♡~Belle Naïve~♡

Chapitre 15 :

- Malika...

- Salut, fit-elle d'un ton sec. Puis-je entrer ?

Voilà nous y sommes se dit-elle intérieurement.

Ayant entendue Laïla prononcer le prénom de sa grande sœur, leur mère se précipita vers la porte d'entrée. Elle vit alors sa fille aîné debout, avec ses valises. Elle la contempla quelques instants avant que celle-ci ne prenne la parole.

- Vous allez me laisser entrer à la fin ?

Surprisent, les deux autres lui libèrent le passage. En passant le pan de la porte, Laïla voulu prendre l'un des sacs de son aîné mais elle refusa.

- Pas la peine, je peux porter mes affaires.

Elle continua ainsi son chemin jusqu'à sa chambre, la ferma à clé puis sa jettait sur le pouf. Malika prit son téléphone où plusieurs notifications s'affichaient. Elle les vérifierait plus tard. Pour l'instant il fallait ranger la chambre qui était poussiéreuse. Ni sa mère, ni sa sœur, encore moins la femme de ménage n'avait pu y passer un coup d'aspirateur ou de balais en son absence.

Une heure plus tard elle avait fini son ménage. La jeune fille prit un bain bien mérité, s'habilla et descendit au salon. Ses géniteurs et sa sœur s'étaient attablés sans l'attendre ce qui l'etonna guère. Malika se fit livrer une pizza avec des boissons et un dessert. Elle se posa dans un coin du salon sur son téléphone. Quand celui-ci sonna.

- Allô ?

- Oui euh bonsoir Mali, comment vas-tu? Tu es bien rentrée ?

- Bonsoir Khalil, oui je vais bien et oui suis bien rentrée pas la peine de t'en faire.

- Qui t'a raccompagné ? Et à quelle heure ? Que fais-tu ? Il faut te reposer.

- Un ami, dix-huit heures et quelques. Hum j'attends ma pizza sur le divan. Oui papa j'ai compris, roh la la tu abuses.

- D'accord bon je vais y aller. À demain, bisous crevette.

- À demain bisous.

Elle raccrocha et on sonna. C'était sûrement le livreur. Pendant qu'elle allait ouvrir la sonnerie de son téléphone retentit une seconde fois dans la maison. Elle peya sa commande, remercia le livreur et décrocha à son appel en fermant la porte.

- Allô ?

- Hey comment se porte ma pleurnicheuse ? Tu t'es reposé? As-tu dîné au moins ?

- Eh du calme là, c'est quoi toutes ces questions ? Je suis épuisée mais ça va. Je ne me suis pas reposée, dès mon arrivée ici j'ai dû faire le ménage. Ma chambre ne ressemblait absolument à rien. Et là je m'apprête à manger ma pizza.

- Ouch je m'inquiète pour toi, quoi je n'en ai pas le droit ? Pourquoi le ménage, personne ne pouvait le faire ? Une pizza ! Encore et tu ne manges pas avec ta famille toi ?

Elle se mit à rire face aux deux dernières questions d'Andrew.

- De quelle famille parles-tu ? Non je mange seule. Il y a une femme de ménage mais elle n'est pas payé pour nettoyer ma chambre donc je le fais moi même. Non du tout, merci de t'inquiéter pour moi.

- Okay je comprends. Bon appétit pleurnicheuse. Mais après tu montes te coucher hein, je viendrais te chercher demain à dix heures précise. Ne pose aucune question, apprête toi juste. Bon je vais y aller bonne nuit princesse.

- Okay chef c'est compris. Bonne nuit bisous.

Elle coupa l'appel et commença à manger. Ses parents qui n'avaient manqué aucun morceau des deux conversations de leur fille se posaient plusieurs questions en même temps. Ils savaient que le premier appel s'était Khalil au bout du fil. Mais le second, qui était-ce ? Que s'était-il passer durant ce mois dans la vie de Malika ?

Toutes ces questions trotaient dans leurs têtes. Et pour Laïla, c'était encore plus excitant car elle se ferait un grand plaisir à tirer les vers du nez à son aîné.

Le répas terminé les HAMARAJ s'installèrent sur les canapés. Non loin de Malika, qui elle ne voulait pas être proche d'eux. Elle prit son carton avec le reste de pizza, sa boisson et son dessert et parti à la cuisine.
Quand elle eu fini son repas, elle monta dans sa chambre qu'elle vérouilla. Malika prit une douche, enfila son pyjama composé d'un simple tee-shirt large. Elle mit de la musique en fond sonore pour ne pas être dérangée et s'en dormi paisiblement.

Entre temps les parents de la fille et sa sœur étaient montés se coucher à leur tour. Laïla s'était arrêtée une fois de plus devant la chambre de Malika. Elle mit sa main sur la poignée pour ouvrir la porte mais celle-ci etait fermée à clé.

*******
Le lendemain à dix heures tapante Andrew était garé à quelques mètres de la maison des HAMARAJ. Malika ne se fit pas attendre, elle sorti rapidement et marchait d'un pas vif vers la voiture du garçon. Il affichait son sourire le plus séduisant quand elle monta côté passager et mit sa ceinture. Les salutations faites, ils s'en allèrent au parc d'attraction. Ça la jeune demoiselle ne le savait pas.

Andrew lui jettait de temps à autres quelques regards et coup d'oeil furtifs. Elle était si belle, dans son pantalon beige et son t-shirt blanc. Son visage était très peu maquillé, quelques traits d'eye liner, et du glosse sur ces lèvres pulpeuses qui leur donnait encore plus de volume.

Arrivés à destination les deux amis allèrent faire différentes attractions. Andrew gagna même une peluche pour Malika. Elle était énorme, d'un noir intense avec un coeur inscrit :i love you. À douze heures ils allèrent manger leur commendes macdo. Ils se posèrent sur des bancs de pique-nique. Assis l'un à côté de l'autre entamèrent leur repas en discutant de tout et rien à la fois. Une fois qu'il eurent terminé Andrew fixa Malika.

C'était le moment parfait pour lui dire ce qu'il gardait au fond depuis un mois déjà. Il se racla la gorge et commença:

- Tu me plais Malika, depuis la première fois que je t'ai vue.

Elle ne savait absolument pas quoi dire. C'était la première fois qu'un garçon lui disait une chose pareille. Disons qu'avec son salle caractère au lycée aucun garçon n'osait l'aborder.

- Je...je ne sais pas comment, ni pourquoi tu t'intéresse autant à moi. C'est gentil mais je, j'ai besoin de temps pour m'y faire. Désolée, fit-elle déboussolée.

- Non je ne te presse pas à faire quoique ce soit avec moi ou d'accepter. Juste il fallait que je te le dise, je n'en pouvait plus de ça pour moi. Tu m'attires indéniablement, je veux te serrer contre moi, t'embrasser, sentir ton parfum. Mais c'est trop tôt je le sais. Prends ton temps réfléchit avant de me donner une réponse. J'attendrai le temps qu'il faudra. Pour l'instant ton amitié me suffit largement.

- Merci Andrew, tes vraiment une bonne personne.

Suite à celà ils allèrent se promener. Sur le chemin qui menait à la plage, Malika vit une petite fille avec ses parents. Ils étaient si heureux. Elle n'avait connu ce bonheur que très peu dans sa vie. Comment c'était possible que ces géniteurs l'aient complètement délaissé au point de la refiler à son grand père. Elle était une charge pour eux. Ils préféraient le bébé.

Plus loin devant les deux jeunes gens se trouvait une attraction particulière aux yeux de Malika.

En effet quand elle était plus petite, Malika et son grand père avaientpour habitude de venir au parcd'attraction. Une fois son papi voulant lui prouver qu'il était aussi fort que futé avait défié un jeune homme pour offrir le plus beau cadeau à la plus belle de toutes les princesses guerrières. Une lionne qui n'attendait que le moment opportun pour attaquer ses proies. Il avait bien-sûr gentiment humilié le garçon sous le regard administratif de sa petite fille.

Andrew fit sortir Malika de ses pensées en lui parlant du temps qu'il fesait. Avec l'arrivé du mois de novembre les températures allaient baisser de plus en plus. Sans oublier l'approche des examens et le fait qu'ils  allaient devoir montrer la première partie de leur projet à leur enseignant.

Vers dix-neuf heures le garçon déposa la fille chez elle. Ils se firent la bise et un câlin, puis elle rentra. À peine avait-elle franchi la porte qu'une voix grave retentit.

- Jeune fille nous devons parler, immédiatement je n'ai pas asser de temps.

Ça promet cette discussion pensa-t-elle.