Mademoiselle Winchester

Chapitre 13

Dean arrête précipitamment la voiture devant une vieille baraque délabré. Nous ouvrons le coffre et attrapons nos armes.

« Tu penses que ça suffira ? Lui demande Sam.

- 100 000 volts, déclare Dean. On n'a pas intérêt à le rater. »

Nous entrons dans la maison, arme au poing et fouillons pièce par pièce la maison. De petits bruits proviennent d'un placard. Nous nous en approchons lentement, sur nos gardes. Nous comptons silencieusement jusqu'à trois et ouvrons brusquement les portes.

Deux enfants sont recroquevillés à l'intérieur, terrorisés. Nous les rassurons et leur demandons de nous suivre. Nous commençons à les entraîner à l'intérieur quand la créature apparaît derrière nous.

« Attention ! » Nous cri Dean.

La créature projette Sam en avant, il me tombe dessus et nous dégringolons les escaliers. Dean lui envoie une décharge avec son taser et le monstre prend la fuite. Nous nous redressons sonnés.

« Emmenez les gosses dehors, nous ordonne Dean, je m'occupe de l'attirer ailleurs. »

Il s'éloigne, armé de son taser. Nous attrapons les enfants et les emmenons dehors le plus vite possible. Arrivé à la Chevrolet, nous leur demandons de nous attendre là. Ils acquiescent et montent à l'arrière de la voiture. Nous retournons à l'intérieur de la maison pour prêter main forte à Dean.

Nous descendons jusqu'au sous-sol, direction que Dean avait prise. Je passe devant et dévale les escaliers à toute vitesse.

Il n'y a aucune trace du monstre. Mais Dean gît inconscient dans une flaque d'eau, le taser à la main. Oh non.

« Dean ! » Je m'écris en me précipitant vers lui.

Je lâche mon arme et le secoue par les épaules avant de poser deux doigts sur sa gorge, son pouls est faible. Sam vient se placer à côté de moi en appelant son frère.

« On doit l'emmener à l'hôpital. »

Sam attrape Dean par le bras et le soulève. Je m'empare de son autre bras et le passe autour de mes épaules, pour le soutenir comme je peux.

Nous l'emmenons à la voiture et demandons aux enfants de se serrer sur le siège avant pour que nous l'installions sur la banquette arrière, je reste avec lui pour surveiller que son cœur ne s'arrête pas battre.

Sam roule pied au plancher. Nous arrivons rapidement à l'hôpital et sortons Dean de la voiture. Il est rapidement pris en charge par les médecins et disparaît de notre vue.

Sam et moi patientons durant plus d'une heure dans le couloir blanc de l'hôpital. Je ne peux pas rester assise plus de cinq minutes avant de me remettre à faire les cent pas. En voyant les enfants avec nous, l'hôpital a appelé la police.

Une infirmière vient nous chercher pour nous informer que Dean n'a pas d'assurance. Sam lui tend sa fausse carte vitale au nom de Burkowitz. Elle nous remercie avant de nous éloigner.

Deux flics nous observent de loin. Je m'approche d'eux, suivit de Sam. Autant en finir maintenant.

« Vous n'êtes pas obligé de nous parler maintenant, nous informe l'un d'eux en voyant approcher. On peut attendre.

- On a rien d'autre à faire à part attendre. Je réplique.

- Vous pouvez nous raconter ce qu'il s'est passé ?

- Nous roulions, invente Sam, lorsque nous avons entendu des cris qui venait de la maison. Les enfants s'étaient enfermés à l'intérieur. Alors on est entré pour voir ce qu'il se passait, on les a fait sortir. Notre frère est allé voir ce qu'il y avait et nous l'avons trouvé dans une flaque avec son taser à la main. Il a dû tomber et appuyer dessus par mégarde.