Monde Surnaturel. (Arrêter)

Chapitre 21

 La sonnerie de la maison retentit. Une chance que personne ne dormait. J'allais ouvrir la porte, ma petite sœur cachée derrière moi. Ce fut Jonathan que je vis le premier. Puis Spencer, Taylor, Dylan et Matthew. « Tu vas bien ma Brunette ? Me demanda Jonathan.

Oui, très bien merci. Les amis, je vous présente Kate. Elle est un peu timide.

Hé, salut Kate ! Lui dit Spencer. »

Elle lui fit un petite sourire timide. Je me poussais pour laisser mes amis entrer. Ma mère, qui était dans la cuisine en sortit pour les saluer. « Maman, je te présente : Jonathan, Spencer, Matthew, Dylan et Taylor. Dis-je en désignant chacun d'eux au fur et à mesure que j'énonçais leur nom.

Ravie de faire vos connaissance ! S'exclama ma mère en faisant un immense sourire à chacun d'eux.

Moi de même madame. Lui répondit Spencer.

Oui, nous attendions tous de faire votre connaissance, intervint Jonathan, Mégane nous a dit que vous étiez une femme exceptionnelle.

Vraiment ? Tu leurs a dis cela, Mégane ? M'interrogea t-elle en se tournant vers moi.

Oui, après tout c'est la stricte vérité, maman. »

Elle m'embrassa sur le front avant de retourner à la cuisine. Je sentis que mes joues commençaient à me brûler. Je baissai la tête pour que personne ne remarque que j'avais changer de couleur. Mais visiblement je l'avais fait trop tard. « Tu sais, tu n'as pas à rougir comme ça uniquement parce que ta mère t'embrasse Brunette. Toutes les mères le font. Me dit doucement Jonathan.

Oui, mais pas en présence des amis de leur enfant.

Détrompes toi. La première fois que j'ai inviter des amis à la maison, ma mère m'avait fait le coup du « Je suis là, ne t'inquiètes pas. Tu m'appelles si tu as besoin de moi mon poussin. » Imita t-il en prenant une voix plus aiguë. Après ça j'ai plus invité d'amis pendant au moins deux ans. »

Un rire aiguë et cristallin sortit de ma bouche. J'essayai tant bien que mal de m'arrêter, mais je n'y parvint pas. À force d'entendre mon rire raisonner dans la maison, les autres se mirent à rire avec moi. En entendant autant de bruit dans l'entrée, mon père descendit pour vois ce qu'il se passait. « Pa-papa, dis-je ne essayant de calmer mes rires, je te présente mes amis. Jonathan, Spencer, Dylan, Matthew et Taylor. Dis-je toujours en désignant chacun d'eux.

Bonsoir les enfants. Leur dit mon père.

Bonsoir, monsieur. Répondit poliment Spencer. »

Décidément, cette fille savait ce qu'étaient les bonnes manières. Quand je regardais mon téléphone, je vis qu''il était vingt et une heures quinze. Je levai les yeux et fis un signe à mon père pour lui dire que nous allions partir. Je pris la veste de ma sœur ainsi que la mienne et je me dirigeai vers la porte d'entrée. « Vous venez, c'est l'heure de partir. Dis-je, un sourire étirait mes lèvres. »

Dylan me rendit mon sourire. Mon père le regarda avec un œil protecteur. Je donnai sa veste à ma sœur avant d'enfiler la mienne. Ce fut Matthew qui sortit le premier de la maison, suivit par Taylor, Spencer, Jonathan, Dylan ma sœur et moi. Mon père referma la porte derrière moi et regarda par la fenêtre jusqu'à ce que je monte dans une des voitures. C'étaient les voitures de Dylan et Jonathan. La voiture de Jonathan était une Volvo noire et celle de Dylan une vielle Jeep. Je demandai à ma sœur dans quelle voiture elle voulait monter, et bien évidemment elle me répondit la Volvo. Je montai donc dans la Volvo avec ma sœur et Spencer. Celle-ci c'était installer à l'arrière avec ma petite sœur et moi à l'avant, près de Jonathan. Les autres garçons montèrent avec Dylan. Blondinet me demanda à quelle hauteur du bois il devait m'emmener, je lui répondit que là où on voyait le mieux la lune était parfait. Il pouffa un rire avant de détourner le regard de la route, ses yeux ne me quittant pas, je commençais à rougir. En voyant cela, il se mit à rire et il reposa son regard sur la route. Ma sœur le regarda comme s'il venait de commettre un crime et Spencer se mit à rire à pleins poumons. Son rire mettait du baume au cœur, tout comme celui de ma sœur. Après avoir rouler pendant dix minutes, nous arrivâmes devant une petite entrée menant dans le bois. Je me retournai sur on siège pour jeter un coup d'œil à la voiture de Dylan, qui était toujours derrière celle de Blondinet. « Et voilà ma jolie, on est arrivé à destination. » Je pouffai un rire avec de lui donner une tape sur l'épaule. Il me regarda avec une moue sur les lèvres. Je lui tirai la langue avant de sortir de la voiture et de rejoindre les autres qui étaient déjà entrer dans la forêt. Je n'avais même pas encore franchit le second arbres de la forêt que quelque chose me toucha l'épaule. Je me retournai pour voir de quoi il s'agissait, mais je ne vis rien. Je continuais à marcher. Puis soudain, je sentis une main se glisser autour de ma taille et une autre se plaquer sur ma bouche. Je faillis morde la main de cette personne jusqu'à ce qu'elle dépose un léger baiser sur ma joue. À cet instant, je me calmais immédiatement. « Avoues que je t'ai flanquer la frousse. Me dit Blondinet en rigolant.

Oui Blondinet, si tu ne m'aurais pas embrasser je t'aurais mordu. Lui répondis-je avec une voix grave.

Oh je vois, tu es une sauvage ! Hé Brunette, tu veux que je recommence ?

Non, à moins que tu ais envie que je te morde.

Bon dans ce cas, je vais juste me contenter de ça. »

Il me prit par la main et me regarda longuement pour voir ma réaction. Je ne fis rien, mis à part resserrer mes doigts dans sa main. Il me fit un large sourire, et je sentis un frisson me parcourir. Après environ cinq minutes à avoir marcher seul, main dans la main, nous rejoignîmes enfin les autres qui s'étaient placés dans un petit endroit calme où passait un ruisseau. Je crus reconnaître l'endroit. Oui, c'était cela, c'était l'endroit où je m'étais faite attaquer. Une vague de peur me parcourut.