Chapitre 17

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Dean se gare en bas de l'immeuble de notre nouvelle victime. Il s'agit d'une jeune femme, Meredith, tué dans son appartement il y a une semaine. C'est la deuxième victime en un mois. En voyant l'article dans le journal, Sam et moi avons tout de suite pensé que cette affaire était pour nous. Dean était plus sceptique, mais nous avons réussi à le convaincre de venir.

Nous sortons de la voiture, habillé en combinaison de travail à l'effigie d'une société d'alarme.

« C'est là ! Nous indique Sam en montrant l'immeuble.

- On a jamais eu besoin de se déguiser avec papa. Se plaint Dean.

- Moi je trouve ça plutôt amusant, je commente.

- J'ai l'impression d'aller jouer dans une fête de patronage, continu-t-il. Vous savez à quoi ça me fait penser ? A ta pièce de théâtre, Sam. Tu te souviens ? Comment ça s'appelait déjà ?

- « Ma ville ». Je me souviens.

- C'est ça ! tu étais plutôt doué.

- Bon tu veux entrer ou pas, s'impatiente Sam amusé.

- Ce que je veux dire, se défend Dean, c'est que ces costumes me coûtent une fortune.

- TE coûte une fortune ? je l'interrompt.

- C'est dur d'obtenir une fausse carte de crédit. »

Je secoue la tête de dépit. Dean est irrécupérable. Nous entrons dans l'immeuble et nous présentons à la concierge. Elle accepte de nous emmener jusqu'à l'appartement de Meredith. La police a déjà fait tous les prélèvement nécessaire, nous explique-t-elle.

« C'est votre société qui s'occupe de la sécurité de cet appartement ?

- Oui, répond Sam.

- Et bien avec ou sans votre appareil, c'est du pareil au même.

- Nous sommes justement là pour savoir ce qu'il faut améliorer, je lui réponds.

- C'est vous qui avez appelez la police ? s'enquit Sam.

- Oui.

- Vous les avez appelés tout de suite après le drame ?

- Non quelques jours après. Son employeur s'est inquiété de ne plus la voir. Alors j'ai été toqué à sa porte et c'est l'odeur qui m'a alerté.

- Les fenêtres étaient ouvertes ? Il y avait des traces d'effraction ? Demande Dean.

- Non, tout était fermé et les flic ont dû enfoncer la porte pour entrer.

- L'alarme était activée ? J'ajoute.

- Oui, mais ce n'a pas été efficace.

- Il y avait des trace de lutte ? Des meubles renversés..., continue Dean.

- Non, tout était à sa place, sauf Meredith.

- Où était-elle ? questionne Sam.

- Un peu partout, éparpillé dans la pièce en morceau. Si vous voulez mon avis, c'est une bête sauvage qui a fait ça, ça ne peut pas être un humain.

- Nous aimerions avoir un peu de temps pour examiner tout ça, quémande Sam.

- Bien sûr, je vous laisse. »

La concierge sort et nous laisse seuls devant l'immense flaque de sang séché qui tâche le parquet.

« Le tueur est entré et sorti sans laisser une seule trace. Déclare Dean.

Mademoiselle WinchesterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant