Chapitre 4

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Nos éclats de rires continuaient de remplir les couloirs à moitié vides tandis que la sonnerie, qui annonçait la fin de la pose déjeuner et la reprise des cours retentit. Une fois les trois coups de la sonnerie passés, une horde de lycéens sortit du self. Je me dépêchai de faire une bise à chacun de mes amis qui étaient dans le couloir et de rejoindre mon casier avant que les couloirs ne soient bondés de monde.

En refermant mon casier, je vis quelqu'un derrière la porte et j'eus la peur de ma vie. Quand je réalisai que c'était Spencer, je me sentais un peu bête d'avoir eu peur. « Salut, Spencer.

Salut, Mégane. Me répondit-elle. Elle avait l'air dans les nuages.

Tu vas bien ?

Si tu estimes que avoir passé huit heures à réviser mon chapitre de science c'est aller bien, alors oui je vais bien.

Spencer, tu as passé huit heures à réviser un chapitre de science ?

Tu sais Mégane, dans ma famille, les Hastings plus précisément, nous n'avons pas le droit à l'échec. Mon frère et moi nous devons travailler d'arrache pied pour pouvoir décrocher une bourse afin d'aller dans l'université la plus prestigieuse qui puisse exister.

Oh ! Comme se nomme ton frère ?

Jérémy, et avant que tu ne me le demande, il est en terminale.

Oh, bien je suis contente d'avoir fait plus ample connaissance avec toi Spencer.

Moi de même Mégane, bien que je n'ai pas appris grand chose de plus à ton sujet.

Si tu veux, on pourrait se faire une petite sortie avec les autres, comme ça je pourrais en apprendre d'avantage sur vous.

Oui, ce serait cool, mais il faudrait en parler à Ethan et à Taylor, ce sont eux les « chefs » de la bande.

D'accord, je tâcherai d'en parler avec Ethan.

Bien, aller, à plus tard Mégane, je dois aller en cours. »

Spencer est une fille vraiment génial mais je dois dire que ce doit être difficile pour elle de travailler autant. Je ne sais même pas si elle a déjà eut un petit copain.


Bref, il était dix-sept heures trente quand je quittai enfin les cours. Mon père était déjà partit puisqu'il devait aller chercher ma petite sœur à seize heures cinquante au collège. Je rentrais donc avec mon frère qui me raconta en détail toute sa journée. « Tu sais Mégane, le coach m'a prit dans l'équipe de la crosse, il a dit que j'avais vraiment du potentiel.

Bien, je suis contente pour toi Mike.

Tu es sûre, on ne dirait pas. Tu as l'air toute triste ou je ne sais pas quelle émotions déprimante.

Non, ne t'inquiètes pas Mike, ça va.

Bon si tu le dis. Oh et tu sais, j'ai rencontré une fille.

Comme s'appelle-t-elle ?

À vrai dire, j'en ai rentré plusieurs. Il y avait : Spencer, Bonnie, Caroline, Lola et Catherine.

Et ben, je connais deux de ces filles : Spencer et Catherine la garce.

Pourquoi tu dis cela de Catherine ?

Parce que ce matin, je suis rentrée dans un garçon en sortant du secrétariat et elle à rit.

Mais je ne vois pas en quoi rire fais d'elle une garce.

Je n'ai pas fini. Donc elle a rit de moi, ensuite elle s'est adresser à moi et a oser me dire que le garçon dans lequel j'étais rentrée était son petit ami.

Je ne vois toujours pas ce qui fais d'elle une garce.

Je n'ai toujours pas fini. Et cette fille est une garce non seulement par son comportement de fille de riche très mal éduqué, mais aussi parce que c'est une menteuse née. Tu vois le garçon dans lequel je suis rentrée, et bien ce n'est pas son petit ami mais c'est son frère.

Tu sais Mégane, tu n'es pas mieux qu'elle. Tu veux que je te dise pourquoi ? Et bien tout simplement parce que tu juge les gens beaucoup trop vite. Et je crois bien que c'est ton pire défaut. Tu juges les gens par leur apparence et par la première phrase qu'ils vont prononcer.

Bref, oublions ça Miky, d'accord ? Bon, les autres filles, parle moi d'elles.

D'accord. Lola, c'est la copine rousse de Catherine. Spencer, c'est une fille que j'ai rencontré à la bibliothèque mais je crois que tu la connais déjà.

Oui, je la connais, j'ai déjeuner avec elle ce midi et je lui ai parlé tout à l'heure dans les couloirs.

Ah, d'accord. Ensuite, Caroline et Bonnie, ce sont deux filles qui sont dans ma classe, elles sont meilleures amis je crois. Mais franchement, je peux t'assurer qu'elles sont magnifiques. »

Je me mis à rire. Mon frère venait à peine de rentrer de son premier jour de lycée qu'il me parlait déjà de sont coup de cœur pour Bonnie et Caroline, les meilleures amies.

Il était dix-huit heures et nous arrivâmes enfin devant la maison. La voiture de mon père n'était pas garer devant le garage. Bizarre, il devrait déjà être rentrer. Je frappai à la porte avant d'entée. Une fois dans la maison, j'enlevais mes chaussures, déposais mon manteau sur le prote-manteaux et j'appelai ma mère. « Maman ! Maman, t'es où ?

Je suis dans la cuisine Mégane !

Je me dirigeai vers la cuisine tandis que mon frère montais dans sa chambre.

« Maman, où es papa ?

Je ne sais pas, je crois qu'il est allé acheter quelque chose avec Kate.

Ah. d'accord, donc c'est le moment ou jamais de te parler de cela.

Mais de quoi dont ma chérie.

Maman, grand-père...

De quoi « grand-père » ?

Il nous a quitté.

Quoi ! Mais c'est impossible ! Qui t'as dis une chose pareille ?

C'est papa. Et il m'a aussi dit que grand-mère allait venir habiter ici, avec nous.

Mais, ton père ne m'a rien dit. Ni pour ton grand-père, ni pour ta grand-mère.

Oui je sais, c'est pour cette raison que je voulais te le dire.

Oh mon Dieu ! Moi qui pensais que ton père ne me cachait rien. Bon ma chérie, vas dans ta chambre, je t'appellerai quand ce sera l'heure de dîner.

D'accord maman. »

Je la pris dans mes bras et ne puis m'empêcher de verser quelques larmes. Quand ma mère les vit, elle les essuya avec son pouce avant de me faire un bisou sur le front et de me redire de monter dans ma chambre.

Avant d'aller dans ma chambre, j'étais aller dans la salle de bain pour me démaquillé. Avoir pleurer avait fait couler mon mascara et mon crayon. Une fois que cela était fait, j'allai dans ma chambre, je mis mes écouteurs et j'écoutai la musique qui défilait dans mon téléphone. À un moment « Belong » de Cary Brothers est passé et à ce moment, mes larmes avaient coulées. Ne me demandez pas pourquoi, je ne pourrais pas vous expliquer.

Puis me retirant à mon chagrin, ma mère nous appela pour dîner. 

Monde Surnaturel. (Arrêter)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant