13 novembre 2015.

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Ceci n'est pas un chapitre. 

Je suis vraiment outrée des événements qui ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi. 

Je ne comprend vraiment pas ce que cette barbarie peut apporter à ces gens. Dans des situations comme celle-ci, il n'y a plus ni blancs, ni noirs, ni arabe. Il y a juste l'inhumanité. Toutes les personnes tuées lors de cette attentat étaient innocentes ! 

Hier, mon beau-père a dit quelque chose que j'ai trouver très réel. Il a dit : "Au moins, les frères Kouachi avaient une cible. Alors que ces terroristes là s'en prennent à des gens sans défense, des innocents."

Mais pour moi, le plus marquant dans cet attentat, c'est cette histoire qui tourne en boucle sur les réseau sociaux. 

"Aujourd'hui, j'ai 18 ans. Et pour fêter ça, ma mère m'a offert une place de concert.

- Je sors avec mes amis maman, je rentre quand le concert est terminé. 

- D'accord mais surtout, appelle-moi dès que tu es là-bas. Fais attention à toi. Et téléphone-moi aussi quand le concert sera terminé. 

Je sens l'inquiétude de ma mère mais je sais qu'elle n'a pas à s'en faire. Je serais prudente. 

J'arrive donc sur les lieu, avec mes amis. Comme ma mère me l'a demandé, je lui téléphone. Elle me dit de faire attention à moi et de ne pas parler aux inconnus peu fréquentable. Je raccroche ensuite. La fête commence enfin. La musique résonne dans mes oreilles, mes pieds dansent, mes mains claquent, ma voix crie. Puis, alors que la fête bat son plein, un coup de feu se fait entendre. Puis il est vite suivit d'autres. Autour de moi, la panique emplie l'air. Mais moi, je ne peux rien faire. Maman, pourquoi je peux plus bouger ? Pourquoi les sons s'éloignent ? Pourquoi mes yeux se ferment ? Mais je sais maman, c'est parce que je me suis faite tirer dessus. Je pars maman. Je vais dans un monde meilleur, je vais rejoindre grand-mère et grand-père. Ne t'inquiète pas, je ne serais pas toute seule. 

Je suis désolée maman. Désolée de ne pas pouvoir t'appeler une dernière fois. Désolée de ne pas t'avoir dis "Je t'aime" une dernière fois. Désolée des événements. Mais comme tu l'as compris, je ne t'appellerais pas et je ne rentrerais pas à la maison ce soir. 

Je suis morte le jour de mes 18 ans dans une guerre qui n'était pas la mienne."

Voilà avec mes mots l'histoire qui tourne le plus sur les réseaux sociaux. 

Maintenant, par le biais de ces lignes, je fais part de tout mon soutiens à ceux qui on perdue des proches dans cette barbarie. 

Hommage à vous... 

#PrayForParis


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