Chapitre 11

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Aucune nouvelle affaire n'éveille mon intérêt. Je continue de faire défiler les différents articles sur l'ordinateur pendant que Dean lit le journal de John et que Sam tente d'appeler les anciens contacts de John pour savoir s'ils l'ont vu récemment.

Sam raccroche et annonce tristement :

« Rien.

- Caleb ne l'a pas vu ?

- Non, ni Jefferson, ni le pasteur Jim.

- Et dans le journal ? Je demande à Dean.

- Rien non plus, papa écrit vraiment bizarrement.

- On devrait prévenir la police, lâche Sam, ou au moins le service des personnes disparues.

- Papa n'aimerai pas qu'on lui colle les fédéraux dans les pattes. Fait remarquer Dean en se levant pour trouver son téléphone qui sonne.

- Ça c'est son problème. On a plus aucune nouvelle depuis je ne sais combien de temps. Il aurait dû être avec nous au Kansas, c'est toi-même qui l'a dit.

- Je sais ce que j'ai dit. Quelqu'un aurait vu mon téléphone ?

- Non, désolé, je lui réponds.

- Papa est peut-être mort..., dit doucement Sam.

- Ne raconte pas n'importe quoi. S'énerve Dean en arrêtant ses recherches.

- John n'est pas mort. J'affirme à mon tour.

- Il pourrait être n'importe où ? Qui vous dit qu'il va bien, qu'il n'est pas en danger ?

- On le sait c'est tout. S'entête Dean. Ah ! le voilà. »

Dean trouve enfin son téléphone et regarde son écran avant de se figer. Il lève lentement la tête de son écran et s'assoit sur le lit. Il nous regarde en souriant.

« Qu'est-ce qu'il y a ? Je m'impatiente.

- 42-89

- Quoi ? Sam et moi nous exclamons de concert.

- C'est des coordonnées. C'est papa. »

Dean se lève et s'assoit à côté de moi de devant l'ordinateur. Il commence à taper les coordonnées.

« Comment tu peux savoir que c'est papa ?

- Il a déjà utiliser des coordonnées pour nous contacter, je fais remarquer.

- Je ne vois pas comment ça pourrait être lui, il a déjà du mal à faire marcher un grille-pain.

- Moi, je te dit que c'est lui Sammy. Je sais qu'il est vivant.

- Et ça donne quoi ces coordonnées ?

- Rockford dans l'Illinois. Je lui lance.

- Et qu'est-ce qu'il y a là-bas ?

- Vient voir. Lui répond Dean en tournant l'écran vers lui. D'après la presse local, Walter Kelly, un flic du coin, est rentré chez lui après une journée de travail. Il a commencé par tuer sa femme avant de se tirer une balle dans la tête. Dans la même soirée, lui et son coéquipier, on était appelés à l'ancienne asyle abandonné Roosevelt et s'y sont rendu.

- Je ne vois pas le rapport avec papa. Signale Sam.

- Moi je le vois. » Affirme Dean.

Il va chercher le journal de John qu'il avait abandonné sur le lit et commence à le feuilleté jusqu'à trouver ce qu'il cherche. Il se retourne vers nous et nous indique un article.

Mademoiselle WinchesterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant