Garante ( Bucky x OC)

CHAPITRE 18

Une impression étrange la submergea lorsqu'elle passa les portes de l'ascenseur.

Celle du retour à la maison...

Elle fut accueilli par une accolade de Sam et une poignée de main chaleureuse du Captain Rogers, contents de la revoir.

- J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous Captain, annonça-t-elle.

Les bras croisés, le concerné fronça les sourcils, l'invitant à développer.

- La bonne c'est que le sceptre se trouve bien en Russie, la mauvaise c'est que vous allez devoir botter le derrière de ces nazis évolués pour le récupérer.

Le blond laissa un petit rire soufflé s'échapper.

- Ça devrait être dans mes cordes, fit-il un sourire en coin, merci agent Collins.

Pour toute réponse, il reçut un hochement de tête de la jeune femme avant qu'elle ne parte en direction de sa chambre, son sac à dos sur une épaule.

- Agent Collins, l'interpella-t-il à nouveau.

L'intéressée se retourna, intriguée.

- Je voudrai convaincre Fury de vous laisser venir avec nous, vos compétences pourraient nous être utiles pour récupérer le sceptre, et puis vous avez déjà connaissance du terrain.

Elle devait avouer qu'elle était flattée, Captain America en personne tentait de la recruter dans son équipe pour la prochaine mission des Avengers. Mais elle n'avait pas sa place au milieu de héros. Elle avait déjà fait sa part du travail, c'était à eux d'agir désormais.

- Merci pour la proposition Captain, mais vous vous en sortirez très bien sans moi. Et puis il faudra quelqu'un pour veiller sur votre ami en votre absence, ajouta-t-elle avant de tourner à nouveau les talons.

Lorsqu'elle toqua à la porte de la chambre du sergent, elle avait revêtu un short et un débardeur aux couleurs de son équipe de basket préférée.

Elle devrait être habituée à force, mais pourtant, elle avait toujours une sorte d'appréhension en passant le seuil de cette pièce. Et d'un autre côté, elle se surprit à sentir son estomac se retourner étrangement en réalisant qu'elle allait voir l'homme dans les secondes qui suivaient.

Elle avait hâte de le revoir...

- Hey, se manifesta-t-elle hésitante en pénétrant dans la pièce, je ne t'ai pas vu en arrivant.

Il se redressa pour s'asseoir au bord de son lit, et sans vouloir trop s'avancer, elle aurait presque pu jurer lire dans ses yeux qu'il était content de la voir. Cette pensée ne fut qu'accentuée la pression étrange sur son estomac, mais la lueur dans son regard glacial ne dura pas assez longtemps pour qu'elle s'assure de ce qu'elle avait vu.

- Je ne savais pas si tu aurais envie de me voir, avoua l'homme d'une voix neutre, comme si c'était anodin.

- Et pourquoi je n'aurai pas voulu te voir ? Questionna-t-elle en fronçant les sourcils, légèrement décontenancée.

Le brun se contenta d'hausser les épaules. Il ne lui disait pas tout. Elle s'approcha et s'assit sur le lit, une jambe repliée sur le matelas et la pointe de son autre pied frôlant le sol. Son buste tourné vers le sergent, elle voyait les traits de son profil contrariés par tout ce qu'il gardait.

- James, parle moi, l'encouragea-t-elle.

C'était la première fois qu'elle prononçait son prénom. Habituellement, entendre quelqu'un prononcer son prénom, son surnom ou toute autre appellation le désignant l'énervait, car il ne savait plus quelle identité s'attribuer après toutes les horreurs qu'il avait subi, et commises. Mais lorsque cette unique syllabe résonna depuis les cordes vocal de l'afro-américaine, un frisson parcourut son échine, s'étendant jusqu'à la frontière entre sa peau et le métal de son bras cybernétique.