♡~Belle Naïve~♡

Chapitre 23:

En ce jeudi matin les étudiants de la faculté se dirigeaient au pas de course vers leurs différentes salles d'examen où auraient lieu les épreuves de rattrapages. Chaques filières étaient lancées dans la composition tandis que certains enseignants se retrouvaient dans la salle des professeurs et discutaient des sujets qui avaient marqué la ville il y a quelques semaines.

Quatre heures après, les étudiants se rendirent à la cafétéria pour certains et à la bibliothèque pour d'autres. Il restait encore une dernière épreuve écrite avant la fin des examens et à Morrison la pression des dernières semaines s'appaisait enfin.

Malika s'était rendu à la bibliothèque et s'affairait à la recherche d'un bouquin et fouillait les étagères une à une. Elle était tellement absorbée dans sa fouille quelle ne s'aperçut pas de la personne qui l'observait et avançait vers elle.

- Hey, besoin d'aide ? demanda une voix masculine qui la fit sursauter.

Malika se retourna aussitôt sur sa gauche pour voir qui c'était et lorsqu'elle le vu, elle l'observa une minute puis se retourna avant de lui répondre.

- Bonjour, non.

Le garçon qui était en le grand frère de Beth, Sébastien avança vers elle et commençait lui aussi a chercher un livre sur la même étagère. Malika fini enfin par trouver celui qu'elle voulait mais il etait plus haut et meme avec ses 1m70 elle n'arrivait pas à l'atteindre. Sébastien qui était juste à côté s'amusait de la voir sautiller pour prendre le livre, quand elle se resigna a aller prendre une échelle dans une autre intersection, le garçon se posta juste derrière elle s'avança de deux pas colla son torse contre le dos de Malika qui se tendit à ce contact inattendu, Sébastien tendit son bras droit pour attraper le bouquin le pressant encore plus sur la jeune fille.

Quand il l'eût entre les doigts, il remena son bras recula pour laisser la proximité qu'il avait avec Malika qui se retourna aussitôt gênée et confuse par ce que venait de faire Sébastien. Celui-ci avait un sourire plaqué sur son visage et ses magnifiques yeux bleus brillaient d'une lueur malicieuse.

- Tiens, fit-il en tendant le livre à Malika, tu m'en dois une maintenant.

Elle voulait lui dire qu'elle n'avait pas besoin de son aide et que le fait qu'il avait osé se frotter à elle comme il l'avait fait était malsain et surtout impoli mais il ne lui laisser pas le temps de parler qu'il rajouta.

- Pas besoin de me remercier pour ça, à plus.

Après ça Sébastien s'en alla laissant Malika abasourdie par ce qui s'était passé. Elle parti finalement s'asseoir à une table libre, prit son bloc note pour y mettre ce qu'elle trouvait intéressant pendant la lecture. Deux heures plus tard la seconde et dernière épreuve des rattrapages qui allait boucler les examens débuta. Il s'agissait d'une épreuve au choix et à Morrison la joie se lisait sur les visages des étudiants qui allait finir leurs épreuves en beauté.

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Il était environ dix neuf heures et quart lorsqu'on venait frapper à la porte des HAMARAJ, ce fut la mère de Malika qui alla ouvrir, car elle était sur le point de sortir. Quand elle ouvrit la porte, un immense sourire se dessina sur ses lèvres en voyant celui qu'elle considérait comme son fils. En effet Khalil se tenait sur le palier et lui aussi souriait, Charlotte HAMARAJ se décalait pour laisser entrer le jeune homme. Ils se saluèrent et il ne manqua pas de complimenter la femme, puis alla faire une accolade au meilleur ami de son père.

Le couple ne tarda pas a lui fausser compagnie ne voulant pas arriver en retard à leur soirée de gala qui réunissait quelques grands industriels de la place. Ils dirent à Khalil de se mettre à l'aise et que son amie était dans sa chambre puis s'en allèrent.
Il monta à l'étage et toqua à la porte de sa meilleure amie mais aucun son n'en sortait, Khalil entra donc à l'intérieur de celle-ci et ne trouva pas Malika, il entendu du bruit en provenance de la douche signe qu'elle se lavait. Il entreprit de quitter la chambre lorsqu'elle sorti de la douche en serviette, les cheveux humides avec des gouttes d'eau qui perlaient sur ses épaules, les deux amis se regardèrent avec étonnement.