Chapitre 3

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 Après avoir marché au moins cinq bonnes minutes pour trouver le bureau de mon père, nous arrivâmes enfin devant une porte où il était écrit : « Mr Montgomery ». Je frappai. Mon père dit d'entré. J'entrouvris la porte et je lui dis que j'étais avec un ami. « Je préfère que tu sois seule pour que je puisse te parler. »

Je lançai un petit regard à Ethan. J'allai ouvrir la bouche pour lui parler, mais je fus coupé par sa voix si douce et si calme : « Ne t'en fais pas, je vais retourner avec les autres.

Comme tu le souhaite.

Tu veux que je revienne te chercher quand ton père aura terminer avec toi ?

Oui, ça me ferais plaisir. Tiens, je te donne mon numéro. Je pourrais avoir le tiens, de façon à ce que je puisse t'envoyer un message quand j'en aurais fini avec mon père ?

Oui bien sûr, attends. »

Il commença à écrire quelque chose et il me tendit le morceau de papier. Je lui fis une sourire suivit d'un signe de la main pour lui dire « à toute à l'heure ».

Une fois qu'il fut parti, je toquai une seconde fois à la porte pour être sûre que mon père n'était pas au téléphone ou quelque chose dans le genre. Il me dit d'entrer, ce que je fis. « Bien, maintenant que tu es seule, je vais pouvoir discuter de choses sérieuses avec toi. Me dit-il.

Quelles genre de choses sérieuses ? L'interrogeais-je.

Et bien, ton grand-père nous a quitté hier et ta grand-mère ne supporte plus de rester dans son ancienne maison où ils ont vécus toute leur vie.

Quoi !? Au mon Dieu ! Grand-père est mort !? Mais, tu le sais depuis combien de temps ?

Je le sais depuis hier soir.

Tu en as parler à maman ?

Vaguement, je pense qu'il est encore trop tôt pour lui dire.

Comment ça vaguement ! Mais papa ! C'est son père tu dois lui dire ! Criais-je.

Je le sais, je le sais ma puce mais tu comprends c'est toujours très difficile d'annoncer ce genre de chose.

Pourtant avec moi tu n'as pas l'air d'avoir eus trop de mal. Quand tu m'as envoyé un texto ce matin, je pensais que c'était pour me demander comment c'était passer ma première matinée au lycée ou quelque chose comme ça mais pas pour me dire que grand-père nous avait quitté.

Écoutes Mégane, je...

T'en donne pas la peine papa, tu as même pas été capable de le dire à maman. »

J'étais tellement énerver contre mon père. Le fait qu'il ai caché à ma mère que son père était mort, je trouve ça très déplacé de sa part. Surtout qu'il n'arrête pas de me dire qu'il n'a aucun secrets pour elle. Je décidai d'envoyer un message à ma mère et à Ethan.

Texto : à Maman

Quand je rentrerai à la maison, je devrais te parler de quelque chose que papa n'a pas voulu te dire. Bisous, à ce soir.

Texto : à Ethan

J'en ai terminer avec mon père, tu peux revenir me chercher. Et tu peux aussi venir avec tes amis si tu le désir.

Maintenant que cela était fait, je remis mon téléphone dans ma poche et je n'attendais plus que leurs réponse. Puis mon téléphone se mit à vibrer dans ma poche. Je me dépêchai de le sortir pour le regarder. Mais à en juger par la longueur de la vibration, ce devait être un appel. En regardant de qui venait l'appel, je vis qu'il était inscrit : « Quentin ». Quentin, était mon petit ami quand je vivais encore à Paris. Je décrochai à contre cœur. Je n'avais pas tellement envie de lui parler. « Allô ? 

Allô, Mégane ? C'est Quentin, tu vas bien ?

Entre autre.

Ah, tu sais pour ton grand-père. Je suis désolé pour toi, je...

Écoute, je n'ai pas envie de parler de cela avec toi. Donc s'il te plaît, laisse moi tranquille.

Bien, je souhaitais juste prendre de tes nouvelles. Tu nous manques beaucoup ici tu sais.

Peut-être mais moi, ici, de mon côté, très peu de gens me manquent. Je suis désolée de te l'apprendre mais déménager ici m'a fait tellement de bien. J'ai de nouveaux amis et une nouvelle vie.

Oh, c'est très blessant venant d'une fille qui était toujours là pour les autres.

Oui, je sais, mais rassure toi, je ne suis plus cette fille. J'ai changé.. Aller, salut Quentin, j'ai d'autre chats à fouetter. »

Je raccrochai sans même lui laisser le temps de me répondre. Je n'étais pas du tout d'humeur à parler avec mes anciens amis et encore moins avec lui. J'allais remettre mon téléphone dans ma poche quant il vibra à nouveau.

Texto : de Maman

Bien, tu me parleras de tout cela ce soir. Mais par curiosité, est-ce que ton père a une maîtresse ? Bisous, à ce soir ma chérie.

Je lui répondis que je ne savais pas si mon père avait une maîtresse et que ce n'étais pas de cela que je voulais lui parler. Après lui avoir envoyer ce message, je décidai d'en envoyer un second à Ethan qui mettais du temps pour répondre. Je n'eus pas le temps de chercher son numéro dans mes contacts qu'une main m'attrapa par le poignet pour m'empêcher de chercher. En me retournant, je vis que c'était Ethan qui m'avait attraper par le poignet. « Tu m'as fais peur ! Lui dis-je

J'en suis navré, me répondit-il, mais te surprendre étais peut-être une bonne idée pour attirer ton attention.

Et pourquoi voudrais-tu essayer d'attirer mon attention ? Je te plais ?

...

Est-ce une déclaration d'amour ? Retentit une voix à travers les couloirs vide du lycée. Je crus reconnaître la voix de Taylor.

Non, Taylor, ce n'est pas une déclaration d'amour. Lui répondis-je.

Comment sais-tu que c'est moi ? J'ai reconnu ta voix andouille. Je me mis à rire.

Ah ! J'aurai dû prendre une voix beaucoup plus grave, dit-il en prenant une voix plus grave que celle qu'il avait déjà, comme ça tu m'aurais peut-être pas reconnu. »

Je me mis à rire à pleins poumons, suivi par Elena, Dylan et Shelley qui étaient arrivés en même temps que Taylor. Ethan aussi avait pouffer un rire qu'il essayait de masquer par une fausse toux très mal imité. Cela me fis rire encore plus et cette fois-ci, Ethan ne put s'empêcher de rire avec moi.







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