Chapitre 22

122 11 0
                                    

 « Vous avez vraiment bon goût ! Cet endroit est parfait. Dommage qu'il me fasse si peur. Avouais-je.

Pourquoi te fait-il si peur ? Demanda Dylan.

Parce que c'est ici que je me suis faite attaquer par... la chose. »

Dylan s'avança vers moi pour me prendre dans ses bras. Mais quant il vit la mais de Jonathan, toujours jointe à la mienne, il me lança un regard de dégoût et se recula. « C'est quoi « la chose » ? Me demanda ma sœur, me sortant de mes pensés.

Je ne sais pas, c'est pour ça que je l'appelle « la chose ». Lui répondis-je.

Ah ! Je pensait que tu l'appelais comme ça parce que tu ne voulais pas que je sache de quoi il s'agissait.

Non, c'est juste que moi aussi j'ignore ce que c'était.

Bon. Et si on s'installait, maintenant qu'on sait que tu « aimes » l'endroit. Annonça Taylor.

Oui, c'est une excellente idée. Lui répondis-je. »

Je déposai sur le sol, un drap que j'avais pris à la maison. Je mis sur celui-ci un petit panier qui contenait de quoi grignoter dans la soirée. Tous s'installèrent sur le drap, Dylan se mit à ma gauche et Jonathan à ma droite. Quand la lune se leva un peu plus haut, je bondis sur mes pieds pour mieux la regarder. Après l'avoir observer pendant quelques minutes, je posai sur le sol un second drap et je m'allongeais dessus. Ma sœur vint se mettre à coter de moi. Jonathan la regarda avec, comme de l'envie dans les yeux. En attendant que la lune soit à son plus haut point, nous parlions de tout et n'importe quoi. Kate avait finit par s'endormir. Quand je le vis, je me levai du drap pour le replier sur elle afin qu'elle n'attrape pas froid. Je me rassis donc sur le premier, en compagnie de mes amis. Sans que personne ne le remarque, Jonathan se déplaça jusqu'à être à coter de moi. L'ayant remarquer, je me levai et m'éloignai afin que personne ne puisse me voir, je n'avais vraiment pas envie de devoir subir leur regard, ni même leurs remarques sur le fait que Blondinet et moi soyons devenu très proche. Surtout si cela venait de Dylan. Je n'avais absolument rien contre lui, mais je voyais bien qu'il avait des sentiments pour moi. Et j'ai bien vu que tout à l'heure, lorsqu'il s'est reculer, ce n'était pas par hasard. Il avait aperçu ma main jointe à celles de Jonathan et il avait été déçu. Je me plaquai contre un arbre en méditant le sujet. Avais-je des sentiments pour Jonathan ? Ou pour Dylan ? Avais-je le droit d'être proche de Jonathan comme je l'étais ? Je fus tirer de mes songes par le bruit d'une brindille qui venait de craquer. Je me tournai dans tous les sens pour voir d'où venait le bruit. Je ne vis rien, mis à part des arbres et l'obscurité qui se perdait au loin. Puis, m'arrêtant pour écouter de nouveau, je sentis des mains se poser sur mes épaules. Je poussais un cris strident et je fis sursauter la personne qui m'avait agripper. « Oh mon dieu ! Il faut pas crier comme ça. J'ai faillis avoir une crise cardiaque ! Se plaignit mon interlocuteur. » Je crus reconnaître la voix de Jonathan. Décidément, il me suivait vraiment partout. « Je suis désolée, mais tu m'as fais encore plus fais peur à t'agripper comme ça à moi ! Lui criai-je.

Je sais, et j'en suis navré, mais je voulais te surprendre.

Me surprendre ? Mais pourquoi donc ?

Je ne sais pas, peut-être la simple envie de te taquiner. Il sourit, je ne le voyais pas très bien dans le noir mais je savais qu'il souriait.

Écoute Blondinet, je dois te parler.

Ça tombe bien, moi aussi je dois te parler, Brunette. »

Nous marchâmes un peu dans le bois, tout en essayant de mémoriser le chemin. En voyant que je n'étais pas en confiance, Jonathan me prit la main. J'avais envie de la repousser, mais je resserrais finalement mon étreinte. « Alors, de quoi voulais-tu me parler Brunette ? Me demanda t-il, en me regardant de ses prunelles d'enfant.

Et bien... Ce-c'est assez difficile à expliquer.

Comment ça, « difficile à expliquer » ?

Et bien, Dylan croit qu'il y a quelque chose entre nous et cela me fait de la peine.

Parce qu'il n'y a pas quelque chose entre nous ?

Non, juste de l'amitié. Mes joues devinrent rouges. Je ne savais pas si ce que je disais était vrai, mais pour le moment je ne voulais pas d'un petit copain.

Oh, d'accord. Moi qui pensais qu'il pourrait éventuellement se passer quelque chose...

Ce n'est pas contre toi, mais ne suis pas encore prête à avoir un petit copain.

Bien, comme tu le voudras, mais avant que je ne me mette à culpabiliser...

Il m'attrapa par les bras, me tira à lui et m'embrassa. J'avais, ou non, je ne sais pas, je n'avais pas envie de me libéré de son emprise, j'étais bien avec Blondinet. Notre baiser dura longtemps. En tout cas, assez longtemps pour que j'en devienne toute pâle. Il me lâcha, me laissant reprendre ma respiration. Quand je l'eus fais, je regardai la lune pour voir à quel hauteur elle était. Mais à peine ais-je poser les yeux sur celle-ci, que j'eus une atroce douleur à l'estomac, aux dents et à touts mes os. Je tombai à genoux. Jonathan essaya tant bien que mal à me relever mais n'y parvint pas. Pendant que je me tordait de douleur sur le sol, il composa le numéro de Dylan. « Dylan, amène toi. Dis à Taylor qu'il prenne ma voiture et qu'il dépose Kate chez elle et dis aussi à Spencer qu'elle reste avec Kate.

Qu'est-ce qui se passe mec ?

J'en sais rien justement, c'est Mégane, elle s'est effondrer sur le sol en se tordant de douleur. J'ignore pourquoi.

Surtout surveille la bien et ne bougez pas, j'arrive »

Il raccrocha le téléphone et se retourna pour me regarder et me calmer, mais il ne vit rien. J'avais disparu. 

Monde Surnaturel. (Arrêter)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant