PDV Emily :
Je me réveillai en sursaut en entendant la porte d'entrée s'ouvrir. Je commençai à paniquer et attrapa la main de Doryhane. Je la secouai pour la réveillée sans succès. J'entendis des pas lourds dans le couloir, j'avais peur... J'agita le bras de Doryhane de plus en plus fort, espérant qu'elle se réveille. Les larmes montaient, pourquoi sont-ils déjà là ? Ils étaient censés partir plusieurs jours.
- Emily !? entendis-je qui sortait de la bouche de mon père.
Je n'ais pas répondu et sentis ma copine s'agitée à côté de moi. Elle ouvra les yeux et grogna. Le posa ma main sur sa bouche pour qu'elle se taise. Prenant ça comme un jeu, elle s'amusa et lécher ma main, me faisant rougir et trembler. J'entendis un sac se fermer ainsi que la porte qu'elle seconde après.
Elle me fit un clin d'œil et se transforma en chauve-souris. Elle se cacha dans mon cou, derrière mes cheveux et je sortis de la pièce.
- Je repars, dit-il. J'avais juste oublié un dossier. Je reviens dans 3 jours, ça va toi ?
- Euh oui oui, dis-je tremblante, je viens de me réveiller.
Mon père ressortit de l'appartement. Je soupirai et Doryhane s'envola à travers l'appartement et se retransforma en humaine. Dans les quelques secondes qui suivi, nous explosons de rire, laissant retomber la pression. Je replaqua ma main sur les lèvres de Doryhane. Je me relevai et la regarda avec désir. Elle se remit à lécher ma main soigneusement. Je rougis et attrapa sa main pour la diriger vers mon intimité. Elle prit soin de passer son autre main sur tout mon corps avant d'appuyer avec l'autre sur mon intimité, me faisant sursauter. Elle me porta jusqu'à ma chambre et me plaqua contre le mur, son regard brûlant et sa lèvre saignante à force de la mordre.
Nous allions nous embrasser avant qu'elle ne recule subitement. Son téléphone sonne. Elle s'approcha mais rata l'appelle de peu. Elle reçu un message et le lit. Au bout de qu'elle seconde, elle fit tomber son téléphone et se mit à trembler
- Doryhane ça va ?.. Dis-je inquiète
Elle ne me répond pas et se jette dans mes bras. Je la serrai avec le peu de force que j'ai. Nous sommes restées comme ça quelques secondes. Elle me cache un truc c'est sur et franchement j'aimerais bien savoir. Je sens qu'elle ne veut pas me le dire par peur que je la rejette. La dernière fois je ne lui ais pas parler pendant plusieurs semaines et j'en avais marre de pleurer chaque soir, seule.
- Dis-moi ce qu'il y a Doryhane...
- Ce n'est rien, mon frère m'a demandé de rentrer parce qu'on... euh parce que mon père n'a pas de mes nouvelles et il commence à péter un plomb. Même si on ne peut pas toujours se saquer, il s'inquiète pour sa fille. Me répond-t-elle comme si sa semblait logique
Je sais qu'elle me ment, sa coule de source. Elle s'est rattrapée dans sa phrase pour finalement dire un truc qui n'a rien à voir j'en suis sûre... Je la poussai gentiment et sorti de la pièce, la tête baissée et alla dans la salle de bain.
Je la serrai et passa ma main dans ses cheveux et essaya de la calmer du mieux possible. Son souffle se calma au bout de plusieurs minutes. Toujours dans mes bras, elle releva la tête et me regarda. Son regard fixait mes lèvres quelles s'empressa de joindre au sienne. Ses mains glissaient dans mon dos et me fit frissonner.
Elle s'écarta, et se releva. Puis pris son sac et me dis : « Je dois rentrer, je n'ai pas envie qu'il fasse une connerie » Elle dit sa en rigolant à moitié. Je baissai la tête et commença à jouer avec mes doigts, le stress qui montait. Doryhane s'approcha, posa un baiser sur mon front et me prit dans ses bras. Elle me serra de toute ses forces et me demanda de l'accompagner jusqu'à la porte. Je me levai, lui tenant la main comme une enfant, la tête toujours vers le bas et la manche d'un pull beaucoup trop grand, collé contre ma joue.
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Elle est tout ce que je déteste...
Teen FictionLa première fois que j'ai vu cette gamine elle me faisait pitié. Elle était si frêle et accessible. Elle me détestait moi et mon monde, ça m'allait très bien comme ça. La seule qui m'attirait c'était l'odeur de son sang. Un sang si pur. Alors je me...