Rapprochement

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Etalé sur le lit d'Eijiro, Katsuki le regardait mordiller son crayon et soupirer. Le rouge laissa tomber sa tête sur son bureau.

- Je ne comprends rien !

- Mais qu'est-ce que tu fais au juste ?

- Devoirs de vacances...

- Aïe...

- Je ne te le fais pas dire ! en plus, ce sont des maths et je suis nul en maths...

- A partir de quand tu as commencé à ne pas comprendre ?

- Quand on a rajouté des lettres en plus des chiffres...

- Ah ouais quand même.

Le blond quitta la couette rouge pour aller se poster à côté de son ami.

- Bouge ta grosse tête.

Eijiro s'exécuta et se redressa pour laisser son ami jeter un coup d'œil à sa feuille. Katsuki fronça les sourcils. Pour lui, ces exercices n'avaient rien de complexe.

- C'est normal que tu n'y arrives pas, tu n'as pas factorisé là !

Il pointa une des premières lignes du calcul et la lumière se fit dans l'esprit de l'autre.

- Mais oui ! Mon dieu, que je suis con !

- Ça, c'est sûr.

- Je ne te permets pas !

- Je me permets tout seul, ne t'en fais pas.

Il rit légèrement avant de retourner se vautrer sur le lit. Il était venu dans l'intention de sortir avec Eijiro pour redécouvrir la ville mais cela faisait une bonne heure qu'il attendait que ce dernier finisse ses satanés devoirs de vacances.

- Fini !

- Ah bah ce n'est pas trop tôt !

- Je mérite un câlin pour mes efforts !

Le rouge arrivait déjà avec les bras grands ouverts vers Katsuki. Sauf que celui-ci ne l'entendait pas de cette oreille, il leva une main face au jeune homme.

- Alors non, quand on prend une heure pour faire un exercice de maths, on n'a pas le droit à un câlin.

- Allez, s'il-te-plaît ! Katsu !

- Non, j'ai dit.

Eijiro prit un air déçu avant de partir vers la porte. Pensant être hors de portée d'un câlin, le blond se redressa mais c'était sans compter sur le rouquin qui profita d'un moment d'inattention pour lui sauter dessus et le refaire tomber sur le matelas.

- Eiji ! sérieux, c'est déloyal !

- Je m'en fous !

Le rouge rit légèrement pendant que Katsuki refermait ses bras autour de lui. L'aspect tactile de leur relation était revenu le plus naturellement du monde, au plus grand bonheur d'Eijiro.

- On sort ou tu comptes rester coucher sur moi jusqu'à demain ?

- Hum... Je reste coucher sur toi jusqu'à demain, tu es vachement confortable.

Pour appuyer ses propos, le rouquin cala sa tête sur le torse du blond et ce dernier sourit légèrement.

- Tu ne devais pas me présenter tes potes ?

Comme un signal d'alarme, cette simple phrase le fit se relever d'un bond.

- Mais oui, c'est vrai ! Allez, ramène-toi.

Katsuki se releva donc et alla enfiler ses chaussures, abandonnées dans un coin de la pièce.

Amis d'enfanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant