Chapitre 28

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Dédicace à mon Double ! Si jamais tu passes par ici, tu reconnaitra une de ses phrases !
  Une fois tous les cartons dans la maison, Phil nous proposa de rester pour goûter. Nous acceptâmes avec joie. Il nous servit un verre de jus de pomme et du gâteau au chocolat. Je repensais sans cesse à la photo que j'avais vu tout à l'heure. Avait-il une femme ? Et une fille ? Si c'était le cas, pourquoi n'étaient-elles pas avec lui ? Je me posais vraiment trop de questions inutiles et par dessus le marché qui ne me regardaient pas. Je ferais mieux de me soucier de ma mère qui m'espionnais au travers de la petite fenêtre de la cuisine plutôt que des affaires des autres. Une fois notre goûter terminer, nous fîmes une petite bise à Phil, qui était devenu notre « ami », avant de nous éclipser. Spencer m'accompagna jusqu'à chez moi. Après tout, pourquoi retourner chez elle alors que ma maison était juste en face. Lorsque je fus sur le seuil de la porte, elle me prit dans ses bras et me dit : « Tu reviens quand et autant de temps que tu veux dormir à la maison ! » Je ne savais pas pourquoi cette accolade me faisait tant chaud au cœur, mais je n'avais plus vraiment envie de quitter les bras de Spencer. Comme si elle était devenue une ancre, quelque chose à quoi je devais me raccroché pour ne pas couler ni même tombé. Une meilleure amie ? Je ne savais si c'était une possibilité à envisagé, mais pour le moment, je gardas cette idée en tête.

Une fois rentrer dans la maison, j'appelai ma mère depuis l'entrée. Je devais parler avec elle. Elle descendit de sa chambre après que j'eus appeler une bonne dixaine de fois. « Maman, tu peux me dire pourquoi tu m'espionnes au travers de la fenêtre de la cuisine ? Criais-je.

Quoi ? Mais je ne t'espionne pas ! Pourquoi t'es-tu mis cette idée en tête ? Me dit-elle en faisant une grimace.

Peut-être parce que j'ai vu le rideau de la cuisine bouger tout à l'heure et que tu es seule à la maison.

Ne joue pas à ça avec moi Mégane, tu vas perdre.

Pourquoi devrais-je toujours perdre ?

Parce que tu es naïve ?

Quoi ?! Fis-je indignée. Très bien, je prend mes affaires et je pars ! »

Après avoir poussé un soupire très bruyant, je montais dans ma chambre et préparai un sac avec quelques vêtements, mon nécessaire de toilette et du maquillage, puis un second avec toutes mes affaires de cours à l'intérieur. Je descendis les escaliers en furie et claquai la porte derrière moi. Je ne savais pas vraiment où j'allais aller même si j'avais ma petite idée en tête.

*PDV de Spencer*

Je venais juste de rentrer chez moi. Et je n'avais pas eus le temps de m'asseoir que quelqu'un frappa à la porte. Je me dirigeai vite vers celle-ci et l'ouvrit. À ma grande surprise, c'était Mégane. « Tu vas bien ma belle ? Lui demandais-je après l'avoir fait rentrer dans la maison.

Non, non. Ma mère me ment et dit que je suis trop naïve pour gagner à son petit jeu. Du coup, je suis partie. Elle s'avança vers moi et je la pris dans mes bras.

Et tu es venu jusqu'à chez moi ? À pied ? Mais pourquoi ?

« Tu va peut-être trouver ça étrange, mais je te considère comme ma meilleure amie. »

C'est loin d'être étrange, c'est la première impression que j'ai eu en te voyant. Je me suis dis : « Tiens, je sens que cette fille va faire beaucoup de dégâts dans ma vie ». Je me mis à rire d'un rire franc.

Je ne savais pas que tu avais eus cette opinion de moi. Elle suivie mon rire.

Peu de gens le savent. »

Sur cette phrase, je l'entraînai dans le salon et la fis s'asseoir sur le grand canapé blanc. Je partis à la cuisine me chercher de l'eau et en pris un verre pour mon hôte au passage. Je ne savais pas ce que mon père allait dire en apprenant que mon amie, pardon ma meilleure amie allait séjourner chez nous. Enfin, je me dirigeai de nouveau vers le salon, les verres à la main. Je tendis le premier à Mégane. Celle-ci me remercia d'un signe de tête avant de me demander : « Il n'y a aucuns problèmes à ce que je reste chez toi ? » Je la contemplais comme si elle venait de me parler dans une langue étrangère avant de répondre : « Non, bien sûr que non. Je ne sais juste pas si mon père approuvera, mais je pense que oui ! » Je lui fis un large sourire. J'allumai la télévision et mis les dessins-animés, de quoi détendre l'atmosphère même si celle-ci n'était pas des plus tendu. Nous regardâmes la télé jusqu'à ce que mon père et mon frère rentre à la maison.

*PDV de Jérémy* (frère de Spencer)

En entrant dans la maison, je vis encore cette fille. Je sentais en elle quelque chose que je ne sentais pas chez les autres filles. Elle était différente. Ma sœur m'avait fait part, il y a quelques années déjà d'un don qu'elle avait de sentir la mort. Bien évidemment, je ne la croyait pas. Qui pouvais bien sentir la mort ? Mais après cette révélation, je m'étais mis à sentir moi-même des choses bizarres chez certaines personnes. Le groupe de ma sœur plus particulièrement. Je ne savais pas où cela me mènerait, mais je devais découvrir pourquoi ma sœur, ses amis et cette fille m'attiraient. 

Monde Surnaturel. (Arrêter)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant