15)LE PROCÉS

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( DEUX MOIX PLUS TARDS )


La grossesse d'Arame avançait lentement et malgré qu'elle portait un garçon, elle prenait de l'embonpoint de jours en jours.

Les garçons ( samba et samir ) venaient souvant chez elle pour prendre de ses nouvelles.

Elle faisait ses visites prénatales à l'hôpital poly- clinique de Dakar mais pour ne pas être reconnue, elle préférait porter un burqa à chaque fois.
Son cavaleur , Aboubacar el Sadikh, espérait toujours bénéficier des ses faveurs , Arame à franchement parler n'avait plus la tête à l'amour ...

*



__Mon fils , ça fait 2 mois que tu m'as dit que tes parents sont aller au village .Quand reviennent t- il ?

Ce fut les mots d'une vielle voisine qui habitait en face avec ses 4 garçons .

Elle avait interpellée Samba qui s'abstrayait sur sa porte qu'il fermait à clé .

__Ils ne m'ont encore rien dit , c'est possible qu'ils rentrent plus tôt .

__Tu sais ma porte t- es grande ouverte , tu peux venir à tout moment. Mes fils seront content de te voir . Tu pourrais même jouer et échanger un peu avec eux . La solitude n'est pas une bonne chose . Elle rend malade....

__Merci ma Tante , mais je vais parfaitement bien . Ne vous en faites pas pour moi . À plus tard, je doit sortir .....

__Où vas tu ? Rajoute la vielle

__Pardon ...

__Je vois que tu sort trés souvent.
Samba , tes parent certe ne sont pas là mais ça ne doit pas te donner le privilège de faire du n'importe quoi , pense au bonne valeurs qu'il t- on inculquer , je t- avais vue un jour faire entrer une fille dans la maison , et seul Dieu sais ce que vous faisiez de dans .....

__J'ai beaucoup de respect pour vous mais ce que je fais ne vous regarde pas et puis je sais bien ce qui est bien ou mal . Ce n'est pas à vous de me l'apprendre . Pour la fille , c'est une camarade de l'école . ....Je ne sais pas comment pouvez vous avoir une idée si tordue de moi .
Ramasse t- il la vielle jaseuse avant de se décaniller en se dépêchant de poursuivre sa route .

La voisine qui n'acceptait pas que Samba ai le dernier mot lui jeta ces paroles suivantes avec des cris de haine :

__Je ne suis pas ton égal , même ta mére n'oserait pas me parler sur le ton que tu as employer avec moi . Les jeunes d'aujourd'hui ne veulent pas entendre la vérité . Impoli que tu es , enfant perdu , ...

Ainsi continuait t- elle de lui lancer des injures jusqu'à ce qu'il disparaîsse entièrement de sa vue .

*

Pour le procés de Salif qui s'était tenu dans l'un des tribunaux les plus importants de dakar , un fleuve de gens occupait les place . L'assistance était tellement dense qu'on aurait dit que c'était la ville entiére qui s'était concentrée dans le tribunal.

Arame dans un jilbeb rouge minouche tendrement son ventre . À ses cotés , Samba restait pensif , il répéra des yeux son ami Samir en vain .

Derrière eux, Assia et son acolyte Mariéme se renvoyaient des chuchotements d'oreille en oreille d'un air impassible .

__Elle est donc en cloque cette stupide manequaine .....

__Oui Assia , regarde son ventre commence à grossir et elle aussi , voit un peu ses joues .....

HÉRITAGES De Deux SosiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant