~Chapitre 12~

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Pdv- Chuuya

Chuuya était au comble de la joie ! Il rentrait enfin chez lui ! Enfin...Que pour deux jours certes mais  il rentre chez lui quand même !

C'était principalement pour parler avec ses parents de son mariage avec Dazai et pour leur faire comprendre qu'ils doivent bien garder le secret au chaud. Car sinon le garçon qu'ils ont élevé sera exécuté en place publique .

Hélas Dazai n'avait pas pu accompagner son compagnon. Non car le brun a peur de ses beaux-parents mais car il est entrain de se noyer sous la paperasse du mariage. 

Le roux était donc seul pour se rendre au quartiers des plaisirs. Il était sorti par une porte caché du palais. Comme personne ne l'a suivi, Chuuya avait pu s'habiller comme il le voulait. Une chemise blanche, un corset noir pour le style et un pantalon de soldat noir avec des chaussures noirs vernis. 

Il était enfin arrivé devant cette bâtisse qui l'avait vu grandir, de larges champ de feuilles de thé s'étendait derrière le bâtiment. Ce bâtiment était un simple petit salon de thé que tenait la famille de son père depuis au moins trois générations. Sa mère venait d'une famille de cultivateur de thé et lors de son mariage, elle avait apporté ses champs de thé et son savoir-faire à l'entreprise familial de son époux. 

Chuuya lui ne savait pas vraiment ce que faisait ses VRAI parents.

Car oui Chuuya est adopté...

Donc parfois quand il était petit et qu'il voyait ses petits camarades rentrait chez eux avec leur parents, il se demandait. Pourquoi ?

Pour ses parents biologiques l'avaient abandonné dans une ruelle où régnait la maladie et les ordures alors qu'il n'avait que deux mois ? 

Et heureusement pour lui, il avait fini dans une famille en or qui l'aimait comme leur propre fils. 

Chuuya soupira puis il poussa la porte d'entrée et entra dans le hall d'entrée du salon de thé. Puis le rouquin s'écria avec un grand sourire dessiné sur le visage.

C- Papa !!! Maman !!! Je suis rentré !!!

Il ne fallut que un quart de seconde pour que son père sorte de son bureau et que sa mère sorte de la cuisine. Ils coururent tout deux dans sa direction et le prit dans leur bras. Sa mère lâcha quelque larmes alors que son père adressait des remerciements au ciel. Chuuya se laissa câlina quelques minutes puis il les fit reculer. 

M- Nous avons cru que tu étais mort !!

P- Mais où étais-tu passé bon sang ?!

Chuuya s'en doutait un peu, ses parents n'avait pas été mis au courant du fait qu'il bossait à la cour intérieur. 

- Je... On m'a confondu avec une femme et on m'a enrôler comme lingère là-bas.

Chuuya ne leur raconta pas le fait qu'il travaillait pour Dazai. Il ne voulait pas répondre aux questions de ses parents. Sa mère poussa un long soupir d'exaspération.

M- Je t'avais dit de te couper les cheveux !

Le père lui eut un petit sourire et dit.

P- Tu en as profité pour... Te trouver une petite femme avec qui vieillir ?

Le père venait d'inconsciemment tendre une perche au rouquin qui s'empressa de la saisir. Chuuya lui dit avec un grand sourire.

C- Justement, si je suis là... C'est pour vous annoncer que... Je vais me marier.

Les visages des deux parents s'illuminèrent et avant qu'ils ne puissent demander le nom de l'heureuse élue que Chuuya rajouta avec un sourire fière.

C- Je vais me marier avec Osamu Dazai... Le petit frère de l'empereur.

Les deux visages des parents passèrent de la joie au choc. Ils s'exclamèrent tout deux en cœur.

- JE TE DEMANDE PARDON ?!

Les parents n'en croyaient vraiment pas leurs oreilles. Le rouquin allait se marier avec  le petit frère de l'empereur ?!

La mère eut besoin de s'asseoir pour calmer ses esprits tandis que son père s'alluma une pipe pour éclaircir ses idées. 

P- Ton...Euh fiancé... Sait que tu es un homme ?

C- Oui... 

Sa mère balbutia- Mais...Vous êtes...deux hommes...

C- On sait maman... Mais nous nous aimons et...Nous voudrions bien vivre notre amour le plus longtemps possible. Alors par pitié...Ne dites rien, gardez le secret. Si l'empereur venait à s'apprend... Je serais exécuter et Dazai...Il finira à l'hôpital psychiatrique à vie... 

Lorsque le roux dit ceci, une image de Dazai  enfermé dans une chambre vide avec une camisole de force l'empêchant d'être libre de ses mouvements. Son cœur ce brisa en mille morceau à cette pensée.

Son père soupira.

P- Nous comprenons fiston... Mais n'est-ce pas dangereux ? Cette relation n'est pas dangereuse pour toi ?

C- Ce n'est pas plus dangereux que de vivre dans ce quartier...

Le rouquin regarda ses deux parents. Il avait soudainement peur que ses parents refusent son union avec Dazai. Il savait qu'ils ne diraient rien car ils ne veulent pas voir leur fils à l'échafaud mais ils peuvent toujours refuser son union. Chuuya n'avait pas envie d'être en froid avec ses parents pour une histoire d'amour. 

Sa mère poussa un soupir, elle lança un regard à son mari et ils semblaient avoir une conversation par le regard. Puis la mère dit à son fils avec un regard tendre et un sourire doux.

M- Du moment que tu es heureux mon chéri... C'est le plus important.

Le père lui sourit- Nous serons aussi muet que des morts.

Chuuya les prit tout deux dans ses bras avec tendresse. Il les remercia avec et en leur faisant moulte bisous sur les joues. 

Un quart d'heure plus tard, ils étaient tout trois assis autour d'une table et dégustait un bon thé chaud.  Sa mère s'exclama.

M- Mais que vais-je donc mettre ?!

P- M'enfin chérie... Tu as des tonnes de kimono et yukata magnifiques !

C- Tu sais, c'est pas parce que le thème du mariage est européen que tu dois porter une robe à l'européenne. 

M- Je le sais bien mes chéries mais c'est un mariage royal pas le mariage de la fille de la voisine ! 

C- Si tu veux, j'ai une couturière personnel, elle pourrait te faire une robe comme tu le souhaites. 

M- Ne t'inquiète pas mon chérie, j'irai voir mon amie pour qu'elle me fasse une robe simple.

P- C'est quand déjà le mariage ?

C- Deux semaines.

P- Bah putain, vous êtes pressés !

Chuuya acquiesça, il ne voulait pas leur dire que c'est l'empereur qui avait fixé le délai pour montrer sa supériorité. 

Toute la journée le rouquin écouta ses parents parlaient de tout et de rien.

Le temps d'une journée le rouquin oublia sa vie parfois un peu compliqué. Il oublia même Dazai qui devait être entrain de charbonner  pour le mariage pendant que sa mère lui racontait les derniers potins...

Bref... Chuuya était chez lui et ça lui faisait un bien fou. 


Moi, amant du frère de l'empereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant