Chapitre 30

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Je sais que ce chapitre est bad, mais je devais vous raconter ce qui traumatisait notre petite Mégane. sur ce, bonne lecture.
⚠Une partie de ce chapitre ne m'appartient pas ! (Je pense notamment à l'histoire de Mégane). Ouais j'ai un peu "piqué" l'idée de "Timide" (une fiction excellente !)... Ouuuh honte à moi, je fais du plagiat ! ⚠

 Je m'assis doucement sur le lit et calais ma tête entre deux oreillers. Spencer se recula de façon à être au même niveau que moi. « Je te raconte mon histoire et après tu me racontes la tienne, d'accord ? Me demanda t-elle. » J'acquiesçais d'un sourire. « Bien, alors je vais commencer, mais s'il te plaît, ne m'interrompe pas. » Je lui fis « oui » de la tête. Elle se racla la gorge et commença son récit : « Nous, les Hastings, nous sommes très bizarres. En plus d'être dotés d'innombrables qualités, sans vouloir me vanter, nous avons tous une sorte de don. Ma mère ressentait les éléments surnaturels. C'est à cause de ça qu'elle n'est plus parmi nous. Elle a essayer de nous protéger lors d'une "catastrophe surnaturelle" si je puis dire et c'est elle qui en a payer le prix. » Je la regardais, une larme au coin de l'œil. J'ouvris la bouche pour parler mais elle me stoppa. « Chut ! Ne dis rien. Je continue. Mon père, je ne sais pas vraiment quel don il a. Tout ce que je sais, c'est qu'il chasse très bien. Il est une sorte de chasseur de montre. Avec lui, les créatures surnaturelles n'ont cas bien se tenir. Elle ria. Quand à mon frère, il me semble qu'il a un don pour savoir qui sont les créatures surnaturelles. Je pense que c'est pour ça qu'il te fixait tout à l'heure... Je sais ce que tu vas me dire : « Mais je ne suis pas une créature surnaturelle ». Mais détrompe toi ma belle. Je ne savais pas que tu étais l'une des nôtre jusqu'à ce que tu tombes de douleur à la pleine lune. Là j'ai compris : tu es un loup-garou. » Je la regardai, les yeux dénués d'expression. Je trouvais ça complètement stupide. Et puis quoi encore, Dylan était un vampire ? Spencer reprit son récit. « En regardant tes yeux, je ne peux m'empêcher de me dire que tu ne crois pas un mot de ce que je te raconte. Mais je t'assure que c'est la vérité. Enfin bref. En ce qui concerne mon don, je peux sentir la mort. Je crois avoir hérité du pire don du monde. J'ai ressentis cette soudaine envie de hurler lorsque ma mère était sur le point de mourir. Les autres disent que je suis une banshee. Voilà, maintenant tu peux parler. » Je la regardai longuement avant de daigner ouvrir la bouche pour parler. « Je ne sais pas vraiment quoi dire. Une banshee ? Un chasseur ? Un traqueur de créatures surnaturelles ? Vous les Hastings, vous êtes décidément très bizarre ! Mais ce que je ne comprend pas, c'est pourquoi tu es si sûre que je sois un loup-garou. Je ne vois pas comment j'aurais pu en devenir un. » Je pris un troisième oreiller et le posais sur ma tête de façon à cache mon visage. Spencer le retira et me dit : « Aller, à toi de me raconter ton histoire. » J'eus soudainement une boule au ventre. Je ne voulais pas en parler, je ne voulais lui raconter ma triste vie d'avant. Mes quelques mésaventures, comment j'avais perdu goût à la vie, comment tous mes « amis » m'avaient abandonnés. Je ne voulais rien lui raconter, mais je le devais. Après tout, elle était devenue ma meilleure amie. Je me raclais donc la gorge à mon tour et commençai mon récit. « C'est arrivé l'an dernier, l'accident qui a bouleversé ma vie. Je n'étais pas du tout prête à ça. C'est arrivé sans prévenir. J'ai beaucoup, beaucoup pleuré après ça. Je n'allais plus au collège, je ne sortais plus de ma chambre, je ne mangeais plus, je ne dormais plus. Enfin, je ferais mieux d'entré dans le vide du sujet au lieu de te dire tout cela. » Cette fois-ci, c'était elle qui avait les yeux humide. Mais les miens n'étaient pas non plus sans larmes. « Donc, l'an dernier, ma mère était venue me chercher à une fête où j'étais allé avec Quentin, mon ex petit-ami et James, notre meilleur ami commun. Pour moi, James était toute ma vie. Nous nous étions connus à l'époque du bac à sable. Et depuis notre rencontre, nous ne nous étions jamais quitté. Nous étions plus fort que tout ensemble. Rien ne pouvais nous séparé, ni les disputes, ni ses petites-amies qui finissaient toujours par rompre parce qu'elles étaient jalouses de moi, ni le temps... Rien. Enfin c'est ce que je pensais. La vie a décidée que nous devions être séparé. Et c'est ce jour, le 16 juillet que ma vie a changée. Il n'a pas fallu plus de vingt secondes pour que cette voiture, remplie de jeunes alcoolisés qui étaient eux aussi à la fête, sorte de nul part et nous percute. Notre voiture avait fait des tonneaux et était tombée dans le ravin, peu profond certes, mais belle est bien mortel. La ceinture de James avait cédée sous le choc des rebondissement de la voiture. Celle-ci était presque écrasé par le nombre de tonneaux qu'elle avait fait. Je me rappelle encore que ma mère et Quentin étaient sortis avec seulement quelques égratignures de cet accident. Je me souviens aussi que je ne pouvais pas bouger, que ma jambe était coincée et brisée entre les portières. » Je fermais les yeux et plusieurs larmes coulèrent sur mes joues. « Je me souviens comme si c'était hier de ce que j'ai vu lorsque j'ai tourné la tête. James était là, il respirait à peine, les morceaux de verres des vitres brisées roulaient sur son visage ainsi que sur son t-shirt et le frein à main avait percé son abdomen. Je me souviens avoir crié comme une folle et pleuré à chaude larmes quand ses yeux se sont fermés et qu'il a poussé un long soupire bruyant. J'avais remarqué que sa main était dans la mienne ce qui m'avais fait esquissé un sourire qui avait vite disparu dans mes sanglots. » Je pleurais un peu plus fort. « Quand les pompiers sont arrivés, j'ai su que c'était la dernière fois que j'allais voir James. J'en voulais plus que tout à ma mère et à mon petit-ami de s'en être sortis, alors que celui qui partageait ma vie depuis toujours avait périt. J'en voulais au monde entier d'être vivant alors que ma moitié était partie. » Je pris ma tête dans mes mais et Spencer me releva pour me prendre dans ses bras. Ses joues étaient mouillées par les larmes qu'elle avait versée durant mon récit. Elle passa doucement sa main dans mon dos pour essayer tant bien que mal de me réconforter. Je finis finalement par m'endormir dans ses bras.  

Monde Surnaturel. (Arrêter)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant