3.Une soirée inoubliable

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Point de vu Emily :

Plusieurs semaines plus tard et toujours aucuns mots échangés avec Doryhane, à mon plus grand désespoir. De simples regards mais rien d'autres. Elle avait changé de place dans les salles de classes et se retrouvais à l'opposé de moi. Un matin, alors que j'étais assise au pied d'un grand chêne, je vis Doryhane se garer avec sa voiture. Deux garçons sortaient rapidement. Mais elle, ne sortait pas. Elle se regarda dans le miroir du pare-soleil et ouvra la porte de sa voiture. Elle referma le pare-soleil et sortis de la voiture. J'étais tellement inquiète en voyant la marque sur son visage. Elle me regarda et couru jusqu'aux toilettes. Je l'ai suivi du mieux que j'ai pu et j'avoue que courir dans les couloirs le matin à 8 :30AM est compliqué. J'arriva, dans la pièce sombre et haussa la voix.

- Doryhane ?... Dis-je

Elle ne me répondait pas. J'avance dans la pièce, mon livre à la main et la vit, appuyée contre les lavabos. Son regard se plongea dans le mien à travers les miroirs. Mon visage changea d'un coup et je posai mon livre sur le sol. J'attrapai le bras de Doryhane pour la retourner et regarda la marque qu'elle portait sur le visage. Je passai mes doigts délicatement sur la blessure essayant de ne pas lui faire mal. Mais elle souffrait et grognait dès que j'y touchais. Je me mis sur la pointe des pieds et posa un baiser sur la plaie de son visage. Elle posa ses mains sur les miennes et les enleva comme si elle voulait que je m'éloigne d'elle. Elle me prit dans ses bras et me serra de toutes ses forces.

- Je suis tellement désolée Doryhane... J'ai agis bêtement, je recommencerais plus... dis-je la voix tremblante

- Arrête de t'excuser tu n'y es pour rien. Je m'excuse pour mon comportement. Répond-t-elle

Je la regardai et posa mes lèvres sur les siennes. Ses mains se posaient sur mes joues et les miennes dans sa nuque. C'est magique tout ce qui se passe dans ma tête. Je fermai les yeux et grava ce moment dans ma mémoire. On s'écarta et nous nous regardâmes dans les yeux. Doryhane avait les yeux humides, le sourire commençant à apparaître. Je souris et laisse une larme couler le long de ma joue.

- Je t'aime Doryhane...

Sous le choc, elle ne répondit pas mais sourit. Je m'assis sur le sol, les jambes contre moi et les serrais. Doryhane s'accroupit et posa ses mains sur mes genoux et me regarda l'air de me demander ce que j'avais.

- Mon ventre me brûle... dis-je la voix la plus basse possible

Je ne sais pas pourquoi ça m'arrive et ce que j'ai mais c'est casse pied. Doryhane se mit à sourire, laissant apparaître ses canines. Je les regardai un peu émerveillée mais à la fois légèrement apeurée.

-Si tu me mords pour te nourrir, est-ce que c'est dangereux ? ..., dis-je en baissant les yeux

-N-non, dit-elle surprise. Tu restes humaine et il n'y a aucun risque

J'hochai la tête et passa ma main dans mon cou, le regard dans le vide.

-Ce soir je suis seul chez moi, dis-je timidement. Tu peux passer si tu veux.

Elle sourit et m'embrasse. Elle s'écarta plusieurs secondes plus tard et m'aida à me relever. Je la serrai dans mes bras et remarqua le silence absolu dans les couloirs. La sonnerie avait déjà retenti depuis bientôt 15 minutes. Impossible de retourner en cours sans se faire virer ou prendre une heure de retenue. On se cacha donc dans une cabine de toilette et regardâmes notre téléphone. Les 40 minutes plus tard, on sortit, puis passa le reste de notre journée au lycée et retourna chez nous. Deux garçons étaient devant la voiture. Je dis donc à Doryhane de les ramener chez elle et de venir après. Je pris le bus, et retournai chez moi. En arrivant, j'ouvris la porte et enleva mes chaussures. Je referme la porte, pose mon sac dans ma chambre et passe l'aspirateur dans toute la maison histoire que ça soit un peu plus propre. J'entendis la sonnette et éteignit l'aspirateur. J'allai ouvrir et vu Doryhane, que je fis entrer. Je rangeais l'objet dans ma main. Je lui ai demandé si elle voulait boire quelque chose, sans surprise c'était un non et nous sommes allées dans ma chambre.

Elle est tout ce que je déteste...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant