce que je voulais être, mais c’est plus fort que moi.

Comment expliquer, à toutes ces personnes qui m’enviaient et qui me trouvaient chanceux, que j’ai l’impression d’être brisé et de n’être qu’une coquille vide.

C’est pourquoi aujourd’hui, j’ai demandé à Clothilde de passer me voir, je veux partir au plus vite sinon je vais me perdre.
En cuisine, je donnais mes recommandations pour le prochain service, le précédent ayant été plus que limite, je me montrais plus ferme qu’à l’habitude et je n’ai pas raté Ambre et Tom au passage, même s’ils n’avaient rien dit sur l’instant, j’ai bien vu et entendu leurs messes basses dirigées contre moi pendant le Service.

Clothilde arriva, enfin, je vais pouvoir dire tout haut ce que mon cœur me disait tout bas déjà depuis quelques heures.

Clothilde : Ça ne rigole pas, dîtes moi.

Théo : On n’est pas là pour ça…

Clothilde : Vous vouliez me voir ?

Théo : Oui, j’ai décidé de partir à Londres pour travailler la carte avec le Chef, ça sera beaucoup plus simple de là-bas.

Clothilde : C’est une bonne idée, vous partez quand ?

Théo : Dans 3 jours.

Clothilde : 3 jours ? Ce n’est pas un peu rapide ?

Théo : On n’a pas de temps à perdre, non ?

Clothilde : D’accord, mais cela risque de vous prendre quelques semaines. Qui va gérer le double A, pendant votre absence ? 

Théo : Vous…

Clothilde : Mais je ne me suis pas organisée, on ne prend pas des décisions pareilles aussi rapidement !

Théo : Bah vous n’avez pas de cours à donner, si ?

Clothilde : Non…

Théo : Bah voilà, c’est réglé !

Clothilde : Ok, je vais tâcher de m’arrange. Théo, juste un conseil, c’est bien de prendre de l’assurance mais n’oubliez pas d’y mettre les formes.

Théo : Je ne comprends pas, c’est vous qui m’avez demandé d’être plus ferme, non ?

Clothilde : De la fermeté, oui, de l’arrogance, non. N’essayez pas de devenir votre père.

Théo : Mon père est l’un des meilleurs pâtissiers de France, et le directeur d’un Institut culinaire prestigieux, comme modèle j’ai vu pire.

Sur ces mots, je laisse Clothilde et retourne à ma brigade.
Ce qu’elle pouvait dire m’était égal, enfin, je vais partir d’ici et c’est le principal.

Et si on se retrouvait Où les histoires vivent. Découvrez maintenant