Monde Surnaturel. (Arrêter)

Chapitre 1

La semaine s'était écoulée très vite. Je dois dire que vider des cartons et tout ranger après ça fait passer les jours à toute vitesse.

On était lundi matin et il était six heures quarante-cinq quand je descendis pour prendre mon petit déjeuner. Petit déjeuner qui se composait d'un bol de chocolat chaud accompagné de tartines à la confiture et d'un verre de jus d'orange. Une fois mon petit déjeuner terminé, je montais vite dans ma chambre pour m'habiller. Le choix fut simple et rapide. Je mis une chemise à carreaux avec un slim noir, mes vans et ma veste en cuir. Je redescendis dans la cuisine pour prendre mon portable que j'avais oublier sur la table. Quand je m'apprêtais à remonter, ma mère m'appela : "Mégane ?

Oui maman ?

Ça va ?

Oui, pourquoi ça n'irais pas ?

Je ne sais pas. Te me paraît toute tendu et stresser.

Non maman, ne t'inquiète pas, ça va aller.

Oh d'accord. Tu n'hésites pas à m'appeler si jamais tu te sens mal une fois au lycée. Puis tu sais, tu n'as pas à être inquiète, ton père et ton frère seront avec toi.

Oui, d'accord maman. Je peux monter et terminer de me préparer ?

Oh oui pardon, vas y."

Je suis donc remontée dans ma chambre, mon portable à la main. Mes amis me manquaient. Mais bon, je n'avais pas le temps de me soucier d'eux. Je devais me préparer et vite, car il ne me restait plus beaucoup de temps. Je partis donc dans la salle de bain pour me coiffer et me maquiller. La coiffure fut simple à réaliser puisque j'avais simplement mis un bandeau dans mes cheveux. Pour le maquillage, un peu de mascara, du crayon kohl et du fond de teint suffisaient. Je sortis de la salle de bain enfin prête. Je me rendis juste dans ma chambre pour aller chercher mon sac avant de descendre. Mais je n'avais pas eu le temps de descendre la première marche que mon père nous appela mon frère, ma sœur et moi. "Les enfants ! Descendez, on y va !"

Nous descendîmes tous à la file. Je fus la première à m'installer dans la voiture. C'était un vieux coupé break, elle était bonne à changer, depuis le temps qu'on l'avait. J'allumais la radio, histoire de nous divertir. Nous arrivions devant le collège pour y déposer ma sœur. "Je passe te chercher ce soir ! Lui cria mon père à travers la vitre de la voiture qui était entre-ouverte.

D'accord papa, merci, à toute à l'heure." Lui dit-elle avant de courir vers la porte de son nouveau collège. Apparemment, elle était très heureuse d'avoir déménager ici, et ses amis n'avaient pas l'air de lui manquer autant qu'elle s'en était plaint au début de notre arrivée ici.

Nous arrivions enfin devant le lycée. Mon père se gara sur le parking réserver aux professeurs. Mon frère descendit de la voiture rapidement et se précipita vers le terrain de la crosse pour faire son inscription dans l'équipe auprès du coach. Celui-ci me fit rire dès que je le vit. Il avait les cheveux en bataille et il était de corpulence assez forte. Je sortis à mon tour de la voiture, mais beaucoup moins vite que mon frère. Après tout, à quoi cela servait-il de se précipiter étant donné que je ne connaissais personne. Mon père sur les talons, je me dirigeais vers le secrétariat pour demander mon emploi du temps, mon numéro de casier, ma combinaison de casier et les quelques papiers dont j'avais besoin pour finalisé mon inscription ici. En sortant du secrétariat, je rentrai dans quelqu'un, c'était un beau jeune homme, et je fis tomber mes affaires. Le garçon dans lequel j'étais rentré, étant très aimable m'aida à ramasser mes affaires. Quand mon regard croisa le siens, j'eus un sentiment bizarre, une sorte de boule au ventre ou quelque chose dans le genre. « Désolée, je suis maladroit. Dis-je au garçon que j'avais percuter.

Ce n'est pas grave, je m'appelle Ethan. Me répondit-il.

Moi c'est Mégane.

Et bien, ravi de t'avoir rencontrer Mégane.

Moi de même Ethan. »

Il me sourit avant de se relever pour partir. Quand je me relevai une bande de filles étaient en train de rire à pleins poumons tout en me fixant. Je me demande ce qu'elles peuvent bien trouver de si amusant au fait que j'ai foncé dans quelqu'un et que mes affaires soient tombées. « Hé la fille qui ne sait pas regarder devant elle ! M'interpella la belle blonde du groupe. Fais attention à mon petit copain la prochaine fois ! Les autres filles à côté d'elle se mirent à rire.

Je suis désolée, m'excusais-je, j'avais la tête ailleurs.

Bien la prochaine fois pense à ce que tu fais au lieu de penser à je ne sais quoi d'autre. »

Je poussai un long soupire avant de partir. Cette fille m'avais tellement énervée. Bref, j'évitais au maximum de penser à cette histoire pour ne pas pourrir ma journée qui l'était déjà à moitié. Quand j'eus fais mes deux heures de maths et mon heure de littérature, je me dirigeai vers le self.