~Chapitre 11~

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Pdv- Dazai

D- Tu comptais nous prévenir quand ? Le jour du mariage peut-être ?!

Dazai c'était invité à l'improviste dans le bureau privé de son frère pour parler avec lui du fameux mariage. Cela faisait maintenant cinq bonne minutes que le brun était entrain de crier dans ce bureau. L'empereur regardait son frère avec une once d'énervement tandis que celui-ci continuait de crier en faisant les 100 pas dans la pièce.

E- Dazai, calme toi... Tu ressembles à un fou...

Dazai leva les yeux au ciel et dit avec son frère.

D- Bah vu l'endroit où j'ai passé 365 jours, tu penses déjà que je suis fou !

Dazai était furieux comment son frère pouvait lui dire ça après ce qui lui a fait ?

E- Tu devrais être heureux... Te marier avec la femme que tu aimes. C'est génial, non ?

Dazai ne pouvait rien dire pour nier. C'est vrai, il était content de se marier avec Chuuya. Mais pas dans ces conditions ! Il aurait voulu faire une demande en bonne et dû forme avec une bague alors qu'ils auraient mangé des plats succulents.

Mais Dazai ne pouvait pas supporter qu'on organise l'événement le plus important de sa vie dans son dos !

L'empereur lui, essayait tant bien que mal de garder son calme face à son petit frère et de ne pas lui coller une baffe en plein de sa tronche de momie. 

Décidemment la vie sentimental de Dazai causait toujours des problèmes à son frère ainé. Bon... Le brun n'a eu qu'une relation amoureuse mais clairement son frère a voulu tuer le suicidaire lorsqu'il a apprit qu'il était homosexuel ! Son propre petit frère amoureux d'un vulgaire soldat ! 

Heureusement l'empereur avait prit la "bonne décision" en tuant le soldat et en envoyant son frère dans un hôpital psychiatrique pour qu'il se fasse soigner...

Dazai finit par s'asseoir sur une chaise face à son frère.

E- Calmé ?

D- Va chier...

L'aîné poussa un soupir.

E- Si tu es là, ce n'est pas que pour m'insulter et me crier dessus. Alors que tu veux quoi Daz ?

"Daz" lança un regard froid et méprisant à son frère. Il lui dit en s'enfonçant un peu plus dans sa chaise.

D- Déjà arrête de m'appeler comme ça, je suis pas ton chien.  Ensuite... En ce qui consiste le mariage... Tu oublies toutes tes traditions à la con. Je souhaite faire un mariage comme en Europe. 

E- Le peuple te verras mal...

D- Le peuple me verra comme un prince ouvert à la culture étrangère. Contrairement à un empereur comme toi qui reste dans ses traditions datant de l'Antiquité. 

L'empereur malgré la grande différence d'âge entre lui et son petit frère devait bien admettre que son petit frère était parfois plus perspicace et logique que  l'empereur lui même. L'aîné des deux hommes soupira et finit par abdiquer.

E- D'accord.. Une autre revendications ?

D- Oui... La maison à Yokohama. Je la veux rien que pour moi et Chuuya et sans aucun domestique.

E- Très bien.

L'aîné devait également l'admettre... Se débarrasser de son frère l'arrangeait énormément ! Dazai se leva et alors qu'il allait sortir de la pièce, son frère l'arrêta.

E- Attends...

D- Quoi ?

L'empereur eut un sourire amusé et froid alors qu'il dit.

E- Tu croyais réellement que j'allais accepter tout ça sans contrepartie ?

3 jours plus tard-

Pdv- Chuuya

Chuuya n'avait qu'une hâte... Sortir de ce merdier au plus vite !

Dazai avait certes réussi à négocier un mariage à l'européenne mais son frère lui a planté un couteau dans le dos. 

Chuuya et Dazai ont seulement deux semaines pour organiser le mariage...

Oui Oui... Deux semaines pour organiser la cérémonie et la soirée !

Donc pendant que Dazai essayait tant bien que mal d'organiser un mariage digne de ce nom, Chuuya lui était entrain d'essayer les multiples robes de mariées blanche qu'on lui avait fait parvenir depuis de multiples boutiques se trouvant à la capital. 

Tandis que les domestiques présentaient les robes de marié à Chuuya, Chuuya lui devait jouer le rôle de la fiancée heureuse mais stressé. Sauf que Chuuya n'est pas acteur pour un sous et commençait à avoir du mal à dissimuler son agacement à mesure que les robes défilaient sous ses yeux. 

Déjà qu'il était soulé de porter une robe plus longue que son avenir. Si seulement, il pouvait dire à tout le monde.

- Hey ! Je suis un mec ! Rangez moi vos robes et sortez les pantalons !

Sauf que si il fait ça... C'est l'échafaud pour lui et sûrement l'hôpital psychiatrique à vie pour Dazai. Donc le rouquin prenait sur lui et regardait avec attention toutes les robes qu'on lui proposait. 

D'ailleurs il se posait une question... Pourquoi du blanc ? Pourquoi il ne pourrait pas mettre une robe rouge ? C'est sympa le rouge ! 

Peut-être que si il mettait une robe rouge, il lancerait une mode !

Euh... Ouais non... Faut pas rêver non plus...

Fiancé d'un prince d'accord... Mais pas  Karl Lagerfeld non plus ! Faut pas exagérer !

Chuuya se leva en baillant et alors qu'il allait décréter que la présentation des robes est finit. Il l'a vit... Une robe blanche...Sans froufrou, sans dentelle... Une robe normal quoi ! 

Chuuya dit alors aux domestiques.

C- Je veux celle-ci. Rangez les autres et renvoyé les aux couturiers.

Il vit qu'une jeune femme allait dire quelque chose, Chuuya la coupa dans son élan.

- En ce qui concerne le maquillage et la coiffure, ça sera demain. Pour l'instant... Foutez moi la paix.

Sur ces belles paroles, il sortit de la pièce et se dirigea vers le bureau de Dazai où celui-ci devait être occupé à organiser le mariage. 

Dazai était effectivement entrain de faire un croquis de comment il voudrait que la salle de réception soit aménager pour le repas. Chuuya se pencha au dessus de l'épaule du brun et regardait le croquis bien dessiné. Puis il vit des petites enveloppes cartonnées  au bordure doré. Dessus était marqué le nom des invités, Chuuya prit la première de la pile. C'était l'invitation pour ses parents... 

C- Dazai...J'irai apporter moi même l'invitation à mes parents. Faut que je les mettent au courants pour le secret et que je leur fasse jurer de le garder bien au chaud. 

D- Ils risquent pas de te jeter des cailloux ou de te déshériter ?

C- Oh ne t'inquiètes pas pour ça ! Mes parents s'en foutent de avec qui je me mari, du moment que je suis heureux et en bonne santé. Ils se moquent du reste. 

Dazai soupira- Si seulement ma famille avait la même mentalité que la tienne... Nous ne serions pas obligés de nous cacher. 

Chuuya enroula ses bras sur le buste de Dazai, alors qu'il lui fit un petit bisous sur la joue droite.

C- Allez courage mon amour... C'est la dernière ligne droite. Après on aura plus besoin de se cacher et on pourra vivre comme on l'entends. Il n'y aura que toi et moi.

Dazai lui sourit, il tourna son visage vers le rouquin. Le brun embrassa doucement Chuuya. 

Le coucher de soleil derrière eux rendait la scène encore plus poétique et romantique qu'elle ne l'était déjà... 

Moi, amant du frère de l'empereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant